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Aujourd’hui, j’avais au programme une sortie longue avec plusieurs paliers au seuil à la FC.

Comme je suis une véritable mule, qui ne rechigne pas à tourner en rond sur la piste, j’en ai profité pour aller faire ma séance au stade.

Il y avait 5cm de neige au départ et il a neigé 2cm pendant la séance.

J’ai couru avec casquette et gants de ski. Je me suis régalé.

Courir sur une petite épaisseur de poudreuse procure une sorte d’amorti supplémentaire qui m’a paru très agréable et compatible avec la CAP.

J’ai fait ma trace en courant à la corde et tout s’est déroulé sans problème.

En fin de séance, avec la fatigue, les appuis commençaient à être fuyants mais sans plus.

A recommander, sauf si l'épaisseur de la poudreuse devient importante.

Je trouve aussi qu'il est tres agréable de courir sur la neige,
cependant mon médecin m'a averti que courir sur des terrains "glissants" était tres contraignant pour les tendons et muscles des jambes,
je m'en rend compte ces derniers temps, ayant des douleurs nouvelles derrière les genoux notamment, donc à consommmer avec modération..

pareil pour moi quand je cours sur la neige j'ai quelques douleurs aux genoux que je n'ai pas habituellement.... donc j'en fait pas trop.... mais en meme temps c'est quand meme tres sympa comme truc.

Tout pareil, hier grosse sortie "rando-course" de 2h30 dans la neige plus ou moins tassée par les piétons sur chemins. En fin de montée petite douleur au tendon d'Achille disparue depuis et ce matin, petit douleur derrière le genou gauche.

A la montée je confirme ça glisse et cela fait travailler les cuisses. Par contre à la descente on peut envoyer sans crainte pour les genoux (> 50 m/mn).

En vous lisant, avec vos douleurs aux genoux, je suis en train de me rassurer peut-être.
Depuis le mois de décembre, je ne m'entraîne que sur terrain enneigé. Cela fait plus de 2 mois que je n'ai pas couru sur un terrain dur et sec.
Et depuis quelques semaines, j'ai des douleurs dans le genou gauche, mais plutôt devant, en particulier en descente. Un rapport?

Méfiance quand même! La descente est toujours plus délicate que la monté: en envoyant fort tu augmentes l'impact du pied sur la neige damée avec le risque de traverser la couche porteuse et de t'enfoncer brutalement jusqu'au genou avec quelques risques de blessure à la clef!
Hier j'ai aussi fait 2h30, dont une grande partie entre 1500 et 1900m d'altitude (60 à 120cm de neige) et il fallait vraiment adapter la foulée en fonction de la qualité de la neige
Mais je me suis ré-ga-lé, même si les skieurs de rando que j'ai croisé m'ont pris pour un félé

@lex_38 a écrit:En vous lisant, avec vos douleurs aux genoux, je suis en train de me rassurer peut-être.
Depuis le mois de décembre, je ne m'entraîne que sur terrain enneigé. Cela fait plus de 2 mois que je n'ai pas couru sur un terrain dur et sec.
Et depuis quelques semaines, j'ai des douleurs dans le genou gauche, mais plutôt devant, en particulier en descente. Un rapport?

Tu fais bien gaffe à ton hydratation quand tu cours sur neige ? Avec le froid on a tendance un peu a oublier de boire.
Coté douleurs, la course sur neige me travaille plutôt au niveau des mollets...

La plupart du temps, je n'ai fait que des entraînements d'1h, parfois même 45min quand c'était à midi entre le boulot. Donc je ne prends rien à boire.

filipe68 a écrit:Je trouve aussi qu'il est tres agréable de courir sur la neige,
cependant mon médecin m'a averti que courir sur des terrains "glissants" était tres contraignant pour les tendons et muscles des jambes,
je m'en rend compte ces derniers temps, ayant des douleurs nouvelles derrière les genoux notamment, donc à consommmer avec modération..

La course en terrain boueux est pour moi bien plus 'traumatisante' pour les muscles que la neige légèrement dammée. Peut on dire que ces terrains sont identiques ?
Par contre avec l'entrainement, on apprend à gérer ces sols et a ne plus subir ces maux

A+
Velvet

un terrain boueux est aussi un terrain glissant..

de toute facon je ne fais pas le malin des que ca patine, et l'accumulation de ces sorties sur de telles surfaces se fait ressentir en ce moment, associé à la douleur que j'ai au genou depuis ma chute je crois que je vais etre obligé de lever le pied ces prochains temps..

