le test d'effort ....
Publié: 14 Juin 2012, 19:55
La problématique du test de l'effort est régulièrement abordée ....
Alors lançons un post spécifique
Dois-je ou non faire un test d'effort ?
Utile , indispensable , ou un brin superficiel si je suis déjà un compétiteur aguerri ?
Autant de questions tout à fait légitime ... !
A mon sens un test d'effort clinique est INDISPENSABLE de sportif débutant au compétiteur déjà aguerri pour valider sa santé sur la plan cardiovasculaire et souhaitant aller plus loin dans l'optimisation de sa préparation physique tout
Réaliser en milieu clinique avec un protocole précis c'est solliciter l'organisme à monter le plus haut possible en intensité , par palier, avec un contrôle médical .... eh oui en milieu clinique un médecin sera présent (à chacun son job !!)
On appelle cela en terme un peu "pompeux" une exploration fonctionnelle cardiaque maximale .
Différents marqueurs seront pris en compte :
>> l' enregistrement de l’activité cardiaque en continu
>> la tension artérielle aux paliers
>> la mesure de la lactatémie qui est le reflet de la différence entre la production d'acide lactique par le muscle à l'effort et la consommation de cet acide par les autres organes , pour faire court lorsque la production dépasse la consommation on marque le seuil 2 anaérobie
>>la mesure des échanges gazeux, avec une possible exploitation pour déterminer le seuil anaérobie dit ventilatoire ... cette méthode est la plus utilisée ... mais elle date un peu puisqu'elle a été mise au point il y a un peu plus de 30 ans par l'ami WASSERMAN qui partait du postulat que le point de rupture de linéarité de la courbe FC et celle du volume de CO2 rejeté (VCO2) correspondait à cette frontière physiologique entre le travail strictement aérobie avec celui mobilisant pour partie la filière anaérobie avec sa production d'acide lactique
bof bof .... aujourd'hui le concept séduisant ne fait plus trop recette , certains s'interrogeant sur cette relation seuil ventilatoire et seuil lactique ....
>> le point de rupture dans la linéarité des courbes FC et puissance
.... bon là cela semble simple mais en réalité bof bof ....la méthode Conconi n'est pas toujours évidente car la rupture pas forcément simple à trouver !!!
Sur ces 3 derniers marqueurs à mon sens le mieux est de croiser les données pour déterminer la valeur des seuils qui reste une donnée à géométrie légèrement variable ....
On ne travaille pas comme un chef d'orquestre avec son organisme où la moindre fausse notre plomberait la symphonie ....
Avec le corps humain il faut savoir s'adapter tel jour on va jouer en sol majeur tel autre en sol mineur ....
Un indicateur non miraculeux ...
Bon ne pas penser non plus que le test clinique est la solution miraculeuse car il a un inconvénient non négligeable : celui d'être assez peu identique à la spécificité du terrain, , ou même lorsque le support du test est éloigné de la pratique du compétiteur comme pour un traileur ou un skieur ( alpiniste ou fond).
Ainsi pédaler à puissance maximale sur un HT ou même son propre vélo avec un masque sur le nez peut être assez distant du même effort réalisé en plein air
Voilà pourquoi, il est très intéressant de programmer pour des athlètes Elite en parallèle des tests de terrain, complémentaires des tests de laboratoire. En effet, les tests de terrain présentent le gros avantage de tester le sportif dans son environnement naturel
*************************
précaution avant le test
Souvent les labos disent : repos la veille ....
Je serai plus modéré .... perso je recommande de se préparer à son test comme pour un competition de courte distance ....
Donc on structure le test pour le placer en fin d'un microcycle d'affutage avec une courte séance de déblocage la veille
Sur le plan de la préparation physique quels enseignement va-t-on en tirer ?
A partir de la détermination des deux seuils ( aérobie et anaérobie) on va pouvoir déterminer des zones cibles d'entrainements chacune en lien étroit à une filière .
un exemple ici :
1. les données du test :
2. le tableau des zones cibles
Alain
Alors lançons un post spécifique
Dois-je ou non faire un test d'effort ?
