Kikourou.net

Bonjour,

Dans la cadre d'études personnelles je recherche quelques avis sur le mental et la course à pied en général (course sur route, piste, trail long, trail court...).

Pensez que le mental influx sur la performance ?
Pour vous la performance est elle simplement liée à des éléments physiologiques ?

Merci d'avance pour vos réponses (précisez votre discipline ).

Julesgellaerts77 a écrit:Bonjour,

Dans la cadre d'études personnelles je recherche quelques avis sur le mental et la course à pied en général (course sur route, piste, trail long, trail court...).

Pensez que le mental influx sur la performance ?
Pour vous la performance est elle simplement liée à des éléments physiologiques ?

Merci d'avance pour vos réponses (précisez votre discipline ).

C'est assez large comme question ...
Pour ma part (coureur de trail et pratiquant de hockey subaquatique) je pense que c'est évident que le mental influe énormément sur les résultats.
Je le retrouve de façon décuplée dans le hockey subaquatique qui se joue en apnée. Le mental a une influence énorme sur nos performances en apnée, je le vois chaque semaine à l'entrainement ...

A l'entrainement j'ai un mental plus ou moins friable.
Avec un dossard sur le dos, c'est tout le contraire.

Pour ma part, je dirais que le mental fais tous et permets d'atteindre des objectifs et des situations physiques que l'on pourrait ne pas soupçonner. Lorsque la motivation n'est plus au rdv ou que la fatigue se fait ressentir....c'est le mental qui fera avancer la machine et qui fais la différence. Je dirais que cela me parait d'autant plus vrai si l'effort physique est de longue durée.

Un bon mental peut permettre d'exploiter à fond les capacités physiques (mais à un moment, si on peut plus, on peut plus...) et je crois qu'un mental défaillant peut tout autant pousser à l'abandon qu'un physique défaillant...

En escalade, on mesure bien l'effet du mental quand on grimpe en tête ou en second, et elle peut être non négligeable !

Julesgellaerts77 a écrit:Bonjour,

Dans la cadre d'études personnelles je recherche quelques avis sur le mental et la course à pied en général (course sur route, piste, trail long, trail court...).

Pensez que le mental influx sur la performance ?
Pour vous la performance est elle simplement liée à des éléments physiologiques ?

Merci d'avance pour vos réponses (précisez votre discipline ).

Avant de poser ta question, as-tu pensé à "interroger le site" en utilisant la fonction "recherche", puis à lire les réponses - très nombreuses - sur le sujet et à "décanter" un peu le-dit sujet ? On ne peut pas le faire à ta place, tu le sais ...

Spir a écrit:En escalade, on mesure bien l'effet du mental quand on grimpe en tête ou en second, et elle peut être non négligeable !

Pour avoir pratiquer ce sport à un trés bon niveau, l'implication psychologique en escalade quand tu à le choix entre réussir une perf en sautant un point d'assurage avec le risque de 20 mètres de chute avec chute au sol n'a que peu de rapport avec la course à pied où question mental le risque est quasiment nulle.

Bonjour,

Qu'est-ce que tu entends par "Le mental" ? Et peux-tu nous en dire un peu plus sur "le cadre d'études personnelles" ?
Perso ça m'aiderait pour tenter une réponse.
Merci.

François

mental : bière à l'arrivée

Elcap a écrit:mental : bière à l'arrivée

+1
Bien d'accord avec Elcap !!

François de Les Bauges a écrit:Bonjour,

Qu'est-ce que tu entends par "Le mental" ? Et peux-tu nous en dire un peu plus sur "le cadre d'études personnelles" ?
Perso ça m'aiderait pour tenter une réponse.
Merci.

François

+1
Le "mental", c'est vague...C'est vaste comme notion...

Julesgellaerts77 a écrit:Bonjour,

Dans la cadre d'études personnelles je recherche quelques avis sur le mental et la course à pied en général (course sur route, piste, trail long, trail court...).

