Récit de la course : Grand Raid des Pyrénées - Le Tour des Cirques 2022, par coincoin29

L'auteur : coincoin29

La course : Grand Raid des Pyrénées - Le Tour des Cirques

Date : 26/8/2022

Lieu : Vielle Aure (Hautes-Pyrénées)

Affichage : 1095 vues

Distance : 120km

Objectif : Pas d'objectif

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Tour des Cirques 2022, enfin achevé!

Je me lance dans le récit de mon Tour des Cirques dans le cadre du Grand Raid des Pyrénées auquel je suis désormais fidèle depuis 7 éditions consécutives (hors COVID).

Depuis plusieurs années et malgré deux tentatives (2017 et 2021) je m'étais cassé les dents sur cette course alors que j'avais réussi à aller au bout d'autres formats GRP (Tour des lacs) ou de formats équivalents sur d'autres courses (Trail de Bourbon). Le 120 du GRP était ainsi devenu une petite obsession, d'autant plus que j'avais à chaque fois eu l'impression de me présenter en forme et que j'avais bâché au même endroit (Gèdre retour), perclus de crampes à chaque tentative après des heures sans aucun plaisir...

Décembre 2021: les traditionnelles tergiversations sur la course à choisir commencent avec un pote plus adepte des formats courts. Nous ne nous mettons pas d'accord sur une course et partons donc sur une optique "revanche", lui sur le 42 de la Gela 2021 qu'il a fini explosé et avec un chrono décevant, moi sur le 120 donc car je reste persuadé que c'est jouable. Nous nous inscrivons avec, en ce qui me concerne, l'idée qu'après trois tentatives, si ça ne passe pas, il faudra arrêter ce genre de format.

Mars 2022: l'hiver étant passé par là et les apéros aussi, je réalise que mes sorties trail ressemblent de plus en plus à des randos (certes agréables) et que je suis très loin de mes chronos Strava quels que soient les segments! Je me dis que ce doit être le fait d'être rendu à 80kgs avec mes apéros multiples et mon hiver sédentaire!

Je me décide un peu par hasard à acheter une balance un peu élaborée pour remplacer la familiale qui a bien 15 ans et là, surprise, je me rends compte que je ne fais pas mon petit 80 mais qu'en réalité je suis à 86kgs. Je me moque en général de ça mais pour le coup, ça me titille et je me dis que dans la perspective des courses estivales, il y aurait quand même moyen sans trop d'effort de sacrément baisser car je n'ai pas une carcasse de rugbyman à la base. Je fais donc l'acquisition d'un sac de frappe, ressort le vtt et décide de ne plus forcément faire les mêmes circuits trails en montagne tous les week-end mais d'y aller à l'envie en me rentrant en revanche beaucoup plus dedans.

Très rapidement, malgré quelques incartades (voyages entre vieux potes, hellfest, covid) les résultats arrivent. Fin juin, je suis descendu à 80 kgs sans trop de privations et surtout, je sens que les petites douleurs que je pensais dues à la cinquantaine approchante disparaissent lors de mes sorties, même les plus techniques (Néouvielle, etc).

Les premières courses de l'été me rassurent (Balcons de Cauterets, Caminade du Pic du Midi), je suis dans les mêmes chronos que l'année précédente mais mon état à l'arrivée n'a rien à voir, je sens que je gère et que je peux enchaîner sans souci. Surtout, je prends du plaisir à courir ce que j'avais en réalité peut-être un peu perdu depuis quelques années.

Alors qu'habituellement je me prépare au jugé pour le GRP et que je craque beaucoup l'été niveau apéro, je décide pour la première fois de me faire un plan d'entraînement (certes empirique) en alternant gainage / vtt / course route et sorties moyennes en montagne et en étant plutôt raisonnable sur l'hygiène de vie. J'atteins non sans fierté les 76kgs la veille de la course, sec comme presque jamais!

J'arrive à Vielle-Aure le jeudi 25 août après-midi, ayant trouvé par mon boulot une solution de logement idéale à Saint-Lary, en face de l'arrêt navette du Tour des Cirques, motivé, en forme avec un équipement vérifié et revérifié. Je retire mon dossard, heureux comme chaque année de retrouver cette ambiance incomparable d'effervescence sans prétention.

