par stephrunrun » 28 Juil 2023, 08:46
Hello.
J'ai été touché par la petite soeur, la rectocolite hémorragique. Une crise assez musclée en 2007, qui a pu être traitée en quelques mois. Cette crise a été pour moi l'occasion d'une prise de conscience. Même si mon gastro de l'époque m'a assuré qu'il n'y avait aucun lien entre cette cochonnerie aux relents héréditaires et ce que l'on pouvait manger, j'ai changé mon alimentation : beaucoup moins de laitages, moins de fruits crus (surtout pendant les repas), plus de légumes, moins de viande (mais de meilleure qualité), quasiment plus d'alcool, moins de sucre, moins d'aliments transformés et plus de gras de bonne qualité, des petits déjeuners plus salés que sucrés. Et surtout, je me suis mis au sport.
Après ce traitement et par chance, je n'ai pas eu de retentissement particulier sur mon quotidien. J'ai maintenu un traitement de fond pendant quelques années, mais je l'ai arrêté il y a longtemps.
J'ai refait une crise de moindre ampleur en 2021 (assez bizarrement, concomitamment avec la vaccination contre le Covid, le gastro a un peu tiqué, quand même) et ca m'a mis ko. Anémie, j'étais blanc comme un linge. Le gastro m'avait même recommandé de manger de la viande rouge en grande quantité ! J'ai du arrêter la course pendant un mois. Après un mois de traitement, tout allait mieux.
Tout ca pour dire :
- J'ai eu la chance d'avoir des crises que les traitements (les xxx-ASA) pouvaient contenir. En période de crise et pour la pratique du sport, je dois donc veiller à ce que les "constantes vitales" restent bonnes. Le problème principal est que, quand tu digères pas ou mal, tu peux vite te retrouver en carence. J'ai du réduire ma pratique, même si je pouvais quand même courir une heure par jour. Un moindre mal. Mais j'ai du renoncer temporairement aux longues distances.
- J'ai changé mon alimentation.
- Pour l'alimentation en course, quand l'intestin n'est pas inflammé, tout passe, j'ai cette chance. Je ne prends pas de traitement préventif. Mais j'imagine que ca doit galère à gérer quand on a des soucis...
- Pour les pépins secondaires. Je pense que ceux-ci peuvent être très nombreux et protéiformes, en fonction de la gravité. J'ai eu des problèmes de dos (lombalgie) et des tendinites, mais je ne fais pas de lien avec la maladie. Surtout les tendinites, qui sont selon moi bien plus liées à un stress mécanique trop important pour mes capacités physiques.
Bon courage !