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Publié:
19 Sep 2008, 18:33
par Le Lutin d'Ecouves
Le mur, je l'ai rencontré à Paris :
ICI.
Et il avait cette tête là :
![Image](http://img152.imageshack.us/img152/6111/murzk3.jpg)
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Publié:
19 Sep 2008, 18:37
par calimero
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Publié:
19 Sep 2008, 18:40
par Mustang
honnêtement, non!
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Publié:
19 Sep 2008, 18:41
par ouster
Un seul marathon à mon actif et j'ai eu le mur au 39eme, ce qui est tard je sais mais je pense que c'est pcq je cours à jeun à l'entrainement et je puise facilement dans les graisses - c'est pour ca que je les gardes d'aillleurs ;o)
Résultat, panne complet, réel effort de concentration pour mettre un pied devant l'autre pendant un peu moins d'1km. Je suis rentré dans ma bulle (pas facile au MdP) et j'ai refait tout mon entrainement dans la tete ainsi que toute la course avec les bonnes sensations que j'avais au début. Je me suis remis à courir quand j'ai pensé aux sacrifices que ma femme a du faire pour que je puisse faire cette maudite course que je vais finir bordel de machin truc!
Pour le prochain je commence le carbo loading dans 10 jours et je fais vachement gaffe a ce que je mange maintenant jusqu'a dernier ravito... Mais cela reste de l'inconnu
Voila
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Publié:
19 Sep 2008, 19:52
par claude 34
Hé bin oui... 4 marathons et 3 GROS murs.
Je sais bien d'où ça vient : je suis trop impatient et je n'arrive pas à me ralentir
Alors résultat, je part tranquille, j'ai l'impression de pas courir vite (mon oeil), c'est super, limite euphorique... et à la fin de la 2ème heure, BOUM!!!!!
Il n'y a qu'une fois où ça c'est bien passé, c'était en préparation d'un autre marathon, donc sans pression
C'est pour ça que je fais plus de courses natures maintenant. Pour le marathon il faut un préparation au top et être très rigoureux pendant la course ; et moi j'ai du mal pour les deux
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Publié:
19 Sep 2008, 19:57
par claude 34
J'ai oublié de dire que sur les quatre marathons, trois sont dans le même temps et le quatrième est plus long parcequ'il l'était vraiment (plus long, 43 et quelques km), vallonné et en 2003 année de canicule.
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Publié:
19 Sep 2008, 20:18
par André 78
3 marathons et deux gros murs : 1er mara au 33è et 2 ème au 25ème et là c'est long les 17 derniers !J'ai tout couru avec la tête car je n'avais plus de jus, plus de jambe. Dernier mara en mars (3h49 pour 4h d'objectif) en fait il ne faut surtout pas partir trop vite : ne crois pas gagner du temps au début : il faut gérer donc prépare bien des temps de passage et soit régulier sur chaque km en fonction de objectif et surtout bois et ravitaille toi régulièrement - bonnne course
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Publié:
19 Sep 2008, 20:47
par dupeseb
Moi mon premier marathon en Avril de cette année et je suis passée au travers; Donc pour le moment je ne connais pas encore la sensation du mur
![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
Re: le MUR du MARATHON : l'avez-vous déjà rencontré?
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Publié:
19 Sep 2008, 21:26
par calimero
agnès94 a écrit:Bonjour,
J'ai cherché s'il existait déjà un sujet spécial sur ce fameux (mythique?) MUR DU MARATHON, mais je n'ai rien trouvé sur kikou.
Je sais à quoi correspond ce fameux mur physilogiquement et au niveau moléculaire mais pas d'un point de vue sensations, car la seule fois que j'ai couru un marathon j'étais déjà si mal au 15kil que je ne l'ai même pas reconnu ce mur
...
![Image](http://agnes94.kikourou.net/photos/blogs/k6479_b100/sans_titre_3.jpg)
Alors voici mes questions :
Avez-vous déjà rencontré le mur?
A tous vos marathons?
Qu'avez vous ressenti?
Quelles en ont été les conséquences?
Comment faites-vous pour reprendre le dessus une fois avoir pris le mur?
