Sur le travail foncier, Aroche a totalement raison.
On apprend ça auprès de tout bon entraîneur de CP, de cyclisme et des sports d'endurance dans une grande majorité. C'est la théorie" du réservoir et du robinet.
Petit réservoir = petit robinet = petit débit.
Grand réservoir = grand robinet = grand débit.
Le réservoir, c'est le foncier.
Et un travail foncier se fait dans la progressivité, tout le monde sait ça. A travers la progressivité, c'est l'adaptabilité à l'effort que l'on travaille.
Ex. : je-tu-il prépare une cyclo comme la Marmotte (170 et quelques km), fixée en juillet. Je commence à faire des bornes quand ? En juin ou tout au long de l'hiver et du printemps, pour arriver à un pic de forme en juillet, le jour J ? Tout le monde a la réponse...
Je commence donc à rouler dès janvier, par des petites sorties lors desquelles je bosse ma gestuelle, mon coup de pédale, puis j'augmente progressivement les distances, les dénivelés pour arriver aux beaux jours avec suffisamment de bornes pour attaquer les premières sorties sérieuses en cols. Je m'adapte progressivement à la distance, au dénivelé et aux heures passées sur le vélo. J'évite de fatiguer et blesser mon organisme en lui soumettant des efforts trop longs et donc trop violents d'un seul coup.
Il en va de même pour la course à pied, du 800 m à l'ultra trail.
Le second élément, et non des moindres, c'est le temps disponible pour s'entraîner. Nous avons tous pour la plupart une famille et un boulot. Très énergivore et chronophage.
Tout le "secret" réside donc se combiner le temps disponible et le temps nécessaire à la réalisation d'un entraînement efficace et régulier.
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