Kikourou.net

Salut

Le titre est volontairement vague...
En fait il ne s'agit pas de qqch de foncièrement négatif.

On va illustrer ça simplement.

Sainté-Lyon le 6 décembre. Dégradation du sommeil le 23... Cette nuit, je me suis endormi à 1h (habituellement 22h), réveillé à 6h (normalement à 7h).

C'est juste l'excitation de la saintélyon en fait... mais c'est en train de me pourrir les derniers jours avant le Grand Jour : à J-10 je suis claqué....

Et puis si ce n'était que la sainté ça irait. Mais ça me fait ça aussi pour mon autre sport : l'escrime.

Tellement j'fais la cocotte minute que je me plante sur toutes mes compétitions en tirant loin de mon niveau réel...

Je précise qu'il ne s'agit pas, en apparence au moins (coté sensations) de qqch de négative (peur de l'échec, etc.). Je le ressens plutot comme une forme d'excitation mal gérée, comme le ferait un gamin avant noel : il est intenable et on a qu'une envie : lui foutre des baffes

Bref, c'est quoi la solution ? les solutions ?

J'ai pensé à un moment faire de la sophrologie ou autres...


Merci pour vos avis !

Elcap a écrit: Je le ressens plutot comme une forme d'excitation mal gérée, comme le ferait un gamin avant noel : il est intenable et on a qu'une envie : lui foutre des baffes

+1 (de la part de tout mon entourage)

Le truc qui tue également, c'est la dernière semaine d'une prépa, la fameuse récupération active, tu cours peu ... t'as plus moyen de te rassurer ... C'EST LE DRAME

Elcap a écrit:Bref, c'est quoi la solution ? les solutions ?

il est intenable et on a qu'une envie : lui foutre des baffes

La réponse est dans la question

Avec l'experience tu te prendras beaucoup moins la tête

Fais comme moi, quinze jour pour faire du jus avant la STL, et tu pars frais dispo (et même pô stressé)

MacIn2ch a écrit:+1 (de la part de tout mon entourage)

Le truc qui tue également, c'est la dernière semaine d'une prépa, la fameuse récupération active, tu cours peu ... t'as plus moyen de te rassurer ... C'EST LE DRAME

Je crois que tu as mis le doigt dessus.....

En compétition d'escrime, si je suis arrivé trop tard (bouchons, covoiturage) et que je n'ai pas pu faire quelques touches sur la piste jusqu'a transpirer, je tire mal ensuite.

J'crois que c'est ça : il faut que je me rassure en fait.

Du coup le jus je vais me le faire en allant courir demain midi. 5 km tout doux... ça me fera du bien à mon esprit torturé

bashiboozook a écrit:La réponse est dans la question

Avec l'experience tu te prendras beaucoup moins la tête

Ca fait des années que ça dure quand même....

Fredy a écrit:Fais comme moi, quinze jour pour faire du jus avant la STL, et tu pars frais dispo (et même pô stressé)

Donc pour mieux dormir la nuit tu me suggères de dormir ?

Je crois que nous sommes tous plus ou moins sujets au stress, à l'angoisse précompétitive. Après certains arrivent à transformer tout cela en émulation, en gniac, c'est ce que j'ai tendance à appeler "stress positif" et c'est là qu'est tout l'enjeu.
Sujet à de nombreux maux intestinaux avant course (curieux n'est--ce pas ? ), j'ai adopté un peu la philosophie suivante. Je ne joue pas ma vie sur une course. Ce n'est d'ailleurs qu'une course alors si je ne prends pas de plaisir où est l'intérêt ? Je pense plus à tous les bons moments que je vais vivre, le paysage qui va défiler, je visualise la ligne d'arrivée, tout cela m'aide à me détendre et me sentir bien. Et, c'est assez miraculeux mais ça marche plutôt bien.
Ensuite, ce qui me rassure c'est bien souvent de répéter les mêmes gestes qques jours avant la compét (prépa de la tenue, du matos, gels, etc...) afin d'avoir l'esprit libre pour la course. Et la conjonction de tout ça m'aide bien.

je note aussi....

et tu crois pas si bien dire : avant de lire ta réponse, que penses-tu que je faisais ?

je préparais mon sac... ben ça détend !!!! incroyable mais vrai !!!!!

J'avais le même problème..
J'ai essayé la sophro et ça aide pas mal. En tout cas maintenant sur les courses, pour pas me mettre de pression, je me dis que c'est comme une sortie d'entrainement où on se tire la bourre avec le club..
..ça marche pas trop mal !!!!

lulu a écrit:J'avais le même problème..
J'ai essayé la sophro et ça aide pas mal. En tout cas maintenant sur les courses, pour pas me mettre de pression, je me dis que c'est comme une sortie d'entrainement où on se tire la bourre avec le club..
..ça marche pas trop mal !!!!

tu l'as dit.

on peut considérer la compétition comme un entraînement et on fait souvent mieux ainsi,
car des compétitions qui stressent bouzillent l'entraînement au point que la condition physique est moins bonne par la suite, sans compter la perte de performance du à la fatigue du stress.
en compétition maximale on ne fait alors qu'un 100% d'un 90% de potentiel, soit un contre performance de 11%, ou bien plus si ça a touché la santé dans le long terme (la problématique des courbes lisses)
http://thevenet.jean.free.fr/journal/bo ... de-fc.html
accrochez vous, c'est long, les recherches étant faite au fur et à mesure que j'écris cette page.
Mon coéquipier de barque stress beaucoup!


alors que si on considère la compétitions comme un entraînement, on fera 95% d'un potentiel qui est bien plus grand... 95% à 100% de sa possible condition physique au top, une contre performance par rapport à réussir l'enjeu maximal bien géré... de seulement 5%.

de faire ainsi du 90 à 95% au lieu de 100% de ce que l'on pourrait, en plus de meilleurs résultats par ce c'est 95% d'un potentiel non dégradé, laisse des bons souvenirs et on accumule de l'acquis au lieu de se démonter de plus en plus à chaque compétition, et en plus ça profite au lieu de fatiguer et de faire des "trous" dans la progression.

Je suis moi aussi sujet à ce type de stress/angoisse mais beaucoup moins maintenant.
En fait, l'inconnu fait toujours peur (une distance jamais réalisée,...).

Depuis cette année, je suis plus relâché au départ des courses (je me répete : "qu'il ne s'agit que de course à pied et qu'il faut prendre un max de plaisir").

J'enlève de ma tête toute notion de temps ou de classement (source de stress).

Et cette année, plus de problème et cela n' a pas gêné les coruses que j'ai pu faire..

en effet... il faut identifier la source du stress et l'éradiquer.

- peur de la blessure déjà présente
- peur de la distance jamais parcourue
- manque d'activité physique heu hum... je détail pas. l'air de rien, le stress généré par les deux premiers points ont fini par atteindre l'équilibre physique du couple. Il a suffit de régler ce 3eme point pour que les deux autres points puissent être abordés avec plus de légèreté.

du coup ce stress angoissant a fait place à une frénésie enthousiaste. pas mieux pour le sommeil, mais tellement plus positive

en tout cas merci à tous pour vos conseils !