Kikourou.net

Voilà la question que je porte à votre réflexion.

En fait je me interrogé sur le sujet après un échange avec Francis dimanche à l’arrivée de la course de Curtafond (10kms).

Je vous explique :

Francis que je suis allé chercher à environ 500m de la ligne fait un finish d’enfer en remontant deux ou trois concurrents !!! BRAVO

Moi je me suis fait déposé dans les 200 derniers mètres par un concurrent et je n’ai pu assurer un finish à la hauteur du sien

d’où la réflexion que je porte à votre perspicacité :
Est-ce que c’est une question de mental et là Francis est au top et moi….
Est-ce que Francis n’a pas donné un max pendant la course et du coup est-ce que sa performance globale sur le parcours n’est pas pénalisée par le fait d’avoir gardé du jus pour ce finish ?

Mon avis est le suivant :

- Soit l’objectif de la course est de faire un bon chrono et là je pense que le calcul du finish n’est pas le bon et qu’il faut tenter de donner le max tout au long du parcours. Après s’il reste un peu de gnack à la fin super... sinon pas de regret. (Cas de Francis dimanche ou alors Francis doit se demander s’il n’aurait pas pu forcer un peu plus pendant les 9,5 premiers kms)
- Soit pendant la course l’objectif devient le classement (mon cas dimanche) et là c’est la stratégie qui prend le dessus sur la performance chronométrique. Dimanche je suis au coude à coude avec un jeunot de sénior pendant les 5 derniers kms pour viser une place de 5ème. J’ai fait un choix qui a été de faire le pari que ce petit gars serait bien plus rapide que moi au sprint et donc j’ai tenté pendant 4 kms de le sortir au train (loupé !). Et je suis convaincu que sa stratégie à lui était l’opposée de la mienne à savoir il est resté en dedans et m’a suivi au train en se disant qu’il me ferai la peau dans le dernier coup de cul (cela a marché).


Je suis toujours étonné par des gars qui font un dernier 300m de folie pour viser une place de 358ème alors qu’ils auraient certainement été davantage heureux par un bon chrono (mais ce dernier point est, je vous l’accorde, TRES subjectif et certainement teinté d’un avis personnel).
Voilà à vous d’exposer votre avis sachant qu’un finish c’est aussi du fun donc on peu se faire plaisir sur cette dernière impression.
A+
Le_chamois

C'est sur qu'un castor ca fait un finish pendant 2h vu que ses courses en font au moins 12 !!!!!

Bravo pour dimanche

Le_chamois_le_finish_est_donc_relatif

Salut Manu,

Intéressant ce post !

Personnellement, je finis toujours les courses auxquelles je participe "au sprint".
Ce terme est évidemment relatif, mais, qu'il s'agisse de trails ou de courses horaires, je m'efforce toujours de finir au max.

Je mettrais ça, dans mon cas, sur le compte d'une volonté de me préserver pendant toute la course, probablement du fait d'une incapacité à me donner à fond pendant le reste de l'épreuve.
J'aime en fait mon petit confort, qui me permet de vivre ces courses comme des randonnées ou sorties tranquilles.

A l'arrivée du CCC, j'ai fondu sur le gars devant moi sans arriver néanmoins à le rejoindre avant la ligne (7" nous séparent).

A Saint Doulchard, j'ai été un des plus rapides de la 24ème et dernière heure, tout comme à Bures ce weekend où j'ai tout donné sur la fin pour assurer un dernier tour avant la cloche.

Sur des courses plus courtes (jusqu'au marathon), le gap entre ma vitesse moyenne et ma vitesse de finish est généralement plus faible malgré tout.
Mais il y a toujours là aussi ce petit coup de cravache sur les derniers hectomètres.

Quoi qu'il en soit, la sensation de finir plus facile que les gens qui t'entourent est assez agréable. Terminer un 24 heures à 14/15 km/h est une expérience assez sympathique

A bientôt,

L'Castor Junior

lechamois a écrit:C'est sur qu'un castor ca fait un finish pendant 2h vu que ses courses en font au moins 12 !!!!!

Bravo pour dimanche

Le_chamois_le_finish_est_donc_relatif

Ehehe : marrant cet épisode de transmission de pensée.
J'ai écrit mon post avant de lire ton second
Les grands esprits...