Le temps qui est orageux (comme presque chaque année à vrai dire) ne tarde pas à mal tourner: en retournant vers ma voiture, je me prends une douche phénoménale et me retrouve trempé ce qui me rend dingue car j'ai pris mes adidas terrex quasi neuves que j'envisage de porter sur tout ou partie de la course.

Je retourne à mon appart et réalise que les pompes trempées ne vont jamais être sèches pour le lendemain, qu'en plus, je dois normalement déposer ma seconde paire dans le sac base-vie à déposer avant 20h, que l'étiquette du sac base-vie s'est décomposée sous la flotte et qu'il est 19h15...bref, je psychote et pète un câble dans ma salle de bains avec le chauffage à fond...heureusement que ma femme et mes filles ne m'accompagnent pas dans mes courses pour assister à ça!

Je me dis que c'est trop bête d'être déstabilisé par un imprévu comme ça et qu'il ne faut pas commencer à me trouver des prétextes pour bâcher. Je tranche en mettant mes pompes trempées dans le sac base-vie (elles y moisiront allègrement pendant 48h) et j'opte pour les La Sportiva Akyra qui pèsent une tonne mais dont je sais qu'elles ne partiront pas en miettes sur le parcours, tant pis pour le dynamisme!

Je retourne à Vielle-Aure, dépose le sac, revient à la chambre et tente de dormir quelques heures malgré le stress et la colère de faire une erreur de débutant pareille!

- Piau-Engaly: départ

Au réveil, le temps semble s'être maintenu, à travers la nuit je vois des nuages mais aussi des étoiles donc ça va. La navette nous dépose après quelques lacets et bouchons à Piau et on nous annonce rapidement un décalage du départ le temps que tout le monde arrive à monter. Les bars-café sont ouverts, j'arrive donc à prendre mon petit déj! L'ambiance est sympa et ce site de départ, on aime ou pas, est original.

A 7h30, la course commence avec une légère descente puis un tour par les hauteurs pour redescendre sur la station pour étirer le peloton. L'ambiance est très sympa, tout le monde sait que ce n'est pas là que la course se joue...j'essaie de trouver un rythme raisonnable.

Je fais le tronçon en moins d'1h30 soit 10mn de moins qu'en 2021. Je n'ai pas du tout l'impression de forcer donc je ne me dis pas qu'il faut ralentir, je me ravitaille, profite d'être encore dans la civilisation pour passer aux toilettes! et ça repart.

- Piau-Engaly: 9h - 8,5 km 800 d+

Je connais bien la portion qui mène à Gèdre et le mal qu’elle m’a fait antérieurement et j’essaie du coup de conserver un rythme raisonnable dans la montée au Port de Campbiel et surtout dans la loooongue descente qui se termine avec un méchant dénivelé négatif et une forte hausse de la température, propice aux crampes et autres hypo…

- Gèdre aller: 12h08 - 25 km 1500d+

 

En 2021 et 2017 j'étais arrivé explosé à Gèdre. L'an dernier, j'avais failli tomber dans les pommes et j’avais du m’allonger ¾ d’heure sur un lit de camp alors que cette fois-ci je constate avec plaisir que tout va bien: je suis lucide, je fais les choses dans l'ordre et je repars très vite, surmotivé de voir que la carcasse tient.

En 2021, la portion Gèdre-Gavarnie avait été un calvaire: crampes, chutes dues aux crampes, chaleur, je m’étais assis chez des habitants qui proposaient un ravito sauvage et y avait passé au moins ½ heure...cette année, j’ai l’impression de faire la portion en accéléré et ne cesse de me dire “tiens je suis déjà rendu ici!”, je me prends même à pousser sur les bâtons en montée en me disant que j’ai du jus! Je manque juste de me vautrer dans la dernière descente mais la cheville encaisse le choc.

- Gavarnie: 14h50 - 35 km 2300 d+

Je me repose un peu au ravito de Gavarnie car mine de rien, j’en suis à plus de 7h de course. J’appelle mon pote qui se prépare pour le lendemain et qui me dit qu’au vu du livetrail, il faut peut-être que je me calme un peu (il connaît mon niveau réel)! J’envoie un message à ma femme pour lui dire que le mental est autre que les deux autres années et que je repars sans traîner.

