Marcher vite, courir lentement...
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Bonjour à toutes et tous,
Je viens de boucler mon quatrième trail court de l'année et à chaque fois, j'ai été surpris par mes bons et mes mauvais moments.
Je m'explique. Je randonne peu et jamais avec des randonneurs aguerris donc je ne suis pas, en théorie, un bon marcheur. De plus je suis un gabarit assez lourd (plus souvent proche des 90 kg que des 85). Et pourtant, plus les côtes sont raides et plus je suis facile par rapport aux coureurs de fond de classement qui m'entourent.
En trail, sur les 3 ou 4 km de plat pour sortir des villages, quand le peloton s'étale, je me retrouve au fond avec les autres coureurs lents de mon niveau (les poireaux quoi). Je m'y sens d'ailleurs tout à fait à ma place tant qu'il s'agit de trotter mais dès que ça grimpe, je me retrouve à ronger mon frein car je marche objectivement beaucoup plus vite qu'eux. Je grimpe bien plus vite, même en m'économisant. Je regagne des dizaines de places que je reperds dès que c'est un peu plat et que tout le monde repasse au trot.
N'est-ce pas un peu paradoxal ? je devrais avoir du mal à hisser ma carcasse dans les côtes et pourtant quand il s'agit de pousser sur les cuissots, je peux me remonter des files entières de coureurs (marcheurs). Hier c'était flagrant. Sur la dernière montée, un gars sur deux s'arrêtait pour mourir alors que franchement j'étais hyper facile, aussi bien dans les jambes que dans le souffle.
Je me demandais alors si il n'y avait pas moyen de tirer un peu plus profit de cet avantage. J'aimerais bien arriver un peu plus tôt et un peu moins en vrac pour pouvoir m'attaquer à plus long. Qu'en pensez-vous ?
Je viens de boucler mon quatrième trail court de l'année et à chaque fois, j'ai été surpris par mes bons et mes mauvais moments.
Je m'explique. Je randonne peu et jamais avec des randonneurs aguerris donc je ne suis pas, en théorie, un bon marcheur. De plus je suis un gabarit assez lourd (plus souvent proche des 90 kg que des 85). Et pourtant, plus les côtes sont raides et plus je suis facile par rapport aux coureurs de fond de classement qui m'entourent.
En trail, sur les 3 ou 4 km de plat pour sortir des villages, quand le peloton s'étale, je me retrouve au fond avec les autres coureurs lents de mon niveau (les poireaux quoi). Je m'y sens d'ailleurs tout à fait à ma place tant qu'il s'agit de trotter mais dès que ça grimpe, je me retrouve à ronger mon frein car je marche objectivement beaucoup plus vite qu'eux. Je grimpe bien plus vite, même en m'économisant. Je regagne des dizaines de places que je reperds dès que c'est un peu plat et que tout le monde repasse au trot.
N'est-ce pas un peu paradoxal ? je devrais avoir du mal à hisser ma carcasse dans les côtes et pourtant quand il s'agit de pousser sur les cuissots, je peux me remonter des files entières de coureurs (marcheurs). Hier c'était flagrant. Sur la dernière montée, un gars sur deux s'arrêtait pour mourir alors que franchement j'étais hyper facile, aussi bien dans les jambes que dans le souffle.
Je me demandais alors si il n'y avait pas moyen de tirer un peu plus profit de cet avantage. J'aimerais bien arriver un peu plus tôt et un peu moins en vrac pour pouvoir m'attaquer à plus long. Qu'en pensez-vous ?