wahow, ça c'est une sacrée vaste question
Je m'y suis trouvé confronté l'an passé quand j'ai préparé le Grand Duc, j'ai pas trouvé de recette, mais juste qques trucs dont certains semblent évidents, en vrac:
- un truc très instructif c'est de lire un max de récit sur kikourou, surtout ceux des coureurs qui n'ont pas réussi à finir, tu verras pas mal d'erreurs à éviter, les passages difficiles de la course...
- de ce que j'ai pu lire: les 3 principales causes d'abandon sont:
* blessures: difficiles à prévoir, si ta prépa est bonne tu limites les risques mais ça peut toujours arriver...
* départ trop rapide: beaucoup de coureurs partent vraiment trop vite, perso au Grand Duc j'ai été surpris de la vitesse à laquelle ça partait, je me faisais doubler par tout le monde, j'ai vraiment dû prendre sur moi pour ne pas accélérer
* mauvaise gestion hydratation & alimentation: bien que ça paraisse évident, beaucoup oublient de boire régulièrement, quand on s'en rend compte il est souvent trop tard
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, perso 2 gorgées d'eau toutes les 10min.
Y a aussi les problèmes de "bide": vomissements, diarrhées dûs aux secousses, certains mettent du smecta dans le camel (à tester avant la course) le kéké l'a fait l'an passé et ça a très bien fonctionné.
- l'allure: si l'objectif est "juste" de finir c'est plus facile à gérer, tu peux te prendre des marges importantes sur l'allure, en faisant gaffe aux barrières horaires bien sûr, mais ça reste difficile de savoir à 05h00 du mat' à quelle vitesse courir pour être encore frais à 17H00
Pour ma part j'avais calculé la vitesse moyenne que je devais tenir entre 2 barrières horaires en prenant au moins une heure marge à chaque fois.Ensuite j'avais vérifié lors de mes sorties longues que cette allure était tenable en étant encore parfaitement frais après une sortie de 5H.
J'ai aussi profité de mes sorties longues pour estimer comment répartir les efforts entre montées et descentes (je parle pas du plat, en Chartreuse ça n'existe pas
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), en gros j'ai fait toutes les "vraies" montées en marchant (avec les bâtons ça avance pas mal); le reste en trottinant.
- les ravitos: certains aiment bien s'y attarder, quitte à accélérer un peu après pour compenser. Pour ma part c'est le contraire, je me suis arrêté très brièvement à chaque fois: j'ai du mal à repartir après un long arrêt, je pense qu'il vaut mieux se ravitailler souvent en petite quantité que beaucoup d'un seul coup.
- une reco: c'est rarement possible mais si ça l'est ça aide vraiment: tu fais une petite reco de la toute fin du parcours, histoire de savoir ce qu'il te reste à affronter quand tu commences à être bien entamé
Je me relis et j'ai l'impression d'avoir balancé une liste d'évidences mais dans le tas y en a p'têt 1 ou 2 qui te serviront
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