Kikourou.net

Bonjour,

Je constate un problème de relâchement musculaire qd je cours après 1h-1h30.. je cours avec la sensation d'une contraction musculaire générale qui s'amplifie .. si je suis en forme je persiste , soit comme en ce moment ou je m'entraine plus , je fais du cyrano pour permettre le relâchement de se faire et je repars... y-a-t-il un moyen d'obtenir ce relâchement tout en courant, que faut-il faire pour éviter cette sensation de contraction ? où cela est à mettre sous le coup d'un entrainement insuffisant voir une absence d'entrainement ?

un peu en manque de dispo depuis la rentrée , j'ai inclus une séance de natation dans ma semaine peu sportive, en travaillant sur le relâchement alterné du bras en retour, on obtient ce relâchement avant de fournir à nouveau l'effort de poussée.

Txo, Jay

Il n'y a pas 36 solutions ... la solution, une bonne landinade.
Ca va relâcher tout seul

Land. a écrit:Il n'y a pas 36 solutions ... la solution, une bonne landinade.
Ca va relâcher tout seul

ou alors c'est le manque de bière ..

ferme les yeux et écoute...ma voix........ tes paupières sont ...lourdes...lourdes.... tu sens tes jambes légères,....très légères......... Je

Jay a écrit:Bonjour,

Je constate un problème de relâchement musculaire qd je cours. je cours avec la sensation d'une contraction musculaire générale qui s'amplifie .. si je suis en forme je persiste , soit comme en ce moment ou je m'entraine plus , je fais du cyrano pour permettre le relâchement de se faire et je repars... y-a-t-il un moyen d'obtenir ce relâchement tout en courant, que faut-il faire pour éviter cette sensation de contraction ?

un peu en manque de dispo depuis la rentrée , j'ai inclus une séance de natation dans ma semaine peu sportive, en travaillant sur le relâchement alterné du bras en retour, on obtient ce relâchement avant de fournir à nouveau l'effort de poussée.

Txo, Jay

UN PEU D'HUMOUR !
Comme dirait Brassens, La bandaison papa ça ne se commande pas
Georges Brassens
FERNANDE


Une manie de vieux garçon
Moi j'ai pris l'habitude
D'agrémenter ma solitude
Aux accents de cette chanson

Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.

C'est une mâle ritournelle
Cette ancienne virile
Qui retentit dans la guérite
De la vaillance éternelle.

Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.

Afin de tromper son cafard
De voir la vie moins terne
Tout en veillant sur sa lanterne
Chante ainsi le gardien de phare

Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.

Après la prière du soir
Comme il est un peu triste
Chante ainsi le séminariste
A genoux sur son reposoire.

Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.

A l'Étoile où j'étais venu
Pour ranimer la flamme
J'entendis émus jusqu'au larmes
La voix du soldat inconnu.

Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.

Et je vais mettre un point final
A ce chant salutaire
En suggérant au solitaire
D'en faire un hymne national.

Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand je pense à Felicie
Je bande aussi
Quand je pense à Léonore
Mon dieu je bande encore
Mais quand je pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça ne se commande pas.

et bein .. apres tout ça , si j'ai une reponse à ma question ... je serai bien content

Bon, je vais essayer une réponse un peu plus sérieuse.
Ça ne pourrait pas tenir de la crampe ton truc? Et donc d'un manque d'hydratation?

Moogly a écrit:Bon, je vais essayer une réponse un peu plus sérieuse.
Ça ne pourrait pas tenir de la crampe ton truc? Et donc d'un manque d'hydratation?

merci pour le sérieux
L'hydratation est mon point faible puisqu'il est la source de mes soucis d'alimentation en course... j'y travaille depuis de septembre avec une boisson specifique... les sensations là sont plus celle d'un manque de relachement ... cela se produisait sur piste , où je finissais avec des blocages respiratoires.. j'ai bossé sur le relachement des bras pour arriver à détendre et ne pas finir avec des blocages... donc là , je me faisais le parallèle avec les guibolles... trouver le moyen de faire de même.

Question sûrement bête, mais je me lance... tu t'oxygènes correctement?