Le début de montée sur le côté du Cirque de Gavarnie est sublime, le temps mitigé, à la fois gris et avec des rayons de soleil qui perçent ça et là rend le cadre extraordinaire alors même que je le connais déjà. Je monte pas trop mal jusqu’à l’Hôtellerie du Cirque, en revanche, je me sens méchamment faiblir ensuite...un puis deux puis plusieurs concurrents me dépassent sans que je puisse ne serait-ce qu’essayer de les accrocher. Contrairement à d’habitude, je ne m’énerve pas et prend soin de me nourrir en pensant sans arrêt “ça fera effet dans ¾ d’heure”. Le fait est que l’effet ne vient pas…

 - Refuge Espuguettes:17h05 - 43km 3100 d+

 j’arrive au ralenti à Espuguettes, il fait moche et froid, je suis un des rares à sortir la veste et j’en déduis que je suis un des plus touchés. Je m’allonge sur un banc en pierre pas confortable et je me prends un stock de soupe pour me réchauffer. Je repars crevé en marchant lentement mais je tiens bon même si je réalise n’être qu’au quart de la course... Je passe la hourquette d’Alans en quasi marche arrière mais la bascule me redonne des couleurs, il y a 15 bornes de descente et j’arrive à trottiner ce qui me rassure. Je croise une concurrente qui a les larmes aux yeux et m’arrête: elle a un pépin musculaire et ne peux plus descendre (dommage à cet endroit de la course…). Je lui file un peu de crème “tendinite” plus pour l’effet placebo qu’autre chose et je repars (je la recroiserai une dizaine d’heures plus tard, manifestement requinquée, elle finira peu de temps après moi).

La portion est assez longue et c’est très dur de relancer sur le plat vers le lac des Gloriettes. Malgré tout, j’entame la dernière descente et rejoins un grupetto avec lequel la descente se fait sur un très bon rythme relatif avant que la nuit tombe (en 2021 j’étais descendu en râlant, marchant et je m’étais laissé rattraper par la barrière à Gèdre).

- Gèdre retour: 20h59 - 60km 3600 d+

C’est avec une immense satisfaction que j’arrive et surtout, pour la première fois en trois tentatives que je repars de Gèdre, si bien que je trottine le sourire aux lèvres en me répétant que cette année “je vais la claquer cette pxxxx de course”!

Je remarque que j’ai augmenté mon avance sur les barrières horaires qui sont de plus en plus souples et que sauf gros coup de mou, je ne devrais pas avoir cette pression là cette année.

Je pense me refaire la cerise sur la portion à venir qui sur le papier me semble “tranquille”.

Etonnamment, ça ne se passe pas comme prévu Rigolant: il fait une chaleur folle, les sous-bois semblent avoir tout emmagasiné...je supporte à peine ma frontale et sue à énormes gouttes. La portion, sympa, roulante avec un sol souple au début devient beaucoup plus escarpée avec des passages de cordes qui à mon sens en feront la pire de tout le parcours, j’ai l’impression d’être dans le sentier grotte Kalla à la Réunion! Je vais finalement mettre presque 4h là où je pensais en mettre à peine 2...

- Luz: 00h34 - 1h43 - 72km 4300 d+

J’arrive à Luz en rigolant car je n’ai vu cette base-vie que de ce que j’appelle “le bus de la loose” en 2021 et 2017. Je m’estime heureux de pouvoir enfin monter les marches et décide de prendre mon temps et encore une fois, de faire les choses dans l’ordre. Il commence à y avoir de la casse, les 120 et désormais les 160 sont pour certains bien amochés. Sans conviction je demande s’il y a de l’attente aux soins et par chance on me dit qu’il n’ya qu’une personne avant moi pour le podo. Je m’excuse presque d’y aller car je ressens juste des échauffements mais la podo qui regarde me fait comprendre que mes pieds ont macéré et que malgré les straps et la nok, ça ne va vraiment pas aller en s’arrangeant. Ça me contratrie un peu mais je me dis que je vais faire avec dans la mesure où tout le reste tient le choc, et puis je vois bien que les concurrents avec moi ne sont plus non plus très frais et que malgré cela, ceux qui repartiront d’ici ont de grandes chances de finir quelque soit leur chrono. Je récupère mon oreiller gonflable dans mon sac et essaie, en vain de dormir quelques minutes. Je repars néanmoins reposé après plus d’une heure de pause qui m’a paru durer 20 minutes…

