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Et bien, la 6000D, c'est plus que pas mal et cela valait la peine de faire un petit crochet sur le trajet du retour de vacances.

A la recherche d'une course pour compenser mon bachage à la moitié du haut-Giffre fin juin, je regarde le calendrier et, organisation des vacances familiales oblige, la 6000D est seule possibilité sur le format 60-70km que je recherche. J'avoue que je ne suis pas plus enthousiaste que cela, j'ai l'image d'un gros barnum où il y a trop de monde et puis La Plagne ne m'a jamais fait rêver...

Après 10 jours de rando dans la vallée de la Clarée et le Queyras, j'arrive à Aime La Plagne bien crevé et les cuisses bien lourdes. La transition est un peu dure, notamment la chaleur. A 650m d'altitude, il fait un peu plus chaud qu'à plus de 2000m en dessous desquels je ne suis pas descendu depuis un petit moment. Mais avec e retrait des dossards nickel, le petit village des exposants sympa, l'ambiance bon enfant, l'avant-course se passe bien.

Le jour J à 5h du matin, nous sommes environ 1000 sur la ligne de départ, ce qui est a priori beaucoup moins qu'il y a quelques années. Avec 3-4 premiers kilomètres de plat et une 1re montée sur un sentier bien large, tout se passe de manière fluide et chacun peut prendre son rythme pour cette longue montée qui nous amènera à plus de 3000m et cette longue redescente qui nous ramènera au point de départ. Le point d'orgue du parcours est bien sûr la montée sur le glacier (ou ce qu'il en reste) avec ses 300-400m de dénivelé finaux qui sont peut-être les plus raides que j'ai faits en course. Pour le reste, c'est pas technique pour un sou, avec quelques très jolis jolis passages et points de vue. Les 3 derniers km sont un peu longuets, mais ils se courent bien et j'ai pu atteindre mon petit objectif de - de 13h en terminant en ....12h59!

Au final, c'était bien mieux que prévu, avec une organisation impeccable (balisage et protocole sanitaire exemplaires), des supers bénévoles nombreux et adorables, des coureurs sympas et un parcours bien fait compte tenu des contraintes du site de La Plagne. C'était la 32e édition et j'espère qu'il y en aura encore plein d'autres pour cette course "historique".

Question bête mais la course se termine t-elle toujours par 3 km de bitume sur une piste cyclable ou la fin a t-elle été aménagée ?

C'est toujours par la piste cyclable, mais comme j'avais un peu de jambes pour courir au moins à 8,5km/h, c'est passé vite.

j'y étais pour la 4 ème fois. Une petite rallonge au glacier à cause des travaux? Normalement on monte direct par la droite après la chiaupe mais là on suit la piste à gauche jusqu'en haut du télésiège. Ca ajoute, en gros 1.5km.

En Effet, 900 alors qu'en 2019 on était 1800. Mais la 6D marathon n'existait pas, ça a surement pesé dans la balance.
Dommage pour les travaux, pas possible pour les accompagnants de monter à la chiaupe et au glacier en télécabine. En plus de la coupure à Mio ce qui fait que peu de monde a pu monter. Normalement c'est ambiance tour de France là haut et c'est pas mal du tout. Du coup avec la rallonge d'un km je rate le moins de 8h. ça sera pour l'an prochain (8h13-42 ème et 7h57-45ème en 2019)

Ils ont perdu 50 % des effectifs sur la 6000 D classique et toutes formules confondues. C’est vraiment dommage pour cette vieille épreuve symbolique, très bien organisée. Après, la station organisatrice a les reins solides.

oui après, était-ce une bonne idée de mettre la 6d lacs le vendredi ? Sans compter la pluie qu'ils se sont manger

van a écrit:j'y étais pour la 4 ème fois. Une petite rallonge au glacier à cause des travaux? Normalement on monte direct par la droite après la chiaupe mais là on suit la piste à gauche jusqu'en haut du télésiège. Ca ajoute, en gros 1.5km.

En Effet, 900 alors qu'en 2019 on était 1800. Mais la 6D marathon n'existait pas, ça a surement pesé dans la balance.
Dommage pour les travaux, pas possible pour les accompagnants de monter à la chiaupe et au glacier en télécabine. En plus de la coupure à Mio ce qui fait que peu de monde a pu monter. Normalement c'est ambiance tour de France là haut et c'est pas mal du tout. Du coup avec la rallonge d'un km je rate le moins de 8h. ça sera pour l'an prochain (8h13-42 ème et 7h57-45ème en 2019)

On a dû se croiser, j'ai fini en 8h16, il y'a eu effectivement quelques rallonges par rapport aux années précédentes. Ça fait râler de faire un détour quand on voit le chemin évident droit devant. (Sur le glacier et à la roche de Mio) surtout que la trace qu'ils avaient donné passait tout droit
L'ambiance sur la piste de bobsleigh est toujours incroyable, à la roche de Moi j'étais pas sûr d'y être étant donné le peu de monde...
J'adore le concept de monter au glacier (ou ce qu'il en reste) mais c'est un poil trop roulant.

bendelattre a écrit:On a dû se croiser, j'ai fini en 8h16

On a dû se croiser, j'ai fini en 8h26

J'y étais aussi, en mode course de préparation UTMB pour clore un mois de juillet plutôt axé volume, avec une sortie sur les chemins de la Plagne de 4h15 l'avant-veille de la course et une sortie vélo de 3h20 le lendemain.

J'ai été plutôt agréablement surpris, n'étant pas franchement emballé aux premiers abords, mais comme on me proposait un hébergement... Comme le dit zinzin dans la vidéo, c'est pas la plus belle, c'est pas la plus dure, mais c'est sympa quand même. J'avais peur que la 2ème moitié de la redescente dans la vallée soit bien longue et pénible, ce n'est pas vraiment le cas à part les 3 derniers km de piste cyclable.

Le circuit est très très très roulant (sauf la montée au glacier). En montant à la Roche de Mio j'ai pu discuter un peu avec Mélanie Rousset qui avait gagné l'EB en 2019 (avec 11h d'avance sur moi ) et qui sera sur le Duo des cimes cette année.

Plutôt content de ma course, jamais dans le dur en ne faisant que remonter des places à partir du 20km et en réussissant une bonne descente (vu mon piètre niveau en descente).