Free Wheelin' Nat a écrit:Question sûrement bête, mais je me lance... tu t'oxygènes correctement?

y a pas de question bete ... sinon j'en poserais pas bcp non-plus d'ailleurs j'en pose une : comment sait-on qu'on s’oxygène correctement ?
Pas de point de coté en course, respiration par le ventre plutôt maîtrisée...

Jamais eu de point de côté en course, mais suite à une émission sur Inter où intervenait V. Billat, j'ai retenu que , souvent, l'oxygénation était un facteur limitant .
Et j'ai remarqué qu'en cas de grosse fatigue par gros effort , j'arrivais à "re synchroniser" la machine en expirant plus qu'en inspirant (en gros, je force l'expir jusqu'au max pour provoquer un gros inspir réflexe , un peu comme les apnéistes ... je fais ça sur plusieurs cycles et je me sens en quelque sorte comme "rechargée" ).
Comme j'ai pas mal nagé, j'ai gardé l'habitude de souffler longtemps et d'inspirer sur du bref. Et c'est vrai qu'inspirer à fond permet de virer un max de Co2...
Mais , à côté de ça, la respiration ventrale ne me convient pas du tout, je fais tout fonctionner (conseil d'une chanteuse d'opéra, si si...)

Free Wheelin' Nat a écrit:Jamais eu de point de côté en course, mais suite à une émission sur Inter où intervenait V. Billat, j'ai retenu que , souvent, l'oxygénation était un facteur limitant .
Et j'ai remarqué qu'en cas de grosse fatigue par gros effort , j'arrivais à "re synchroniser" la machine en expirant plus qu'en inspirant (en gros, je force l'expir jusqu'au max pour provoquer un gros inspir réflexe , un peu comme les apnéistes ... je fais ça sur plusieurs cycles et je me sens en quelque sorte comme "rechargée" ).
Comme j'ai pas mal nagé, j'ai gardé l'habitude de souffler longtemps et d'inspirer sur du bref. Et c'est vrai qu'inspirer à fond permet de virer un max de Co2...
Mais , à côté de ça, la respiration ventrale ne me convient pas du tout, je fais tout fonctionner (conseil d'une chanteuse d'opéra, si si...)

Je pense que cette voie de recherche est interressante. En tous cas c'est de ce coté que je vois la réponse à la question.
Il n'est pas rare qu'à un moment dans la course ou à certaines périodes d'entraînement peut se présenter comme un blocage respiratoire qui se fait à peine sentir (expir moins profonde par ex. pour reprendre l'idée du commentaire précédent) et si l'on continue à courir ou à s'entraîner une crispation générale peut survenir. Je pense que l'organisme est au taquet. Il lui faut du repos pour parvenir à un relâchement total. celui-ci se sent bien lorsque l'on respire (inspir - expir) profondément.
Il est bon d'inclure dans ces entraînements des séances où la vitesse est très ralentie et où tout le travail consiste à bien respirer et à détendre l'organisme.
Celà me fait penser à ma dernière course : le semi du lion. Au départ je n'arrivais pas à me débloquer totalement par une respiration profonde. j'estimais qu'il me manquait alors une journée de repos.
Le temps de repos est aussi important que le temps d'entraînement où il faut arriver à une relaxation totale. Chacun doit trouver son rythme équilibré.
Une succession de compétition amène progressivement une crispation générale (la possibilité de mettre "le turbo est de moins en moins facile" et quand on y arrive c'est paradoxalement quand l'intensité de l'effort est intense et qu'on arrive encore à le dépasser dans un total relâchement. A ce moment la respiration fonctionne à plein et c'est ce qui le permet) et les contractions musculaires dues à l'effort prennent nettement le dessus sur le retour au calme et la détente qui deviennent insuffisantes.
Voilà ce que je pense ou plutôt ce que cela m'a inspiré.

je relance un peu le sujet qlqs 2ans après où les symptômes sont somme toute les mêmes...
Forte tension sans réelle fatigue , mais tres contracté , bras relevés assez hauts etc..

je me demande si il ne s'agit pas :
_ d''une mauvaise position de course .. je cours bcp sur le devant des plantes des pieds..
_ d'un soucis d'alimentation, plus de jus .. c'est vrai que je ne fais que boire en sortie.

Bilan , je suis un peu obligé de faire un pseudo cyrano pour relacher qlqs instants et repartir alors qu'il ne s'agit pas de calmer la FC ..

jay