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Comment faire pour supporter la mort d'un proche

Le sport n'apporte pas toutes les réponses.

Parle avec des gens que tu aimes et en qui tu as confiance.

Bonne soirée

wahou, la on aborde un sujet serieux et extremement delicat, ca change des questions sur les chaussures...
Comme le dit Baobab ce n'est peut-etre pas le meilleur endroit pour trouver des reponses a ce sujet.
Tout ce que je peux te dire est que je te comprends et compatis pour en etre passe par la trop souvent.
Le sport ne t'apportera surement pas toutes les reponses, tu pourras au mieux y trouver une force morale et un exutoire, mais n'oublies que la peine est plus facile a supporter si on arrive a l'exprimer et a la partager avec ceux qui te sont chers.
Bon courage.

Sois forte dans cette épreuve...

Par rapport à la course à pied, je pense dans les moments difficiles aux êtres qui me sont chers et le moral se substitue aux jambes. Ceci m'a permis de finir mon premier marathon il y a peu.

Dans ton quotidien, à l'école, dans la course à pied, fais le mieux que tu puisses et dis toi que l'être qui t'a quitté serait fier de toi.

Courage

N'hésite pas à faire partager ce moment difficile aux kikoureurs qui seront là pour te soutenir.

Bises

Nicolas

Félicie a écrit:Comment faire pour supporter la mort d'un proche

Il faut surtout pouvoir en parler, ne pas le garder pour toi... Alors si tu as besoin, n'hésite pas.
Je te fais de gros bisous de soutien et d'encouragement.

agnès

Félicie,
j'ai un petit fils de 13 ans, qui fêtait son anniversaire, hier à mon retour de Mauritanie.
Je le verrai demain, et je lui poserai ta question.
Je pense qu'il y répondra mieux que moi.
Je crois en effet qu'il faut en parler avec ceux que tu aimes, et qui t'aiment.
Je suis heureux que tu sois si bien accueillie sur ce forum de coureurs. Mais cela ne m'étonne pas.
Je te communiquerai les réponses de Maxence, mon petit fils dès que possible.
Je t'embrasse très fort.

Jean-Claude
un Papi de 62 ans,
qui marche plus qu'il ne coure.

Félicie a écrit:Comment faire pour supporter la mort d'un proche

Bonjour Félicie
Cela a déjà été dit, mais le plus important est d'en parler.
Ne pas garder la peine pour soit.
Ne pas avoir honte de pleurer si tu en as envie.
Ne pas se sentir idiot, stupide, de montrer ses sentiments.
Foncer tête baissée dans un sport n'apportera pas grand chose à long terme. Cela va t'épuisée, tu sera trés fatiguée, les journées seront longues et iritantes.
Je ne dis pas de ne pas faire de sport, mais pas plus qu'avant (surtout en intensité).
Au risque de me (ou de le) repeter, il faut surtout parler de sa peine, de son ressenti.
Mais parler a qui ? tes proches, amies et amis, par mail ou téléphone, sur des forums où tu te sens bien, en message privés...
Bises à toi
LToro_ki_pense_trés_fort_a_toi
Je cours pour Cyrielle : http://www.association-cyrielle.com

La façon de "supporter" la mort d'un proche peut être très différente suivant la relation que l'on peut avoir avec la mort.

Ma perception des choses est que ce n'est pas la mort en soi qui est un problème, mais juste l'absence de la personne décédée.

J'ai probablement une relation particulière avec la notion de "mort", mais celle ci ne me génère aucune peur ni aucune crainte. On vit, on meurt... c'est comme ça. Ma propre mort est quelque chose que j'ai été obligé d'intègrer et de gèrer depuis longtemps.
Du coup celà impact énormément la relation que je peux avoir avec la mort des "autres". Je crains beaucoup plus le handicap que la mort.

Un certain détachement (et un athéïsme aïgu) font que je ne perçois la mort que comme une disparition physique de la personne. Et le fait de se limiter à cela créé certes un manque dans la relation qu'on pouvait avoir avec la personne, mais ce manque est à peu près le même que si la personne était partie au fin fond de l'Amazonie. C'est juste une absence.

Ensuite il reste le souvenir, les sentiments, la présence... et là c'est très très variable suivant la sensibilité des uns et des autres. Je ne suis pas quelqu'un d'hyper sensible, mais cela n'empêche pas de ressentir des choses dans ces cas là.

