aleksou a écrit:Ensuite il y a plusieurs approches à mon avis...
Soit on suit effectivement un tableau de marche avec pour objectif d'être pile dans les temps de passage (et là c'est quasiment anti-logique car il faudra un niveau nettement supérieur pour suivre à la même allure dans les descentes et les montées...)
Soit on gère les allures pour emmener le groupe sur l'objectif final avec donc des changements d'allure adaptés et là, cela demande une grosse expérience personnelle !
Pas si simple...
A+
![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
La consigne qui nous était donnée à Cheverny était d'être régulier sur tout le parcours, et je te rejoins tout à fait sur l'ambiguïté de ce rôle de meneur d'allure, que j'évoque d'ailleurs dans mon récit; je ne suis pas sûr que suivre l'allure dès le départ soit la meilleure stratégie de course, surtout quand les objectifs sont longs; il y a forcément une baisse de régime après 3h 3h-30 de course pour des coureurs qui partent sur une base de 4h et plus.
A Cheverny,compte tenu des consignes, notre rôle en temps que meneur était d'être un repère (un peu comme cette ligne fictive que l'on déplace à la télé sur les épreuves de natation et qui matérialise le record du monde). On a juste intégré le temps nécessaire aux ravitos.
Dès lors, suivre le ballon dès le début assure de faire le temps, à condition de pouvoir effectivement courir tout le marathon à allure constante, ce qui suppose en fait d'avoir un peu de marge.
Accrocher le ballon en route (et la plupart des concurrents avec qui j'ai terminé ne m'ont suivi qu'à partir du 35ème), permet également de terminer sur l'objectif affiché. c'est pour celà que je parle plutôt de repère.
En tant que meneur d'allure officiel, tu ne peux pas t'adapter à chaque coureur, d'autant que tu ne les connais pas (quel est leur niveau d'endurance? peuvent-ils supporter un negative split? supporteront-ils des variations d'allure? etc) donc l'attitude la plus neutre est celle de l'allure constante. Faire le lièvre pour un petit groupe de personnes est une démarche, à mon sens, différente, et certainement plus difficile, car comme tu le dis Alex, il faut non seulement être très à l'écoute de son groupe et disposer d'une très grosse expérience pour pouvoir, en course, adapter son rythme à celui des autres.