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MDS : triste nouvelle
Publié:
29 Mars 2007, 16:31
par Karllieb
Repris sur le forum de Bruno heubi -
http://www.i-services.net/membres/forum ... ge_index=0
Communiqué du MDS
C’est avec beaucoup de tristesse que Patrick Bauer, directeur de course, ainsi que toute l’organisation du MARATHON DES SABLES vous informent du décès du Français M. Bernard Julé, D53, aujourd’hui le 29.03.07 à 06h35.
Ses compagnons de tente l’ont retrouvé inanimé à 6H30 ce matin. L’équipe médicale, appelée d'urgence, n’a pu que constater le décès.
Pendant toute la course Bernard Julé n’a pas eu à se rendre en consultation médicale et son dossier médical ne présentait aucun facteur de risque.
Selon ses camarades de tente, Bernard a mené une bonne course depuis le début, terminant la longue étape de 70.5km en bonne condition. A 3H30 ce matin Bernard s’est réveillé pour les accueillir.
Patrick Bauer, l’ensemble de l’organisation ainsi que les coureurs présentent leurs plus chaleureuses condoléances à sa famille et à ses proches.
Une minute de silence a été observée sur le bivouac.
Karllieb
Publié:
29 Mars 2007, 16:38
par Say
Là ce n'est vraiment pas drôle. Mes condoléances à sa famille. On est là pour prendre du plaisir en courant, pas se tuer.
A+, tristement
Publié:
29 Mars 2007, 17:21
par chorizo13
mes pensées vont à la famille et aux amis de ce coureur, décédé en pratiquant sa passion.
triste, triste, triste.....
Publié:
29 Mars 2007, 19:07
par agnès78
Une grande pensée à la famille et aux amis...
Je suis de tout coeur avec eux.
Une petite pensée pleine d'émotions pour Bernard, là où il est...
agnès_très_triste
Publié:
29 Mars 2007, 21:12
par gdraid
Adieu Bernard Julé.
Sincères condoléances à la famille.
Je partage avec beaucoup d'émotion, la douleur de tous les proches, famille et amis de ce coureur passionné.
Jean-Claude
Publié:
29 Mars 2007, 22:04
par JLW
Triste nouvelle qui me touche d'autant plus que je suis de très pres ce MDS cette année avec la participation de l'équipe Everest en Sable. Sincères condoléances à toute la famille de ce coureur qui était sans aucun doute un grand passionné de la CAP et de l'Ultra comme la plupart d'entre nous.
Publié:
30 Mars 2007, 05:09
par titifb
"
Guidé par la fragilité et la candeur du petit prince, il finit par découvrir un puits dans le désert. Peu après, le petit prince lui explique que ça fait presque un an qu'il est arrivé sur terre, tout près de là. Il lui apprend aussi que le lendemain, il doit rentrer sur sa planète pour s'occuper de sa fleur dont il se sent responsable. En compagnie de l'aviateur, le petit prince revient sur le lieu exact où il était arrivé sur Terre et attend qu'un « éclair jaune » le touche à la cheville. Puis, « il tombe doucement comme tombe un arbre ». "
Le "marchant" de sable est passé...
Publié:
30 Mars 2007, 07:49
par cigaloun dupuy
bonjour
bien triste nouvelle effectivement
Publié:
30 Mars 2007, 08:21
par chtigrincheux
Terrible et foudroyante nouvelle ,il est parti comme il a vécu
Plaindre ceux qui restent ,les aider à reconstruire autour du gouffre qui viens de se former en eux
Quel merveilleux bouquet final que de terminer au creux de sa passion
Publié:
30 Mars 2007, 08:23
par BERDAGUER
En effet bien triste nouvelle, toutes mes condoléances à sa famille et à ses amis de course
Nous ne pensons pas que cela peu éventuellement nous arriver hélas, nous faisons tous du sport pour le plaisir et non pour cette issue fatale
Pensons à tous nos camarades de course comme Bernard JULE qui sont partis pendant une épreuve
Courir un marathon est-il dangereux pour la santé ?
Publié:
30 Mars 2007, 11:43
par titifb
Suite au décés de Bernard Jule, j'ai fait le tour des sites qui parlaient des risques auxquels s'exposaient les coureurs de marathon. Le premier mort "médiatique" serait-il Philippidès qui meurt d’épuisement en 490 avant JC après avoir parcouru 40 kilomètres...?
Nous, comme le dit bien Colimaçon : "
On est là pour prendre du plaisir en courant, pas se tuer".
A lire :
Courir un marathon est-il dangereux pour la santé ?
http://www.hosr.ch/article.php3?id_article=127
Courir un marathon est-il dangereux pour la santé ?
