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Pour une raison quelconque, blessure par exemple, quelle est la perte de VMA en fonction de la durée de l'arrêt?
Je me demande si on trouve une relation entre les deux.

Aussi, je vous demande:
- Après un arrêt de combien de temps, quelle perte de VMA avez-vous subi ?
- Arrêt total du sport ou poursuite modérée type "footing" ou pratique modérée d'un autre sport ? Essayez de vous caser dans l'une ou l'autre de ces 2 catégories
- Moins (ou égal) ou plus de 45 ans ?

Si j'ai assez de données, j'essaierai de faire un graphique de répartition.
Si vous connaissez un article là-dessus, je suis aussi preneur

CAPCAP a écrit:Pour une raison quelconque, blessure par exemple, quelle est la perte de VMA en fonction de la durée de l'arrêt?
Je me demande si on trouve une relation entre les deux.

Aussi, je vous demande:
Après un arrêt de combien de temps, quelle perte de VMA avez-vous subi ?
Arrêt total ou poursuite modérée type "footing seulement" ? Essayez de vous caser dans l'une ou l'autre de ces 2 catégories

Si j'ai assez de données, j'essaierai de faire un graphique de répartition.
Si vous connaissez un article là-dessus, je suis aussi preneur

Trop de perte à mon goût

C'est le genre de question que j'évite de ma poser en cas d'arrêt :
- Déjà en cas d'arrêt, le stress s'installe du fait de l'addiction au sport alors si encore il faut se poser la question des effets "négatifs" de cette rupture d'entrainement..
- Au contraire, si arrêt il y a, c'est que c'est nécessaire, aussi autant voir le côté positif et reprendre avec optimisme

Désolé, je ne m'arrête jamais. Par contre, +de 60 ans = baisse de 15% et ça diminue....

Quelques éléments de réponse avec mon cas particulier, 45 ans, VMA pas très rapide avant blessure (estimée dans les 15 sur un demi-cooper artisanal fait quelques semaines plus tôt), FCM 180, je courrais 3 ou 4 fois par semaine pour environ 45km.

Je me suis blessé au genou en décembre dernier, j'ai arrêté toute activité physique pendant 2 mois.
Puis j'ai repris tranquillement en commençant par un peu de home-trainer, puis 1 à 2 fois par semaine de course essentiellement en EF. Je n'ai pas encore pu reprendre les rythme/qualité d'entrainement que j'avais auparavant, mon genou n'est pas en état.

Je n'ai pas refait de test de VMA depuis, mais sur des parcours connus, j'ai pris au moins +10 pulsations par minute et 30s à 1mn plus lent au km et sans pouvoir atteindre les distances que je faisais auparavant.

J'imagine que ça serait différent pour quelqu'un de plus jeune, plus entraîné, ou qui pourrait reprendre plus rapidement un entrainement qualitatif sans trainer des "séquelles".

Dans mon cas ce n'est pas fini, je dois me faire opérer en septembre, donc il y aura de nouveau une coupure de plusieurs mois. Au mieux je pense pouvoir commencer à recourir en décembre/janvier, soit 1 an après.

Salut Cap Cap,

Je pense que la perte de VMA varie aussi beaucoup si tu peux continuer à trottiner un peu et/ou si tu peux pratiquer d'autres sports que la cap.

Dans mon cas, devant actuellement subir un décubitus dorsal strict d'au moins 4 semaines, j'ai trouvé ceci :
"Dès les 3 premières semaines, survient une désadaptation massive à l’effort avec une perte de 25 % de la capacité maximale Aérobie (VO² max)."

Suite à l'UTCAM et les vacances qui se profilaient, j'ai arrêté complètement pendant 2 mois (mi Juin à mi début août). J'ai remplacé la CAP par le farniente et la bouffe à volonté !!!!

J'ai un très petit niveau mais je pense tout de même subir une perte de VMA énorme. Je n'ai pas les chiffres mais je le ressent fortement suite à la reprise de l'entrainement il y a 2 semaines (4j/semaine).