Pensez que le mental influx sur la performance ?
Pour vous la performance est elle simplement liée à des éléments physiologiques ?

Merci d'avance pour vos réponses (précisez votre discipline ).

En attendant les précisions de Julesgellaerts77 il me semble évident que le mental influx sur la performance.
Alors après ca peut prendre différente forme suivant l'épreuve préparée et l'objectif à atteindre (gagné, finir dans un temps donné, finir tout court....)
Ce mental dans des épreuvres longues peut aider ou pas à passer les coups de moins bien, les doutes (qu'est ce j'fous là)

the_hokeyeur a écrit:Je le retrouve de façon décuplée dans le hockey subaquatique qui se joue en apnée ...

Yes !!! une nouvelle épreuve à rajouter dans le carnet d'entrainement...

autre hockey : sur glace, gazon, ..... ???

PhilKiKou a écrit:

the_hokeyeur a écrit:Je le retrouve de façon décuplée dans le hockey subaquatique qui se joue en apnée ...

Yes !!! une nouvelle épreuve à rajouter dans le carnet d'entrainement...

autre hockey : sur glace, gazon, ..... ???

C'est très bon pour le souffle

Free Wheelin' Nat a écrit:Le "mental", c'est vague...C'est vaste comme notion...

Peut-être peut-on donner notre idée de ce que recouvre ce mot, non?

Pour moi le mental, c'est... c'est... c'est une bonne question...

C'est ce qui fait qu'on pète la forme après avoir monté 2200mD+ de nuit sous la pluie au milieu de 2662 participants au GRR, alors qu'il reste encore bien 140km devant

C'est ce qui a poussé 2 amis à finir les Mascareignes en 2011, en se soutenant l'un l'autre.
Et c'est ce qui leur a manqué en même temps quand ils ont jeté l'éponge au Bourbon l'an suivant

Est-ce ce qui faisait que je croyais très fort au fond de moi que je finirai ce 1er marathon, il y a déjà 13ans?

Une force dans la tête.
Qui pousse à aller plus loin, un peu plus loin, encore un peu plus loin, malgré la fatigue, la lassitude, voire la douleur. Et même quand les endorphines ont fondu comme neige.

On pourrait tout simplement parler de motivation alors?
Motivation et gestion savante de la fatigue du système nerveux central?

Mon premier ultra a été terminé grâce à ça: une motivation à tout casser malgré la douleur à un pied qui m'a tenue à peu près 25h sur 29. Si j'avais eu un flingue, le toubi qui m'a dit d'arrêter la course aux Contamines ne serait plus là
Physiquement j'étais suffisamment bien pour n'avoir finalement qu'un facteur à "gérer", la météo a aidé aussi.

Plus compliqué, il un an : pas la même motivation déjà , n'étant pas sûre 15 j avant de pouvoir le courir. Je m'étais donc "désengagée" en quelque sorte, histoire de ne pas trop souffrir en cas de non participation.
Ensuite une addition de facteurs gérables individuellement mais pas conjoints, à savoir le froid/ l'humidité ET la douleur (sur un genou pas habitué à la boue...). Sans compter une fatigue accumulée auparavant due à , antérieurement, une mutiplication de 40km avec beaucoup de route en plus.
Là je n'ai plus rien compris , pas du tout préparée à ça... Tout en continuant à trouver magnifiques les paysages traversés juste avant l'abandon...



Mon dernier ultra, encore différent des autres côté "mental"... Absolument pas la rage du premier, juste une confiance en moi apparemment à son apogée, et surtout, un bonheur absolu à être là. Juste là.
Pas décidée du tout à me laisser perturber par quoi que ce soit. Avec un physique au top.

Bref, il est évident que la perf et le "mental" sont liées!
Il a plein de bouquins qui traitent du sujet d'ailleurs...
Chacun doit pouvoir mettre en oeuvre ses propres stratégies pour pouvoir garder cette motivation suffisante pour pallier à tout pépin, baisse de régime, sans trop de casse. A condition justement de ne pas partir fatigué...