Pour avoir testé qq fois, je trouve ça vraiment agréable : sensation d'amorti, beauté du paysage, peu de bruit, peu de monde... de quoi se ressourcer pleinement et réussir sa sortie même si ça patine un peu

Je plussois
Que du bonheur que courir sur la neige, surtout à la nuit tombée quand les etoiles se refletent dedans, le paysage est magnifique, on sent plus les kilomètres !!!

francois 91410 a écrit:Pour avoir testé qq fois, je trouve ça vraiment agréable : sensation d'amorti, beauté du paysage, peu de bruit, peu de monde... de quoi se ressourcer pleinement et réussir sa sortie même si ça patine un peu

entièrement d'accord

Velvet a écrit:La course en terrain boueux est pour moi bien plus 'traumatisante' pour les muscles que la neige légèrement dammée. Peut on dire que ces terrains sont identiques ?
...

Pas du tout! Ca n'a rien a voir!
La neige:
- Absorbe pas mal d'énergie
- Demande plus d'effort au delà de 15 à 20cm de profonde
- Provoque plus d'instabilité par tassement différentiel que de glissade
- les glissades sont généralement limitées (sauf sur glace) en amplitude

La boue:
- Ammorti beaucoup moins que la neige
- La moindre glissade s'amplifie très vite dans la pente (souvenir d'un GR73 sous la pluie dans l'argile )
- Moins de motricité en monté que dans la neige

L'expérience que j'en ai montre que c'est vraiment deux terrains très différents.

Nous sommes donc d'accord, enfin si ta conclusion est que le terrain boueux est beaucoup plus trumaitsants que la neige

A+
Velvet

La neige:
- Demande plus d'effort au delà de 15 à 20cm de profonde

Cela dit, la boue aussi, on peut même ajouter parfois un tel attachement à la chaussure qu'on se retrouve en chaussettes

Galaté57 a écrit:Je plussois
Que du bonheur que courir sur la neige, surtout à la nuit tombée quand les etoiles se refletent dedans, le paysage est magnifique, on sent plus les kilomètres !!!

Super trop beaux j'adore !!! mais faut faire attention au appuis et suis d'accord avec tout ce qui a etais citer je peux ajouter cette été quelques longues sortie au bord de plage et sur chemin de sable provoque les memes syntomes.

@lex_38 a écrit:En vous lisant, avec vos douleurs aux genoux, je suis en train de me rassurer peut-être.
Depuis le mois de décembre, je ne m'entraîne que sur terrain enneigé. Cela fait plus de 2 mois que je n'ai pas couru sur un terrain dur et sec.
Et depuis quelques semaines, j'ai des douleurs dans le genou gauche, mais plutôt devant, en particulier en descente. Un rapport?

Si tu as une douleur qui traine arret la cap 3 j tu verras apres

Velvet a écrit:Nous sommes donc d'accord, enfin si ta conclusion est que le terrain boueux est beaucoup plus trumaitsants que la neige

A+
Velvet

Disons que c'est pas forcément les mêmes: sur la neige c'est vrai que musculairement tu fatigues plus vite (et sans doute coté tendons aussi). Dans la boue il faut ajouter les "impacts"

Dans mon CR sur le GR73 http://www.kikourou.net/recits/recit-1528-grand_raid_73_-_le_petit_savoyard-2005-par-samontetro.html
de disais
"La progression se fait en cherchant l'adhérence dans le sous-bois quand c'est possible ou en s'arqueboutant sur les batons. Cela va être très dur pour ceux qui sont partis sans ce matériel d'apoint! Nous formons un petit groupe rejoint par la première fille et nous progressons laborieusement jusqu'au chalet de la Buffaz. A ma grande surprise, le col n'est pas là et il faut repartir sur une petite traversée très boueuse vers le nord pour l'atteindre. Je pense avoir un peu de répit en franchissant le col mais je ne sais pas a quel point je me trompe. Derrière, le sentier étroit et sinueux n'est qu'une émulsion d'eau et d'argile! La descente extrèmement glissante devient très technique ponctuée de "yooouup!", "yaarrrggh!" en tout genres, immédiatement suivits de "et mer....!" ou "put....!" Aucun d'entre nous n'échappera a la chute. Nous rejoignons le fond du vallon couverts de boue mais sans casse!"