Tekrunner a écrit:QuentinDRDC a écrit:Si tu ne perds pas de poids du tout en avalant que de la malto et de l'eau, cela peut signifier que tu as trop bu (attention à l'hyponatremie), ou encore que tu as maintenu une glycémie et des reserves de glycogène suffisants pour que ton organisme se sente obligé de stopper la lipolyse, voir de restocker du triglycéride.
En général on s'en rend quand même compte facilement si on boit trop en course, vu qu'on se met à pisser toutes les 30 mins (je sais de quoi je parle, ça m'arrive régulièrement quand les températures sont basses). Et si on a suffisamment de sodium dans ce qu'on boit, l'hyponatrémie est à peu près impossible. J'ai un peu de mal à imaginer un coureur qui se donne réellement et qui arriverait à ingérer plus de calories qu'il n'en dépense. Si on pouvait arriver facilement à s'alimenter assez pour ne pas avoir besoin de lipolyse sur effort long ce serait plutôt une bonne chose!
En général peut-être. Cependant, l'hyponatrémie associée à l'exercice semble être une réalité même sans production excessive d'urine.
Le document qui me semble le plus complet sur le sujet (désolé, très long et en anglais, mais la source me semble assez fiable:
http://bjsm.bmj.com/content/49/22/1432Un peu plus digeste:
https://ultrarunning.com/featured/the-basics-on-hyponatremia/Pour les non anglophones, si ça peut aider, voici ce que j'ai cru comprendre (je ne dispose ni des compétences scientifiques ni de la profondeur de vocabulaire dans la langue de Shakespear pour être certain de mon interprétation):
- Une hyponatrémie non symptomatique (concentration de sodium dans le sang inférieure à 135mg/L) est présente chez une proportion significative de participants à l'issue d'épreuves de longueur supérieure au marathon.
- L'hyponatrémie sévère est plus rare, mais bon, l'hyponatrémie sévère est potentiellement mortelle (oedème cérébral).
- Globalement les deux principaux facteurs sont la consommation excessive de fluide et la production d'hormones AVP qui diminuent la sécrétion d'urine. => l'absence d'urine excessive n'est pas une garantie qu'on ne boit pas trop, c'est même presque un facteur augmentant le risque.
- d'après les médecins, un poids en augmentation ou stable durant une épreuve d'endurance longue est un signe clair de sur-hydratation.
D'où mon commentaire considérant qu'une perte de poids légère n'est pas signe d'hydratation ratée.
Concernant le carburant musculaire, il m'avait semblé avoir lu qu'il était assez improbable de tenir une épreuve de plusieurs heures intégralement sur le glycogène stocké et les glucides ingérés, mais j'ai pu mal interpréter ce que j'ai lu, et je n'accorde pas forcément la même confiance aux sources que j'ai consulté jusqu'ici sur ce sujet qu'à celles mentionnées plus haut pour l’hyponatrémie.
Si je me trompe, n'hésitez pas à me corriger, je suis toujours content d'apprendre.
Mais bon, on s'écarte progressivement du sujet (la malto), sur laquelle d'ailleurs je n'ai pas d'opinion particulière, n'étant pas encore concerné : pour l'instant j'augmente très progressivement les temps de courses, je n'en suis même pas au marathon à titre personnel, et je peux encore me contenter de l'eau claire + quelques trucs sucrés en cours de route (de simples bonbons ou abricots secs en très faibles quantités, ça me convient bien pour l'instant). Pas dis du tout que je ne doive pas changer d'approche sur du plus long (en rando pas besoin, mais en rando même sportive, on tape pas aussi fort dans la machine et on fait des pauses pour manger un bout), raison pour laquelle je suis ces discussions avec intérêt.