L'Castor Junior

Salut
Eh bien, si on fait du sport, c'est pour s'amuser. Le mot lui-même vient de l'ancien français desport qui veut dire divertissement.
Donc, je ne vois pas le problème si tu veux allumer un jeunot pour obtenir la 482ème place, rien que pour le fun. J'ai fait cela justement au RTT 2007 où j'ai sprinté avec un gamin qui avait 30 ans de moins que moi.
Souvent, s'il me reste du jus et si l'occasion se présente, je finis comme un malade et parfois je vomis dans le couloir d'arrivée.
Je me rappelle lors du Trail d'Ecouves de 61 km, j'ai couru le dernier km à 14 à l'heure avec une copine car j'avais parié sa culotte que je la battrai ce jour là.
J'ai gardé depuis ce trophée gagné de haute main.
Cela dit, je trouve bien d'allumer les copains mais il faut le faire à la régulière. J'avertis toujours au moins en montrant que je veux finir fort ou même, je demande au collègue s'il veut sprinter.Passer devant quelqu'un dans les derniers mètres alors qu'il a mené le train toute la course n'est pas tout à fait sportif.

Très bonne question que tu poses là.

Pour ma part c'est SANS finish. Parceque je suis de toute façon au fin fond du classement (et pas que par ordre alphabétique )

Je me souviens avoir fait un 10Km avec un dos bloqué (je passe la connerie car je n'ai pas autant de neurones actifs en simultané que la plupart d'entre vous). J'ai malgré tout fait le lièvre pour deux inconnues qui m'ont suivi pendant 9,8Km juste 20m derrière moi quelque soit mon rythme. Elles se sont alors lancées dans un finish et m'ont carrément snobé une fois la ligne d'arrivée franchie. Je peux te dire que le chrono dépassait l'heure donc il n'y avait vraiment rien à gagner. Cette année, je les pourrirai au chrono...

A peluche

Coli

Pour ma part, je ne peux pas finir une course sans accelerer les derniers m ou km !

Comme le disais l'CJ, je suis pas sur que sur un 10km mon dernier 200m soit vraiment bcp plus rapide que le reste de la course mais c'est psychologique !
P'tête un besoin de se dire, tiens je fini a block c'est que je suis bien ! une sorte de satisfaction personnelle !
Meme si au bout du compte, j'ai du accélerer d'1/2km/h ds certains cas...
Qq soit la distance, j'essaye tjs de finir en accellerant...

Sans pour cela déposer systematiquement un coureur ds les 10m !!

Mais souvent un p'tit sprint entre coureurs meme pour un fond de classement est tjs agreable... et la poignée de main et les echanges qui s'en suivent le sont aussi
A+
Oly_qui_vous_dira_s'il_a_pu_accelere_a_la_fin_de_son_50km_de_ce_we_

Salut,

Oui sprinter c'est bien pour prendre une place. On est la pour faire une place / un temps. Donc si on est meilleur qu'un autre alors on merite d'ètre devant...

Autre point lors de mon dernier marathon au 32ème km je passe des gars et un prend le train. On est resté ensemble et il m'a aussi pris des "relais" (on était pas echapés dans une étape du tour, mais ca motive lorsque l'on court à deux. On a donc fait les 10 derniers km ensemble. On ne s'est pas dit un mot. On revient sur un concurent à quelques km de l'arrivée. On remonte sur lui et on le dépasse à 200m de l'arrviée. A 100m de la fin on se donne la main et on fini ensemble. On aurait pus faire le sprint mais après 40 min ensemble... On fini 25-26 tout de mème. Le 27ème lui a perdu 2 places en 200m! Voir photo dans mon CR:

http://www.kikourou.net/calendrier/cour ... -2007.html

Je suis très content d'avoir fini comme ca. Le sport c'est aussi ca.

