pinpon69 a écrit:pour la lstl le vent nord a du être terrible à l aller et je comprend bubulle pour son non départ de saint Étienne . Bravo à ceux qui ont insisté jusqu’au bout , placé juste avant une descente ultra glissante j ai pu voir l ampleu du chantier cette année …. Beaucoup ont fait de la luge sur les fesses pour desçendre du signal …. Mettre 5h45 dans ces conditions …sont vraiment costauds devant les clients élites
Quand nous l'avons monté, le Signal (et le Bois des Marches, plus bas), le terrain ne payait pas de mine. La couche de neige au sol était d'ailleurs assez légère de ce côté là (après le panorama, donc ce qui est devenu la descente pour le sens classique de la course ensuite). On se demandait donc si, finalement, pour la STL, ça n'allait pas être relativement simple. Erreur, car il était quand même évident que cela dépendrait au final de la température ambiante : soit assez haute pour que ça dégèle et ça deviendrait un carnage de boue fluide.....soit suffisamment basse pour que ça ne dégèle pas et ça deviendrait un carnage de neige gelée, voire verglacée. Et vu qu'il a fait ensuite un froid de gueux....c'est la deuxième option qui a prévalu!
Une fois passé le point le plus haut, ça a nettement changé, on basculait côté Nord et la couche de neige était bien plus épaisse et le froid bien plus vif....avec ce vent horrible. Là, ça devenait évident que ça ne dégèlerait jamais et donc qu'on se dirigeait tout droit vers un effet de tassement/regel. Pour nous, c'était encore largement praticable (la neige crissait sous les chaussures) et nous sommes descendus sans difficulté, sur l'arrière de Saint-André (il y a 200m de D- après le Signal dans ce sens, à comparer aux 300m de l'autre côté pour le sens "normal").
De même la remontée sur la crête avant Ste-Catherine se faisait sur la neige, mais avec une simple trace, doublée d'une deuxième créée par les roues des quads de l'organisation, qui sont passés à l'envers de nous dans la journée. Cette trace des roues des quads a été assez utile sur le secteur de Ste-Catherine à St-Christo où, jusqu'à la Croix de Bicoury, l'enneigement était parfois très conséquent (effet de congères), très particulièrement la crête au dessus du hameau du Moreau. C'est d'ailleurs là qu'on était alors en plein blizzard, cette section de crête a été une horreur absolue.
La neige disparaissait ensuite à la Croix Bicoury...par contre, c'est là qu'on a rencontré notre ami le verglas (j'ai failli faire un soleil sur la route bitumée). Plutôt sournois car présent par plaques qu'il fallait alors repérer à la frontale. Les pires étaient bien plus loin dans la descente de St-Christo sur Sorbiers, une fois passé Valfleury (quelle vacherie, ce détour quand tu n'as qu'une envie : descendre "tout droit"). Là, il fallait zigzaguer sur les parties sèches et parfois aller chercher le bas-côté pour être un sécurité.
On s'est demandé ce que ça donnerait à la montée, ces bouts de route verglacée, avec le "troupeau" assez dense. Mais ça serait à la montée....
On n'était pas, je pense, au niveau de carnage qu'ont pu être certains éditions autour de 2011-2015 (de mémoire, y'a tellement de récits sur Kikouroù qu'on s'y retrouve mal) mais le froid très vif semble bien avoir été votre ennemi sur le retour (par contre, il a donné des photos magnifiques à ceux de l'arrière, je pense notamment à certaines de Bert de de Benman, très particulièrement celles du panorama des Alpes au fond, depuis le point de vue du Signal). Pas trop de regrets de mon côté, j'étais certainement trop entamé pour vraiment y arriver sur le retour (note à moi-même : les enchaînements à la con, c'est pas l'idée du siècle, maintenant, et ce que j''arrivais à faire il y a 4 ans -LPF+2xRT- ou 7 ans -2xLPF+RT-, il ne faut pas trop espérer le refaire maintenant).