Les symptômes (pour info j'ai 43 ans):

- Grosses courbatures la 1ère semaine, maintenant ça va mieux
- Même si ce n'est pas fiable, garmin connect m'indique une VO2Max à 46 alors qu'avant j'étais à 52
- Incapable de tenir l'EF, avant j'étais en EF aux alentours de 6'30 7'00, maintenant c'est au dessus de 7'00 (mais ça s'arrange un peu j'ai l'impression)
- Très grosses difficultés sur les séances de fractionnés.
- Le mental n'est plus ce qu'il était, j'ai arrêté une séance de fractionné au 3ème 1000m alors que je devais en faire 7 ...
- La 1ère semaine s'est faite sans aucune envie. Heureusement maintenant l'envie est revenue comme avant, ouf

Bref c'est très compliqué de retrouver son niveau, quel qu'il soit, j'en chie sincèrement. Mais au final je ne regrette pas d'avoir passé 2 mois en mode gras, ca fait quand même vachement du bien de se lâcher, vivement l'année prochaine

Un paramètre important : l'âge de la personne. C'est plus pénalisant après 50 ans qu'avant 40 ans.
L'ancienneté de pratique sportive peut aussi avoir une influence.

Merci pour vos retours
Très bonne remarque de Bikoon, du coup j'ai précisé dans le 1er message "footing ou autre sport"
Marathonnerre , je suis d'accord avec toi, mais est-ce pertinent de diviser le futur "échantillon représentatif" encore en 2, moins et plus de 45 ans? J'ai peur de rendre les données difficiles à exploiter. Enfin, je peux toujours demander la catégorie d'age, je verrai si je m'en sers.
Galaté57, si tu as des expériences de ce type par le passé, et donc qui ne te stresse plus, tu peux répondre. Si tu es actuellement blessé, tu peux tout à fait ne pas vouloir

***

Sur base de mes lectures, il semble qu'il faille multiplier par deux le temps de l’interruption de toute activité physique pour obtenir le temps de la récupération de la condition physique (ex. arrêt d'1 mois, récupération de 2 mois). Personnellement, j'ai 64 ans et j'ai compris que je n'avais pas intérêt à pratiquer des coupures annuelles. Jamais de blessure, mais j'écoute mon corps. Je pratique la CAP principalement et le vélo me permet de récupérer en douceur.

CAPCAP a écrit:Merci pour vos retours

Galaté57, si tu as des expériences de ce type par le passé, et donc qui ne te stresse plus, tu peux répondre. Si tu es actuellement blessé, tu peux tout à fait ne pas vouloir

Des arrêts (plusieurs semaines de suite) j'en ai connu sur les bientôt quarante années de sport.
Sans faire dans la nostalgie ou le rejet de l'évolution des moyens et des mentalités, je viens d'une école où l'on m'a enseigné l'écoute de soi avant de chercher la performance ou le podium.
Du fait de mon addiction aux sports (CAP/vélo/natation) et surtout un perpétuel besoin de me "bouger" a toujours été source de malaise pendant ces longues périodes de repos forcés.
Mais, les différents entraineurs que j'ai connu, m'ont surtout fait comprendre qu'un bon repos est complémentaire d'un entrainement et qu'il ne fallait pas pendant ses périodes penser à la reprise (plus facile à dire qu'à faire ) au risque de se faire encore plus mal.

Aussi, l'idée de calculer sa "dégradation" me semble pas une bonne idée.

Bien d'accord sur le fait que les coupures hivernales ne font que créer des problèmes. Il faut des mois pour retrouver son volume d'entraînement puis son niveau, et ce, au prix de petites blessures que l'on ne faisait plus. J'en viens même à remettre en cause l'affûtage, dans une certaine mesure : plus d'un jour de repos et la FC au repos comme à l'effort grimpe en flèche tandis que la VFC chute. Mes meilleurs résultats en compétition ? Une inscription de dernière minute après une semaine d'entraînement normale, ou une prise de conscience le vendredi que le trail a lieu le samedi et non le dimanche. Maintenant, il faut voir dans les blessures un mal nécessaire : le corps se déconstruit pour se reconstruire plus fort. Et les opérations ont aussi pour but d'aller mieux après. Donc il n'y a rien à redouter.

Une réponse scientifique à la question prise dans un bouquin; la VMA baisserait de 8% après le premier mois d'activité, pour atteindre 15% après 4 mois.

J'imagine que ça varie selon les individus, les âges etc...

Source: https://www.amazon.co.uk/Running-Scienc ... 172&sr=8-6

***

Un meilleur marqueur de la performance en trail long (au dessus de 3h) serait surtout la différence entre le seuil aerobie, le seuil lactique et la FC max. Plus le seuil lactique sera haut en fréquence cardiaque, plus l'endurance sera optimisée. La VO2 finalement c'est pas un indicateur fondamental dans la prévision de la performance dans notre activité.