Sportivement

Jérome

Perso, vu mon niveau je ne vise pas une place au classement, donc pour moi c'est le chrono qui prime.
Du coup j'essaie d'etre au maximum pendant toute la course, quitte a etre un peu juste sur la fin.
C'est sur que c'est un peu rageant de se faire deposer dans les derniers hectometres mais je me console en pensant que si j''ai plus les jambes pour riposter c''est parce que j''ai tout donne pour faire un "bon" chrono

En ce qui me concerne, j'applique en course une tactique que m'a appris mon ancien entraîneur :
Je pars vite, j'accélère et je finis à fond !
Parfois, ça passe, parfois...ça casse !
Non, plus sérieusement, j'ai tendance à être toujours à la limite de la rupture quand je cours. Je ne me préserve pas. Il faut dire que je fais de courte distance aussi, donc la gestion n'est pas la même. Ce que je tiens sur 10 km, ce n'est pas pareil que sur un semi, un trail, ou autres ! Quand à sprinter pour une place à l'arrivée, c'est sûr, si j'en ai les moyens je le fais, garçons ou filles (euh, surtout si c'est une fille, évidemment ! quelle mentalité ). Mais, c'est surtout au mental que j'y arrive car avant le sprint, il m'arrive de n'avoir plus de jus, mais sitôt que la ligne d'arrivée apparaît dans mon champ visuel...je fonce !!!

- cas 1 : Moi ce serait plutôt pas sprint mais il faut que je vide le "réservoir d'énergie" dans les derniers hectométres pour finir la jauge à zéro.
En résumé ce n'estpas un sprint mais une accélération finale pour donner tout ce qui reste.....

- cas 2 : je me fixe un objectif et je suis limite pour l'atteindre à quelques hectomètres de l'arrivée alors sprint mais contre le chrono


http://jogger13.skyblog.com/

Ps : de toutes façons c'est moi qui me fait taper au sprint !

Toujours sympa d'en garder un peu pour le dernier kilomètre!! pour moi c'est le plus beau - le sublime kilomètre !- Quelle exaltation de s'envoler vers la ligne d'arrivée!! Bon d'accord, y en qui court pour une petite culotte ! on n'est pas dans le m^me registre !!
J'aime finir vite - quand j'en ai encore les moyens- même s'il y a personne derrière moi!
Sur un cross ou une course courte, si je peux me battre jusqu'au bout pour passer un concurrent, oui pourquoi pas!
Sur une course longue, je me vois pas passer un concurrent sur le fil de l'arrivée après une galopade de plusieurs dizaines de kilomètres! sauf si c'est le Lutin d'Ecouves, bien sûr !!!

Le Lutin d'Ecouves a écrit:...
Souvent, s'il me reste du jus et si l'occasion se présente, je finis comme un malade et parfois je vomis dans le couloir d'arrivée.
J'ai gardé depuis ce trophée gagné de haute main.
Cela dit, je trouve bien d'allumer les copains mais il faut le faire à la régulière. J'avertis toujours au moins en montrant que je veux finir fort ou même, je demande au collègue s'il veut sprinter.Passer devant quelqu'un dans les derniers mètres alors qu'il a mené le train toute la course n'est pas tout à fait sportif.

C'est mon point de vue et je le partage !

On en parlait pas plus tard que samedi avec Thunder, je lui racontais qu'à la Ronde de Crussol, un 'tit gars avait tenté de m'aérer sur les 200 derniers mètres et que j'avais du sortir la gouache pour rester devant alors que je sentais bien que je le tirais depuis 5 bornes

Finir au taquet, oui, mais je ne double jamais celui (et encore pire celle) que j'ai eu devant moi durant des kils. Par contre, si je suis seul avec personne en vue, alors là, je sprinte comme le taré de base, je lève les bras et j'applaudis le public (qui me le rend bien en général ), tout en gueulant comme un âne qu'on amène à la saillie

Euh...

J'était loin d'imaginer que mon post viendrait à mettre en avant des trophées en forme de petite culotte (sans la photo tout de même ) ou encore des sentiments d'anes voguant vers la saillie

Mais ces anecdotes incluses je trouve les analyses et remarques intéressantes ...à suivre.

Mais effectivement cette poussée d'adrénaline finale semble fédérer une majorité des kikoureurs (et euses aussi bien entendu)

A+

Le_chamois_qui_attaque_le_finish_boulot_de_la_semaine

lechamois a écrit:Francis que je suis allé chercher à environ 500m de la ligne fait un finish d’enfer en remontant deux ou trois concurrents !!! BRAVO
Est-ce que c’est une question de mental et là Francis est au top et moi….

Bon alors l'intéressé va vous répondre :
Bien évidemment Manuel, tu as tout à fait raison... J'ai un mental de cochon et je ne baisse pas les bras facilement ; d'ailleurs, si j'avais voulu, le Séb. Charnay, j'en aurais fait qu'une bouchée !!!