Comment faites-vous pour l'éviter sur votre prochain marathon?
voili voilou c'est tout
Merci beaucoup pour vos réponses et très bon week-end à vous tous ![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
D'après moi qui ai couru 11 Marathons à ce jour, je crois que le mur du Marathon c'est un gros fantasme pour faire peur!!!
Il n'y a pas de règle absolue!! Tu peux être bien 10/20/30 ou 40kms et tout perdre en 2kms!!
Tu peux aussi être très mal le matin de la course et faire le Marathon de ta vie!!
Tout est question de basiques :
Ne pas partir trop vite, ne pas accélérer quand çà va bien ni laisser tomber quand tout va mal!!
Ne pas louper de ravito même et surtout les 1ers!!!
Ne pas tester du matériel ou des gels ou des boissons différentes le jour de la course!!
Bref, si tu respecte tout ces principes ainsi que l'objectif raisonnable que tu t'es fixé en début de plan, le mur, tu ne le verra pas!!
http://calimero13990.rmc.fr
http://calimero13990.ifrance.com
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Publié:
19 Sep 2008, 21:34
par Roqorange
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Publié:
19 Sep 2008, 21:38
par claude 34
En fait j'ai raconté ma vie mais je n'ai pas répondu aux questions
-Avez-vous déjà rencontré le mur : OUI
-A tous vous marathons : presque, 3 sur 4
-Qu'avez-vous ressenti : Plus de jambes, vide, obligé de marcher...
-Quelles en ont été les conséquences : Du retard sur l'horaire
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et une petite frustration
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et un petit rappel d'humilité
-Comment faites-vous pour reprendre le dessus une fois avoir pris le mur? : Ben faut bien finir, alors faut continuer, au moral quoi
-Comment faites-vous pour l'éviter sur votre prochain marathon? : La solution est très simple (sur le papier). Comme je l'ai mis sur le premier post, entrainement serieux et course TRES régulière
La question que tu n'as pas posée :
-A quel moment l'avez-vous ressenti ? Les trois fois au bout de 2 heures (entre le 28 et 30ème).
Voili voilou aussi. En espérant avoir été (très) complet.
Re: le MUR du MARATHON : l'avez-vous déjà rencontré?
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Publié:
19 Sep 2008, 21:49
par claude 34
calimero a écrit:agnès94 a écrit:Bonjour,
J'ai cherché s'il existait déjà un sujet spécial sur ce fameux (mythique?) MUR DU MARATHON, mais je n'ai rien trouvé sur kikou.
Je sais à quoi correspond ce fameux mur physilogiquement et au niveau moléculaire mais pas d'un point de vue sensations, car la seule fois que j'ai couru un marathon j'étais déjà si mal au 15kil que je ne l'ai même pas reconnu ce mur
...
![Image](http://agnes94.kikourou.net/photos/blogs/k6479_b100/sans_titre_3.jpg)
Alors voici mes questions :
Avez-vous déjà rencontré le mur?
A tous vos marathons?
Qu'avez vous ressenti?
Quelles en ont été les conséquences?
Comment faites-vous pour reprendre le dessus une fois avoir pris le mur?
Comment faites-vous pour l'éviter sur votre prochain marathon?
voili voilou c'est tout
Merci beaucoup pour vos réponses et très bon week-end à vous tous ![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
D'après moi qui ai couru 11 Marathons à ce jour, je crois que le mur du Marathon c'est un gros fantasme pour faire peur!!!
Il n'y a pas de règle absolue!! Tu peux être bien 10/20/30 ou 40kms et tout perdre en 2kms!!
Tu peux aussi être très mal le matin de la course et faire le Marathon de ta vie!!
Tout est question de basiques :
Ne pas partir trop vite, ne pas accélérer quand çà va bien ni laisser tomber quand tout va mal!!
Ne pas louper de ravito même et surtout les 1ers!!!
Ne pas tester du matériel ou des gels ou des boissons différentes le jour de la course!!