Utile , indispensable , ou un brin superficiel si je suis déjà un compétiteur aguerri ?
Autant de questions tout à fait légitime ... !
A mon sens un test d'effort clinique est INDISPENSABLE de sportif débutant au compétiteur déjà aguerri pour valider sa santé sur la plan cardiovasculaire et souhaitant aller plus loin dans l'optimisation de sa préparation physique tout
Réaliser en milieu clinique avec un protocole précis c'est solliciter l'organisme à monter le plus haut possible en intensité , par palier, avec un contrôle médical .... eh oui en milieu clinique un médecin sera présent (à chacun son job !!)
On appelle cela en terme un peu "pompeux" une exploration fonctionnelle cardiaque maximale .
Différents marqueurs seront pris en compte :
>> l' enregistrement de l’activité cardiaque en continu
>> la tension artérielle aux paliers
>> la mesure de la lactatémie qui est le reflet de la différence entre la production d'acide lactique par le muscle à l'effort et la consommation de cet acide par les autres organes , pour faire court lorsque la production dépasse la consommation on marque le seuil 2 anaérobie
>>la mesure des échanges gazeux, avec une possible exploitation pour déterminer le seuil anaérobie dit ventilatoire ... cette méthode est la plus utilisée ... mais elle date un peu puisqu'elle a été mise au point il y a un peu plus de 30 ans par l'ami WASSERMAN qui partait du postulat que le point de rupture de linéarité de la courbe FC et celle du volume de CO2 rejeté (VCO2) correspondait à cette frontière physiologique entre le travail strictement aérobie avec celui mobilisant pour partie la filière anaérobie avec sa production d'acide lactique
bof bof .... aujourd'hui le concept séduisant ne fait plus trop recette , certains s'interrogeant sur cette relation seuil ventilatoire et seuil lactique ....
>> le point de rupture dans la linéarité des courbes FC et puissance
.... bon là cela semble simple mais en réalité bof bof ....la méthode Conconi n'est pas toujours évidente car la rupture pas forcément simple à trouver !!!
Sur ces 3 derniers marqueurs à mon sens le mieux est de croiser les données pour déterminer la valeur des seuils qui reste une donnée à géométrie légèrement variable ....
On ne travaille pas comme un chef d'orquestre avec son organisme où la moindre fausse notre plomberait la symphonie ....
Avec le corps humain il faut savoir s'adapter tel jour on va jouer en sol majeur tel autre en sol mineur ....
Un indicateur non miraculeux ...
Bon ne pas penser non plus que le test clinique est la solution miraculeuse car il a un inconvénient non négligeable : celui d'être assez peu identique à la spécificité du terrain, , ou même lorsque le support du test est éloigné de la pratique du compétiteur comme pour un traileur ou un skieur ( alpiniste ou fond).
Ainsi pédaler à puissance maximale sur un HT ou même son propre vélo avec un masque sur le nez peut être assez distant du même effort réalisé en plein air
Voilà pourquoi, il est très intéressant de programmer pour des athlètes Elite en parallèle des tests de terrain, complémentaires des tests de laboratoire. En effet, les tests de terrain présentent le gros avantage de tester le sportif dans son environnement naturel
*************************
précaution avant le test
Souvent les labos disent : repos la veille ....
Je serai plus modéré .... perso je recommande de se préparer à son test comme pour un competition de courte distance ....
Donc on structure le test pour le placer en fin d'un microcycle d'affutage avec une courte séance de déblocage la veille
Sur le plan de la préparation physique quels enseignement va-t-on en tirer ?
A partir de la détermination des deux seuils ( aérobie et anaérobie) on va pouvoir déterminer des zones cibles d'entrainements chacune en lien étroit à une filière .
un exemple ici :
1. les données du test :
2. le tableau des zones cibles
Alain