Trêve d'âneries, je t'avoue que ta présence m'a énormément boosté (tu as peut-être lu mon C.R à ce sujet...) et je finissais devant un public qui me connaît (Directeur de l'école voisine durant 5 ans, ça laisse généralement quelques traces dans nos petits villages, surtout avec ma grande g...). Donc, il me fallait tenir et ne pas m'avachir. Reste également que sur les 50 derniers mètres, je rejoins un coureur qui avait terminé juste derrière moi la course du samedi précédent à St Rémy : je m'en serai voulu de faire moins bien... enfin, au début de ma chevauchée fantastique des 400 derniers mètres, je venais juste de me faire reprendre par le "p'tit vieux" (respect...) que j'emmenais depuis 8 bons kilomètres...

Maintenant, je m'interroge également sur ce potentiel que je dévoile sur la fin de course : n'aurais-je pas pu puiser davantage tout au long des 9,600 km précédents (en baissant mon temps au kilo de 10 à 15 secondes...) ? Calculé-je trop tout au long de la course ? Suis-je simplement capable de mieux, étant donné mon emtraînement ?
J'avoue que je reste dubitatif... alors pour ma prochaine, j'essaierai de plafonner davantage tout en évitant la maxime de titifb : partir trop vite, cramer tout le long, finir par vomir...

fmarthin_ami_des_poètes

J'avoue que pour ma part, la vue de la ligne d'arrivée (ou plutôt en règle générale de l'arche gonflable) me donne un renfort d'énergie et je donne ce qu'il me reste pour finir "à fond". Au marathon de Lyon, il y a 2 semaines, j'ai commencé à accélerer au 40ème Kil pour finir comme une fusée (tout au moins, c'est l'impression que je me donnais ) à l'arrivée.
Mais je le fais pour moi, pas pour griller le type avec qui je cours depuis plusieurs kilomètres.

Image navrante l'année dernière, aux Templiers : alors que tout le monde passait l'arrivée de façon plutôt sympatique (main dans la main, avec les enfants, seul et avec une émotion lisible sur le visage, ...) un type au look bizarre (il courrait non pas avec des batons, mais un baton, en bois, façon épieu à sanglier) se met à courir comme un fou en poussant des grogrements, bouscule sans vergogne un à deux coureurs à quelques mètres de la ligne, tout cela visiblement pour grapiller quelques secondes et quelques places. J'ai trouvé ça lamentable

L'Castor Junior a écrit:
Personnellement, je finis toujours les courses auxquelles je participe "au sprint".
Ce terme est évidemment relatif, mais, qu'il s'agisse de trails ou de courses horaires, je m'efforce toujours de finir au max.

Je mettrais ça, dans mon cas, sur le compte d'une volonté de me préserver pendant toute la course, probablement du fait d'une incapacité à me donner à fond pendant le reste de l'épreuve.
J'aime en fait mon petit confort, qui me permet de vivre ces courses comme des randonnées ou sorties tranquilles.

Tout pareil que Cédric le Castor trentenaire : SUR DU LONG, j'essaie d'être toujours un chouilla en dedans ce qui me permet souvent de faire les derniers 5km à fond ; c'est peut etre pas optimal en terme d'objectif chronométrique, mais ceci étant secondaire (pour ma pomme) je préfère mon petit confort et l'impression/la satisfaction d'une arrivée "rapide"

Par contre , j'ai horreur de doubler un coureur que je rattrappe dans les 100/200 derniers mètres ; au Vulcain, je me souviens avoir coupé ma course à 150m de l'arrivée pour laisser le coureur devant moi terminer tranquille sous un tonnerre d'applaudissements

A+
L'Blueb

Cela dépend des courses. J'ai fais un 10 avec une amie et nous avions fini 'tranquille' cote à cote. lors de mon dernier semi j'ai servi de cible à 2 filles qui me suivaient à partir du 10° et à l'arrivée j'ai laissé la 2° féminine de l'épreuve passer et j'ai fait pousser un sprint à la 3° pour l'encourager à doubler celle de devant à l'arrivée 5'' les séparaient.
Comme j'arrive à un age où la perf en soi ne m'intéresse plus, je prends plus de plaisir à accompagner les uns et les autres.
Si je suis seul alors je vise un chrono et je fini en règle général rapide.
Bref tout dépend de la course
@+