Bref, si tu respecte tout ces principes ainsi que l'objectif raisonnable que tu t'es fixé en début de plan, le mur, tu ne le verra pas!!
http://calimero13990.rmc.frhttp://calimero13990.ifrance.com
Tout est vrai, mais justement c'est ce qui, pour moi, rend le marathon plus difficile et stressant qu'un trail de 40, 50 ou 60 km. Sur un trail il y a toujours un moment de moins bien que tu gère en marchant dans les montées ou en récupérant dans les descentes. Sur marathon il faut être régulier, un métronome, car on ne se "refait" pas. Ce qui n'est pas fait ne peut pas se ratraper. Si tu marche sur 1 ou 2 km, même si tu repars fort, tu ne refais le temps perdu.
L'idéal est d'arriver sans avoir eu a "taper" trop dedans. D'être toujours limite. Il y a aussi une question de tempérament.
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Publié:
20 Sep 2008, 00:02
par Le Bagnard
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Publié:
20 Sep 2008, 07:12
par willminos
bonjour
j'ai fais 2 marathon et le premier pas de mur 3h40 mais le deuxieme je suis parti un petit peu plus vite (je voulais faire 3h30) et au 30ieme plus rien dans les jambes j'ai fini en 3h50 avec beaucoup de mal.
aucun marathon ce ressemble alors bonne chance
a+ sportivement willy
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Publié:
20 Sep 2008, 07:30
par millénium
pas de "mur " pour moi sur les 5 marathons courus.
(allez , une exception : celui du beaujolais mais le mur est arrivé après le 12è ravito , un ravito par cru du beaujolais !!!)
Je dis la même chose que calimero.....Pas mieux
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Publié:
20 Sep 2008, 07:45
par le10craie
Un seul mur sur environ 10 marathons.
Il a été au propre comme au figuré, l'objectif été passé sous les 3 heures sur le marathon de Monaco en 2004.Mais à Monaco le mur été une côte d'environ 800m trés sévère au 32ème km, avec le départ un peu trop rapide le vent et les faux-plats précédents ce mur m'a fait prendre le MUR en pleine face. j'ai fini en 3h01' cejour là et la montée du parking du stade louis 2 a été une horreur.
A12C4
le MUR du MARATHON : l'avez-vous déjà rencontré?
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Publié:
20 Sep 2008, 12:36
par asse77
Sur 10 marathons courus, je l' ai vraiment rencontré deux fois:
- A Reims en 2004 où j' ai été régulier à 4'45"/kilo jusqu' au 35ème, puis d' un seul coup, sans avoir eu auparavant des douleurs significatives, plus de jus, les jambes lourdes et plus moyen de garder ce rythme qui m' aurait permis de finir en 3H20'! Alors j' ai essayé de gérer, de me dire que ça allait revenir... mais en fait j' ai terminé comme j' ai pu en 3H27'.
- La deuxième fois c' était sur mes terres à Sénart en 2007 où j' ai plus eu des crampes à partir du 25ème que vraiment rencontré le mur. Là en passant au 35ème à 100 mètres de la maison, c' est vraiment le mental qui m'a permis de finir cette épreuve.
Par contre, mon meilleur chrono a été réalisé lorsque j'ai pu faire le deuxième semi plus rapide que le premier, mais ça n' est arrivé qu'une seule fois!!!
Pour répondre à tes questions:
Avez-vous déjà rencontré le mur? OUI
A tous vos marathons? NON
Qu'avez vous ressenti? PLUS DE JUS, SE SENTIR VIDE
Quelles en ont été les conséquences? ALLURE FORTEMENT RALENTIE
Comment faites-vous pour reprendre le dessus une fois avoir pris le mur? DESCENDRE LE RYTHME 1 OU 2 KILS PUIS ESSAYER DE RELANCER.
Comment faites-vous pour l'éviter sur votre prochain marathon? PARTIR SUR UN RYTHME MOIN ELEVE SUR LE PREMIER SEMI, ET ESSAYER D' ETRE LE PLUS REGULIER POSSIBLE. DE PLUS, RESERVE DE GLYCOGENE (CURE DE MALTO) LES 3 JOURS PRECEDENTS LA COURSE.
Voilà, si ça peut t'aider... mais surtout il ne faut penser à l' avance que l' on va le rencontrer ce fameux mur!
