Concernant l'adaptation à l'altitude il y a des mécanismes différents dans le cas d'une brève incursion en altitude et dans le cas d'un séjour prolongé.
Je pense que pour un bref séjour en altitude, sur une journée, comme dans le cas de bubulle, le risque de mal des montagnes ou de symptômes liés à l'altitude est quand même moins important. L'hyperventilation et une hydratation importante, car il faut boire beaucoup on se déshydrate beaucoup et cette déshydratation joue énormément dans le mam, règleront le problème, sans qu'il y ait lieu de préparer ce séjour spécialement.
En revanche, pour un séjour prolongé comme par exemple l'ascension du kilimandjaro où l'on reste plusieurs jours en altitude au dessus de 3000m, les risques de mal des montagnes sont plus importants et à mon avis il est plus important de s'acclimater à l'altitude dans ce cas là.
En ce qui me concerne, lors de mon ascension du mont blanc direct de tête rousse au mont blanc assez rapide avec Antoine cayrol, puisqu'on avait lâché largement l'autre cordée qui nous suivait, rien ressenti de spécial. Par contre la nuit au refuge du goûter fut mauvaise avec la sensation d'être vaseux.
Pour le kili, mauvaise sensations, nausées dès shira hut à 3400m environ alors que mes compagnons étaient bien. J'ai bu abondamment sans soif tout l'après midi. Résultat je suis monté presque en courant les autres jours alors que les autres en bavaient.
Donc pensez à boire abondamment. Je crois que c'est une solution comme dit l'un des posts plus haut.