Avec l'âge, j'ai tendance à jouer l'économie sur la course : j'ai fait mon dernier semi plan plan pour finir le dernier 2000 plus vite que lors de mon record perso). A Chevreuse, je suis resté "en dedans" pour être sur de ne rien casser (j'ai bien fait). Je me souviens avoir dit en rigolant à un signaleur qui m'encourageait "non non, je suis pas cassé, j'en garde pour frimer à l'arrivée !". J'aime bien finir "vite", pour le plaisir de faire une belle arrivée. J'ai fini sur un 800m de folie mon premier marathon après m'être pris le mur au trentième...
Ce n'est pas toujours de la tactique, simplement de l'euphorie...
(mais je suis abonné au ventre mou du peloton...)

Moi qui joue plutôt dans la cour de Coli (les-pas-pressés) et même moins que ça,
j'avoue que je fais surtout comme je peux ! car la pluart du temps,
je termine à plat ventre-en-bavant ! Pour bien faire, faudrait que Le_Chamois
soit là sur toutes mes fins de course, je terminerais au taquet !

NoNo_pô_fait_avancer_le_schmiblck

Quand je sprintais sur l'arrivée d'une course de 10, 21 ou 42 km, c'était pour ressentir une joie de gamin,
qui double sur le fil, dans un ultime effort, celui ou celle qui osait résister.
Ce petit jeu exaltant, je le pratiquais avec le même plaisir, à l'entrainement avec des amis, où en fin de parcours,
chacun brusquement, détalait comme un fou, dans les derniers 50m.
Sur mes longues courses actuelles, je me contente souvent seul, et parfois dernier,
de franchir coûte que coûte la ligne d'arrivée.
Quelles que soient les époques, courir ou marcher, seul ou avec la foule, avec ou sans sprint à l'arrivée,
m'a toujours comblé.

JC
l'important_c'est_de _participer_qu'il_a_dit...

LtBlueberry a écrit:Par contre , j'ai horreur de doubler un coureur que je rattrappe dans les 100/200 derniers mètres ; au Vulcain, je me souviens avoir coupé ma course à 150m de l'arrivée pour laisser le coureur devant moi terminer tranquille sous un tonnerre d'applaudissements

A+
L'Blueb

Tafdak avec l'Blueb.
D'ailleurs, je précise, parce que mon premier post n'était peut-être pas suffisamment clair là-dessus, que je ne m'amuse pas à griller d'autres concurrents que j'aurais rattrapés juste avant la ligne.
Dans le cas que je citais (le CCC 2006), le gars qui finit devant moi à 7" avait 22' d'avance à Argentière, 9 km avant...
Je ne l'ai eu en ligne de mire que dans les deux cents derniers mètres, où mon arrivée l'a visiblement poussé à donner tout ce qu'il n'avait pu exprimer au cours de sa fin de course.
Je pense que j'aurais coupé mon effort pour le laisser finir juste devant moi, mais pas si j'étais revenu sur lui une centaine de mètres auparavant, car il ne s'agissait pas ici d'une stratégie visant à rester dans la roue de quelqu'un pour le griller à l'arrivée, mais bel et bien d'une gestion totalement différente de la course.
à+
L'Castor Junior

Il tombe bien ce post. Je viens de faire un 10km ce matin à Vert le Petit (Ronde des étangs) et j'etais là pour faire une séance au seuil, c'est un peu plus fun avec un dossard et qq coureurs que de la faire tout seul dans son coin.
Je ne me considère pas comme un bon sprinter même si j'essaye toujours de me donner à fond dans le dernier kilo. J'ai ainsi dépassé 3 concurrents dans ce dernier kilomètre dont le 3ème à 500m de l'arrivée pour éviter justement une arrivée au sprint ... Le voilà-t'il pas que des clameurs autour de moi, à moins de 50m de la ligne, me font retourner la tête et je vois ce dernier concurrent foncer sur moi comme un damné ... Je résiste, je trouve des ressources cachées et je reste devant lui. Bien content tous les 2 (enfin je crois) à l'arrivée on se serre la main sitôt la ligne franchie.

JLW a écrit: Je résiste, je trouve des ressources cachées et je reste devant lui. Bien content tous les 2 (enfin je crois) à l'arrivée on se serre la main sitôt la ligne franchie.

Ah ben là, on se comprend ...