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Publié:
20 Sep 2008, 13:00
par Bambi
en 16 marathons rencontre jamais rencontre ce mur, c'est vrai que les jambes devient lourdes sur le dernier quart de la distance mais c'est pareil pour chaque distance
avec un bon programme et un rythme adéquate pas de mur
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Publié:
20 Sep 2008, 15:52
par Josh Sandall
"éen 16 marathons rencontre jamais rencontre ce mur, c'est vrai que les jambes devient lourdes sur le dernier quart de la distance mais c'est pareil pour chaque distance"
Non! le quart c'est 10 KM, 1/4 beaucoup trop quelles que soient les distances de compétition.
Un marathon sans "mur" c'est la deuxième partie plus longue de 3-4', courir à la bonne vitesse régulièrement.
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Publié:
20 Sep 2008, 16:01
par DidierC
Pour l'instant un seul marathon (3h50), pas vraiment de "mur" mais très dur à partir du 36-37°km, j'étais jusque-là sur des bases de 3h45' et je pers 5 minutes en 5km...
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Publié:
20 Sep 2008, 16:21
par Bambi
le10craie a écrit:Un seul mur sur environ 10 marathons.
Il a été au propre comme au figuré, l'objectif été passé sous les 3 heures sur le marathon de Monaco en 2004.Mais à Monaco le mur été une côte d'environ 800m trés sévère au 32ème km, avec le départ un peu trop rapide le vent et les faux-plats précédents ce mur m'a fait prendre le MUR en pleine face. j'ai fini en 3h01' cejour là et la montée du parking du stade louis 2 a été une horreur.
A12C4
ah oui, rencontré ce mur là aussi en 2003, quelle horreur, déjà à la descente à l'aller je l'aimait pas...mais bon je pense pas qu'agnès parle de celui là
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Publié:
21 Sep 2008, 14:37
par Galaté57
5 MARATHONS et 1 fois le mur.
C'etait le 4ème à Paris, suis parti trop vite "selon mon programme" mais impossible de me ralentir, physiquement j'avais de bonne sensations, météo idéale 12°, bref je n'ai plus regardé la montre à partir du 5ème et suis arrivé au semi avec 20mn d'avance sur le temps programmé. Total panique dans ma tête et c'est là je pense que à force de cogiter je suis "aller le chercher" juste après Roland Garros, impossible de courir, juste marcher et comme ça jusqu'à l'entrée du Bois du Boulogne pour finir en 3h45.
Bref je pense qu'il etait plus "psychologique" que physique.
![Message Message](./styles/prosilver/imageset/icon_post_target.gif)
Publié:
21 Sep 2008, 15:28
par agnès78
merci à tous pour vos réponses
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Publié:
21 Sep 2008, 15:48
par idec59
Sur le marathon de Paris, mon 1er:
Départ tranquille jusqu'au semi tout va bien. Puis pris sans doute par l'euphorie, la ville, les participants chacun dans son rythme, j'ai accéléré (grave erreur), tout bien jusqu'au 30è et puis là, les quais de seine, petits faux plats...Ce n'est pas un mur, mais une muraille. Le physique (vide) et le moral (mais qu'est-ce que je fais là, lassitude...) s'en sont donnés à cœur joie ! la montée de la rue Mirabeau m'a terminée. Marche pendant 200m au niveau de Roland Garros, puis remise en route.
Ce qui m'a fait tenir et finir: le compte à rebours de ce qui restait (ex: 10km je sais faire, puis 9, 8...)
A postériori, peut-être n'ai-je pas assez bu ( une bouteille tous les 5km), ni mangé pendant la course (j'y ai utilisé exclusivement les gels ?)
Mon 2ème fut le marathon du Médoc, après 3 semaines de vacance, donc j'attends le 3ème pour vérifier.
![Message Message](./styles/prosilver/imageset/icon_post_target.gif)
Publié:
21 Sep 2008, 21:03
par BENIBENI
Je me le prend en pleine tronche, à chaque fois vers le 35 éme Kil.
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Publié:
22 Sep 2008, 07:53
par Galaté57
BENOS a écrit:Je me le prend en pleine tronche, à chaque fois vers le 35 éme Kil.
Ben justement, n'est ce pas le fait que tu l'appréhende qui le génére ???
En clair, le mur n'aurait il pas au départ une cause psychossomatique ?
