Maintenir l'intensité pendant une "coupure" relative
Publié: 10 Sep 2014, 06:08
Hier soir je suis tombée sur un article d'un magazine américain de trail, où il était dit qu'en cas de coupure relative, il valait mieux privilégier l'intensité plutôt que la fréquence ou la durée des séances.
Bien sûr, ça ne concerne pas les cas de coupures pour blessures ou maladies graves, je pense plutôt aux coupures programmées de fin de saison, les périodes de fatigue ou de baisse de motivation. C'est dû notamment à la baisse très rapide de la VO2max en cas de sous-entrainement, du volume sanguin, de l'épaisseur des parois du coeur etc...L'écroulement est très rapide mais le retour peut être très long.
Le papier de vulgarisation ici:
http://www.roy-stevenson.com/retraining.html
le papier scientifique d'origine ici:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2692122
C'est une vieille étude, pour vous c'était peut-être évident, mais je n'avais pas réalisé que c'était aussi important. Je pensais que si on était fatigué par exemple, ou pas d'envie, c'était déjà pas mal de faire des séances d'endurance, en attendant que ça revienne. En fait non, il vaut mieux faire beaucoup plus court et plus intense, même si c'est beaucoup moins fréquent qu'en période normale.
Maintenant ça me semble évident, parce que je vois bien que faire des séances tranquilles pendant des mois m'a fait quasiment tout perdre petit à petit (enfin...pas la solidité des tendons ou ce genre de choses, mais aérobiquement parlant j'entends), tandis que depuis que j'ai repris des séances plus dynamiques, je suis beaucoup moins fatiguée, je sens que mes capacités respiratoires par exemple sont bien meilleures, même dans ma vie de tous les jours.
Pour les blessés, j'imagine qu'il faut garder du vélo très dynamique aussi, par exemple.
Je pense que ça se rapproche des conseils souvent donnés pour les deux dernières semaines avant un marathon par exemple: ne pas supprimer les séances intensives, mais les raccourcir un peu et surtout réduire le volume total.
Bien sûr, ça ne concerne pas les cas de coupures pour blessures ou maladies graves, je pense plutôt aux coupures programmées de fin de saison, les périodes de fatigue ou de baisse de motivation. C'est dû notamment à la baisse très rapide de la VO2max en cas de sous-entrainement, du volume sanguin, de l'épaisseur des parois du coeur etc...L'écroulement est très rapide mais le retour peut être très long.
Le papier de vulgarisation ici:
http://www.roy-stevenson.com/retraining.html
le papier scientifique d'origine ici:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2692122
C'est une vieille étude, pour vous c'était peut-être évident, mais je n'avais pas réalisé que c'était aussi important. Je pensais que si on était fatigué par exemple, ou pas d'envie, c'était déjà pas mal de faire des séances d'endurance, en attendant que ça revienne. En fait non, il vaut mieux faire beaucoup plus court et plus intense, même si c'est beaucoup moins fréquent qu'en période normale.
Maintenant ça me semble évident, parce que je vois bien que faire des séances tranquilles pendant des mois m'a fait quasiment tout perdre petit à petit (enfin...pas la solidité des tendons ou ce genre de choses, mais aérobiquement parlant j'entends), tandis que depuis que j'ai repris des séances plus dynamiques, je suis beaucoup moins fatiguée, je sens que mes capacités respiratoires par exemple sont bien meilleures, même dans ma vie de tous les jours.
Pour les blessés, j'imagine qu'il faut garder du vélo très dynamique aussi, par exemple.
Je pense que ça se rapproche des conseils souvent donnés pour les deux dernières semaines avant un marathon par exemple: ne pas supprimer les séances intensives, mais les raccourcir un peu et surtout réduire le volume total.