Publié:
30 Mars 2007, 11:44
par titifb
Suite au décés de Bernard Jule, j'ai fait le tour des sites qui parlaient des risques auxquels s'exposaient les coureurs de marathon. Le premier mort "médiatique" serait-il Philippidès qui meurt d’épuisement en 490 avant JC après avoir parcouru 40 kilomètres...?
Nous, comme le dit bien Colimaçon : "
On est là pour prendre du plaisir en courant, pas se tuer".
BERDAGUER a écrit:En effet bien triste nouvelle, toutes mes condoléances à sa famille et à ses amis de course
Nous ne pensons pas que cela peu éventuellement nous arriver hélas, nous faisons tous du sport pour le plaisir et non pour cette issue fatale
Pensons à tous nos camarades de course comme Bernard JULE qui sont partis pendant une épreuve
Berdaguer a raison, et il y en a plus qu'on ne croit...
A lire :
Courir un marathon est-il dangereux pour la santé ?
http://www.hosr.ch/article.php3?id_article=127
Une autre info
Publié:
30 Mars 2007, 13:20
par Karllieb
Sur le même sujet, voici un article paru il y a quelques temps sur la mort subite du sportif. En résumé (si je comprend bien tout... ), il y a toujours des facteurs de risques associés à un accident cardio-vasculaire et une pathologie sous-jacente. L'effort, en temps que tel, n'est donc pas le facteur unique de la mort subite.
PARTICULARITÉS DE LA CORONAROPATHIE CHEZ LE
SPORTIF.
J. Machecourt, Service de Cardiologie et Urgences Cardiologiques,
CHU Grenoble, France.
Si le sujet sportif présente un taux d’accident cardio-vasculaire (infarctus du
myocarde ou mort subite) plus bas que le sujet non sportif ou sédentaire, le
risque de survenue d’un accident cardiaque augmente transitoirement au cours
ou au décours immédiat d’un effort sportif. Ces accidents cardiaques du sportif
ont toujours frappé l’esprit, d’autant plus dramatiques qu’ils sont le plus souvent
inauguraux chez un patient en pleine santé jusque-là.
- Fréquence de survenue : l’étiologie coronaire est rare avant 30 ans, parfois
secondaire alors à une atteinte non athéromateuse (pont myocardique sur l’IVA,
dissection coronaire à l’effort, certaines anomalies congénitales). C’est entre 45
et 60 ans que le nombre d’accidents est le plus élevé. On peut estimer que 5 à
6 000 patients font un infarctus du myocarde en France pendant un effort
sportif, 75 000 par an aux États-Unis conduisant à 25 000 décès annuels.
- L’accident coronaire est le plus souvent inaugural mais dans 30 % des cas
environ, on retrouve, souvent rétrospectivement, douleurs thoraciques litigieuses
dans les jours ou semaines précédant l’accident.
- Les circonstances de déclenchement à l’effort : très rarement il s’agit d’un
effort intense et bref chez un sportif de haut niveau. Beaucoup plus souvent
l’infarctus du myocarde ou la mort subite se déclenchent au cours ou au décours
immédiat d’un effort modéré chez un patient insuffisamment entraîné. Le non
respect des règles élémentaires de préparation en pratique sportive est relevé
chez 30 % de ces patients. Un environnement agressif (froid, haute altitude) est
parfois retrouvé.
- Facteurs de risque cardio-vasculaire : dans toutes les études la présence des
facteurs de risque conventionnel est notée, plus souvent le tabagisme actif que la
dyslipidémie ou encore l’hypertension artérielle ou des facteurs héréditaires.
- Caractéristiques cliniques : ces infarctus d’effort se caractérisent par la
fréquence de trouble du rythme ventriculaire parfois léthaux survenant le plus
souvent dans les minutes qui suivent l’arrêt de l’effort (stimulation sympathique
intense suivie d’une réaction vagale importante, hyperventilation favorisant le
spasme post-effort).
- Physiopathologie et données coronarographiques : à la phase aiguë de
l’accident coronaire, une thrombose occlusive de l’artère est le plus souvent
retrouvée à la coronarographie d’urgence.
Cet examen doit être réalisé systématiquement pour tout infarctus ou mort subite récupérée lors du sport après transfert par le SAMU directement en salle de Cardiologie Interventionnelle. Il s’agit
d’un accident de fracture de plaque tout à fait habituelle. Une particularité au
décours d’un accident coronaire est de constater souvent des lésions coronaires
modérées voire minimes sinon des coronaires angiographiquement normales ou
subnormales. L’échographie endocoronaire démontre alors le plus souvent une
fracture localisée sur une plaque d’athérome. Parfois on note l’existence d’un pont myocardique avec en aval présence
d’un thrombus (occlusif ou non).
Au total même si l’environnement de survenue de l’accident est différent, la
maladie coronaire du sportif ne se différencie pas fondamentalement, dans la
majorité des cas, de la maladie coronaire générale, dont elle représente alors
souvent la première manifestation.