Avec du recul je me pose la question
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Publié:
22 Sep 2008, 08:47
par MOZ
4 marathons et 4 murs :
25ème KM pour le 1er : Chaleurs, stress et préparation pas à la hauteur sans doute
34ème KM pour le 2ème : J'ai zappé 2 sorties longues, et fait les 20KM de PARIS le weekend précédent.
30ème KM pour le 3ème : préparation un peu pourrie
31ème KM pour le 4ème : régime alimentaire les 3 jours précédents la course, gestion de course aux sensations (donc trop rapide)
Voila et voila
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Publié:
22 Sep 2008, 11:59
par BENIBENI
Galaté57 a écrit:BENOS a écrit:Je me le prend en pleine tronche, à chaque fois vers le 35 éme Kil.
Ben justement, n'est ce pas le fait que tu l'appréhende qui le génére ???
En clair, le mur n'aurait il pas au départ une cause psychossomatique ?
Avec du recul je me pose la question
Non non, c'est bien aux guiboles que j'ai mal à ce moment là , la vitesse diminue sans que l'on s'en rende compte.
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Publié:
22 Sep 2008, 12:24
par loicm
Galaté57 a écrit:En clair, le mur n'aurait il pas au départ une cause psychossomatique ?
Avec du recul je me pose la question
Je le pense aussi pour certains cas.
Il y a ( à mon humble avis de marathonien ultra debutant tout jeune qui n'a aucune technique ) le mur "physique" et/ou le mur "psychologique".
Je prend comme exemple notre maigre experience du marathon, lors du Marathon de Paris. Mon épouse s'est pris le mur au 35, sans qu'elle n'arrête pour autant ... mur à mon avis qui était dans sa tête, car ensuite à plusieurs reprises j'ai pût lui faire reprendre l'allure que nous nous étions fixé, pour la reprendre définitivement au 40, donc elle avait les jambes pour faire ces 5km de galère ... mais elle n'avait plus la tête.
Au 35 ca fait mal, c'est clair, j'avais mal aussi, et je pense que c'est normal quelque soit son allure. Et c'est là que la tête prend le relais ou pas. Et si elle ne le prend pas on baisse les bras de manire naturelle, et on descend dans une spirale où la tête dit stop alors que le corps pourrait encore répondre présent.
En revanche il est clair que pour certain le mur physique est bien présent. J'en ai vu de nombreux, que j'ai tenté de relancer avec nous à notre allure de senateur octogenaire, dont le corps disait franchement stop, et où il etait impossible pour eux de redemarrer.
Mais bon, ceci n'est que mon analyse inexperimentée, de marathonien de fond de peloton.
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Publié:
22 Sep 2008, 12:28
par Nono_d
Salut tout le monde!
3 marathons et 2 fois ce "mur" - 1er et 3ème) qui en fait n'en est pas un (je m'explique)... (et pour le 2ème marathon, un coup de chaud... voir la photo dans la colone de gauche!!!)
Donc, comme la plupart d'entre vous le savent, le "mur" est en fait un épuisement des réserves de glycogène et la passage en consommation musculaire majoritaire d'autres substances parmi lesquelles les lipides et l'acide lactique. Ce changement de carburation nous cause douleurs musculaires et cette sensation "protectrice" qui nous pousse à nous arrêter.
Plusieurs moyens pour l'éviter:
- partir et courir moins vite (et donc moins taper dans les réserves à distance équivalente mais donc faire un temps moins bon)
- tenter une course en "negativ split" (pas facile et en plus il ne faut pas se tromper d'allure, sans compter le risque de point de côté si l'accélération et donc l'afflux sanguin supplémentaire au cours de l'effort violent ne se fait pas en douceur)
- ne pas négliger le régime hyperglucidique la semaine avant la course et surtout ne pas sauter les ravito (personalisés avec gels et autres ou ceux proposés par la course, tant pour manger que pour boire (même hors Beaujolais ou marathon du Médoc !!!)
- ....... apprendre à gérer le changement de carburation musculaire.
Plus facile à dire qu'à faire...
Là, un témoignage d'un TRES bon marathonien (mois de 2h15...) que j'ai eu la chance de rencontrer par hasard lors d'un déplacement professionnel et avec qui j'ai discuté longtemps...