DOnc pour en revenir à ta question de départ, et comme cela t'a déjà été dit, il faut pouvoir en parler, échanger, mais sans te "limiter" à des personnes qui vont t'aider à pleurer... Pleurer fait du bien , c'est une façon d'évacuer certaines choses, mais il ne faut pas s'enfermer sans la douleur et la solitude.

En discutant un peu tu verras que pas mal de gens ont des approches et des visions différentes de la mort, et c'est dans ces différences de perceptions que tu trouveras peut-être la vision positive que tu pourras associer à cette disparition.

Une fois que tu l'auras trouvé, l'acceptation de cette disparition te permettra de franchir la pas et de passer à une étape suivante de ta vie.

Mais passer cette étape ne signifie pas oublier...

Si tu veux en discuter en PV n'hésites pas

L'eletron_sérieux_pour_une_fois_!_!_!

je suis tout a fait d'accord avec l'electron
mais personnellement je n'arrive pas a exterioriser les chose ou mes pensées (a part pour rigoler)
donc j'ais opté pour une solution radicale je garde tout pour moi et c'est tres dur par moments
et la seule facon d'y supporter c'est de regarder les etoiles seul en haut d'une montagne
pas tjrs facile et un peu bourru le gars mais bon....
hesite pas en parler felicie cela fait du bien
ne fait surtout pas la meme betise que moi
manu

Salut Félicie,

je pense que les conseils précédents sont tous très bons et je tenais juste te faire part de mon soutien dans ce moment difficile de ta vie.
Ce sont hélas des passages de la vie auquels on ne peut pas échapper.
Mais ça nous permet aussi de nous endurcir une fois la tristesse passée.
Essaye d'en parler même si c'est pas toujours facile (perso j'ai le même soucis que rapace74 et je garde tout pour moi mais c'est pas la bonne solution)
Sinon le temps à la faculté magique non pas de faire oublier les être chers mais d'atténuer la douleur.
Laisse le temps agir même si je sais que c'est facile à dire.
Je te fais de gros bisous et compatie dans ta douleur.
@+

Je suis très souvent confronté par mon travail à la mort d'autrui. Par la force des choses, j'ai peu à peu intégré cette notion, mais je ne veux et ne peux pas penser qu'un jour je ne serai plus là, c'est trop dur ( et j'ai beaucoup trop de choses à voir et à apprendre en plus ! ).
J'ai par contre grand mal à extérioriser le départ de quelqu'un, où le sport est un alors un véritable exutoire.
Chaque fois que je fais une grosse course dans l'année, je l'a fait pas que pour moi, mais aussi pour mes proches qui ne sont plus là : c'est bizarrement lorsque je cours dans ces moments- là que je pense le plus à eux, cela me permet de piocher encore plus dans mes réserves et de me sentir vivant.
Je dis cela mais j'en discute aussi avec mes proches, où le plus difficile reste l'absence soudaine de la personne, même lorsqu'on s'y est préparé.
Bon courage Félicie.

Félicie a écrit:Comment faire pour supporter la mort d'un proche

Bonjour Félicie,
voilà ce que j'ai compris de la part de mon petit fils de 13 ans, d'abord très embarassé par ta question, puis solidaire de ta peine .

- Pleurer toutes les larmes de son corp, cela fait mal, puis soulage curieusement.

- Imaginer ce que nous conseillerait ce cher disparu, s'il était là pour nous le dire, quand on se pose toutes sortes de questions.

- Penser à lui avec amour le plus souvent possible, dire et répéter, à ceux que l'on aime et qui vous aiment, comme il nous manque !

- Ecouter les messages d'amour, de ceux qui nous entourent, et qui épongent avec nous, notre si forte peine.

- Offrir et partager toutes nos actions en cours ou à venir, avec ce cher disparu, et avec ceux présents, et bien vivants, que l'on aime tout autant.
Il en aurait été si fier, et heureux.

- Rester à l'écoute de ceux qui souffrent en silence, ils sont nombreux autour de nous. Les faire bénéficier de notre expérience, si possible, et les rassurer par des mots justes et bons.

Il t'embrasse très affectueusement, et moi aussi, Félicie.

Jean-Claude