Donc, même à ce niveau, ce phénomène de changement de carburation existe puisqu'il est lié notamment mais fortement à la violence de l'effort (cf ci-dessus: pour l'éviter, courir et partir moins vite...)
Au moment où survient le changement de carburation, la douleur est facilement identifiable: elle commence toujours par une sensation de crispation dans la cuisse, au dessus du genou. Pas de doute, elle ne ressemble ni à une crampe, ni à une contracture et il est rare d'avoir une contracture à cet endroit. A priori, les douleurs musculaires qui ne commencent pas à cet endroit sont plutôt des signes de fatigue musculaire qui peuvent être fatales à l'effort.
Là, le plus incroyable, c'est qu'on peut tenter (pas toujours possible de réussir mais parfois ça marche...) de vaincre cette douleur. Donc, quand la douleur naît à cet endroit, pas de doute il faut:
- lever le pied (mais ne surtout pas marcher ou s'arrêter: on ne repart pas...) de l'ordre de 15/30 s au kilo
- manger immédiatement (de préférence, sucres hyper rapides type gels)
- bien s'hydrater (boire 1/2 litre pour bien hydrater mais par petites gorgées pour ne pas couper l'oxygénation, hyper importante musculairement à ce moment là)
- attendre, attendre, attendre, toujours au même rythme...
Et attendre quoi? Que la douleur ait pris toute la jambe, de haut en bas (ça diffuse assez vite, moins de 15 mn) Et après? Et bien chose incroyable: la douleur ne part pas mais elle ne monte plus ni en intensité, ni en volume dans le corps (elle se cantonne aux jambes, ce qui est déjà pas mal quand on court...!)
Mais ça veut dire une chose énorme: on peut ensuite reprendre son rythme de course sans que ça ne fasse encore plus mal: on est au max! Et comme on a réussi à doser la douleur et l'accepter, en tenant le choc, il reste en général 4 à 5 km à faire... et on les fait, voire, on accelère sur la fin!
Voilà en gros ce que j'ai réussi à faire cette année à Sénart sur la base de ces conseils. Comme pour mon premier marathon, début du mur à 35 km, mais là, gestion jusqu'au 37ème puis reprise du rythme et même accélération dans le dernier kilo que je passe en 4'10 pour terminer en 3h38 (objectif de départ, 3h45)
Depuis, j'attends avec impatience Toulouse le 26/10 pour voir si je suis capable de gérer pareil sur un objectif à 3h30... je vous tiendrais au courant!!!
![Message Message](./styles/prosilver/imageset/icon_post_target.gif)
Publié:
22 Sep 2008, 12:38
par francois 91410
Malgré 3 tentatives, je n'ai pas encore réussi à rencontrer ce fameux mur... désolé.
Ceci dit pour moi, tout est dans la qualité de la prépa, où kilométrage cumulé et travail à allure marathon, c'est-à-dire connaissance de LA bonne allure, sont les deux clés.
Ensuite, chacun réagit à ce type d'effort à sa façon ...
![Message Message](./styles/prosilver/imageset/icon_post_target.gif)
Publié:
22 Sep 2008, 12:40
par Jihem
BENOS a écrit:Je me le prend en pleine tronche, à chaque fois vers le 35 éme Kil.
Moi pas de mur ! J'étais derrière Benos
![Very Happy :D](./images/smilies/icon_biggrin.gif)
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Publié:
22 Sep 2008, 14:35
par germaine
On parle toujours du mur du marathon comme si on ne pouvait pas se le prendre ailleurs ..Erreur ! il existe sur d'autres distances ( et ce n'est pas du à un changement de carburant ), je peux témoigner que je l'ai pris en pleine poire sur un 400 m lors d'une compet 4 x 400 m interclubs, partie comme une fusée
![Rolling Eyes :roll:](./images/smilies/icon_rolleyes.gif)
j'ai vu un gros nuage blanc au 200 m j'ai récupéré comme j'ai pu dans le virage puis donnant tout ce qui me restait sur la dernière ligne droite pour m'écrouler en crachant mes poumons sur la ligne d'arrivée et récemment sur un 5 kms, après un pari fou sur un chrono que j'estimais être capable de faire 15 j après un marathon, je suis partie aussi en sur-régime, me disant que 5 kms c'est pas long et vite passé et j'ai fini .....à allure du marathon justement
![Confused :?](./images/smilies/icon_confused.gif)
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Publié:
22 Sep 2008, 15:27
par Bambi
[quote="Pied beau"]"éen 16 marathons rencontre jamais rencontre ce mur, c'est vrai que les jambes devient lourdes sur le dernier quart de la distance mais c'est pareil pour chaque distance"
Non! le quart c'est 10 KM, 1/4 beaucoup trop quelles que soient les distances de compétition.
[quote]
ça c'est perso mais généralement j'organise ma course en sorte que devoir serrer les dents sur les derniers 25% d'une course peu importe si c'est un 400m aux Interclubs ou un marathon, les derniers 3km d'un 10, ou les derniers 5km d'un semi sont pas très agréables - mais comme je sais que l'arrivée s'approche ça passe bien mentalement
par contre je n'appelerais pas cela un mur, juste de la gestion de l'effort
![Message Message](./styles/prosilver/imageset/icon_post_target.gif)
Publié:
22 Sep 2008, 16:04
par L'Dingo
germaine a écrit:On parle toujours du mur du marathon comme si on ne pouvait pas se le prendre ailleurs ..Erreur ! il existe sur d'autres distances ( et ce n'est pas du à un changement de carburant ), je peux témoigner que je l'ai pris en pleine poire sur un 400 m lors d'une compet 4 x 400 m interclubs, partie comme une fusée
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j'ai vu un gros nuage blanc au 200 m j'ai récupéré comme j'ai pu dans le virage puis donnant tout ce qui me restait sur la dernière ligne droite pour m'écrouler en crachant mes poumons sur la ligne d'arrivée et récemment sur un 5 kms, après un pari fou sur un chrono que j'estimais être capable de faire 15 j après un marathon, je suis partie aussi en sur-régime, me disant que 5 kms c'est pas long et vite passé et j'ai fini .....à allure du marathon justement
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Oui, mais je crois que ce n'est pas le "mur" au sens physiologique du marathon.
Pour le 400m j'en suis sur. Il s'agit de la montée du taux d'acide lactique dans les muscles et de sa non dégradation.
Pour le 5000m, je peux pas dire il faudrait l'avis d'un(e)spécialiste.
Pour le marathon, ce n'est pas un pb de crampes, ou de toxines , il s'agit de l'épuisement de la filière glycogénique sans que la filière lipidique ait correctement pris le relai. ( les 2 doivent fonctionner en équilibre avec substition d'une vers l'autre).
L'dingo_pas_de_murs_sur marathon_mais_hypos_longue_distance
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Publié:
22 Sep 2008, 18:36
par germaine
L'Dingo a écrit: Pour le 400m j'en suis sur. Il s'agit de la montée du taux d'acide lactique dans les muscles et de sa non dégradation.
L'dingo_pas_de_murs_sur marathon_mais_hypos_longue_distance
Bien sur que sur le 400 c'est l'acide lactique le coupable, n'empêche que j'ai vraiment eu l'impression de me prendre un gros mur en pleine poire : plus de vision, plus de jambe, plus .... rien, presque un état comateux. Maintenant si on doit définir " le mur" en fonction de ce qui le provoque, si vous voulez
![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
...... je ne vais pas vous contrarier.
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Publié:
22 Sep 2008, 21:50
par claude 34
francois 91410 a écrit:Malgré 3 tentatives, je n'ai pas encore réussi à rencontrer ce fameux mur... désolé.
Ceci dit pour moi, tout est dans la qualité de la prépa, où kilométrage cumulé et travail à allure marathon, c'est-à-dire connaissance de LA bonne allure, sont les deux clés.
Ensuite, chacun réagit à ce type d'effort à sa façon ...
C'est bien ça, faut être raisonnable et caler son allure. Je n'arrive pas à le faire parceque je cours beaucoup au feeling. Et sur marathon ça marche pas
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Re: le MUR du MARATHON : l'avez-vous déjà rencontré?
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Publié:
10 Jan 2009, 08:23
par Sac d'os
agnès94 a écrit:Bonjour,
J'ai cherché s'il existait déjà un sujet spécial sur ce fameux (mythique?) MUR DU MARATHON, mais je n'ai rien trouvé sur kikou.
Je sais à quoi correspond ce fameux mur physilogiquement et au niveau moléculaire mais pas d'un point de vue sensations, car la seule fois que j'ai couru un marathon j'étais déjà si mal au 15kil que je ne l'ai même pas reconnu ce mur
...
![Image](http://agnes94.kikourou.net/photos/blogs/k6479_b100/sans_titre_3.jpg)
Alors voici mes questions :
Avez-vous déjà rencontré le mur?
A tous vos marathons?
Qu'avez vous ressenti?
Quelles en ont été les conséquences?
Comment faites-vous pour reprendre le dessus une fois avoir pris le mur?
Comment faites-vous pour l'éviter sur votre prochain marathon?
voili voilou c'est tout
Merci beaucoup pour vos réponses et très bon week-end à vous tous ![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
Avez-vous déjà rencontré le mur?
A tous vos marathons?
Qu'avez vous ressenti?
Quelles en ont été les conséquences?
Comment faites-vous pour reprendre le dessus une fois avoir pris le mur?
Comment faites-vous pour l'éviter sur votre prochain marathon?
Excellent le sujet.
Le mur, c’est ce qui fait toute la magie, tout le charme et tout le mystère du marathon.
C’est un sujet très complexe et je ne pense pas que l’on ait trouvé des recettes permettant d’éviter systématiquement le mur sauf à courir complètement en dedans en mode pêche promenade.
Le marathon doit être couru à une allure spécifique qui est tout de même une allure respectable. Certains le courent à 75% de la FCM, d’autres le courent à 80% de la FCM et d’autres enfin le courent à 85% de la FCM soit a peu près 80% de la VMA.
Perso, j’ai couru mon 1er marathon sans avoir connu le mur et j’avais fait 12 derniers km de rêve en finissant au sprint. J’avais un objectif de 3h30 et j’avais réalisé 3h28. J’avais pu dépasser des vagues entières de coureurs en difficulté qui étaient quant à eux dans le mur.
Mais, j’ai fait par la suite 4 autres marathons durant lesquels j’ai confronté au fameux mur parce que j’avais couru sur des bases et des allures supérieures et/ou avec des entraînements et préparations non adaptés.
Qu’est-ce que je peux en déduire à ce jour :
- si je veux avoir plus de chance de ne pas être confronté au mur, il faut avoir une préparation adaptée et il faut courir vraiment en dedans ;
- si je veux courir à 1 allure spécifique ambitieuse et même avec une préparation judicieuse et adaptée, rien ne me garantit d’être exonéré du risque de défaillance durant le marathon.
Le marathon reste donc une épreuve aléatoire et magique si on joue le jeu en essayant de le courir en conformité avec ses propres limites physiologiques (dans la zone des 75% à 85% de sa VMA).
Perso, je me tâte cette année pour voir à quelle allure je vais faire mon prochain MDP.
J’ai un test de VMA de 18km/h mesurée il y a quelques semaines lors d’un test Vameval.
Grosso modo, cela donnerait 4’10 au kilo si je cours à 80% de la VMA soit environ 85% de la FCM.
C’est le coach et la préparation qui vont décider…mais l’objectif est toujours d’aller tester ses limites et donc d'accepter une part de risque et d'aléas sans quoi il n'y aurait pas de plaisir.
mur du marathon....
![Message Message](./styles/prosilver/imageset/icon_post_target.gif)
Publié:
11 Jan 2009, 12:41
par marcoZ
je pense qu'il existe un énorme mur sur marathon c'est celui des inscriptions pour les gros marathon c'est chaud chaud et complet des mois à l'avance .....
sinon si la préparation est sérieuse et adaptée si le jour de la course on respecte l'objectif d'allure il n'y a pas de raison de rencontrer le mur mais oui à un moment on a toujours un peu de mal c'est sur maintenant parler de mur ??? et pourquoi il n'y aurait pas de mur sur semi, sur 10 sur les ultras ....
enfin voilà et surtout bons entrainements et aussi attention à la préparation alimentaire et le choix pour les ravitos c'est important aussi
à plus ciao
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