J’appréhende la portion suivante tant elle fait peur rien que sur le profil. C’est un coin du 65 où je ne suis en plus jamais allé. La première partie est supportable, je me retrouve avec deux coureurs avec qui on ne cessera de se croiser jusqu’à la fin de course. Sans avoir trop besoin de se parler, on comprend vite notre intérêt de faire cette portion ensemble à un rythme qui semble nous convenir. Vers le milieu de montée, ça commence à tirer sévère. Je psychote avec ma frontale qui vient de lâcher en voulant mettre des piles dans celle qui est rechargeable par batterie...heureusement qu’un des deux collègues m’éclaire car je perds un peu pied…

Le seconde partie de montée est juste ignoble...les baliseurs ont dû se marrer en posant les marques de manière espacée du style, “choisissez votre chemin”. Il y a de la caillasse absolument partout, Néouvielle est presque un billard en comparaison. De nuit, on a tout simplement pas l’impression d’avancer. Il y a trois lumières au sommet que je ne cesse de regarder en me disant “mais bon sang est-ce qu’elles reculent lorsque j’avance..”, Je me fais peu doubler sur cette portion et je lâche un peu les collègues car à un moment donné, j’ai juste envie d’en finir.

Lorsque je crois être arrivé, il reste finalement encore 30 minutes sur les crêtes et des passages archi-techniques avant d’arriver au refuge, Je jette un oeil en bas et voit les frontales de ceux qui commencent l’ascension en me disant qu’il y a plus malheureux que moi!!!

- Refuge de la Glère: 6h34 - 86km 6000 d+

Malgré la fatigue, la tendinite au genou qui commence à bien se faire sentir et la plante des pieds très mal en point je commence vraiment à y croire. Je me repose un peu mais comme le jour se lève, que le cadre est magnifique et que je veux au maximum éviter la chaleur de l’après-midi dans Néouvielle, je repars.

La gardienne du refuge nous conseille de suivre la piste descendante et pas le tracé “dru dans le pentu descendant”. Du coup, c’est un peu bordélique, tout le monde par à droite à gauche. Je décide de suivre le tracé comme un bon petit soldat et me prend un gros galet sur la cheville en récompense….j’aurais été fou de rage d’abandonner en ayant respecté le tracé! Certains collègues qui ont pris la piste n’ont pas fait un meilleur choix car ils ont a priori raté un embranchement et se sont rajouté du rab!

Sur le faux-plat descendant qui s’en suit, je suis à plat, la fatigue s’est accumulée et j’ai juste “mal aux pieds”. Je m’arrête à plusieurs reprises sur la portion bitumée vers Tournaboup et alors que je me demande si c’est encore long, j’aperçois le ravito.

- Tournaboup: 8h22 - 8h40 - 93km - 6050 d+

Je recroise mes deux collègues de la montée de la Glère qui m’ont cartonné dans la descente. Je leur dit que j’en ai marre, que je veux finir et que je saute le ravito. L’un d’entre-eux me fait comprendre que c’est sans doute une connerie et que je ferais mieux de prendre mon temps à ce stade de la course. Je l’écoute et me pose un peu en chargeant en eau, soupe et salé pour les crampes.

Je repars avec un concurrent du 160 qui a l’air d’envoyer du bois (gilles45 de kikourou) que je ne peux suivre longtemps mais qui me donne au moins un rythme pour repartir.

J’alterne ensuite entre hauts et bas, les coureurs du 120 marchent par petits groupes mais je fais le choix de rester seul car la fatigue et la douleur aux pieds ne me donnent plus trop envie de “partager”.

- Aygues-Cluses: 10h32 - 100km - 6750 d+

Je ne m’arrête que quelques minutes sur ce ravito car j’ai l’impression que tout le monde s’écoute et perd beaucoup de temps pas forcément utile, même si à ce stade, on se moque du chrono. J’ai une forte envie de dormir mais j’arrive tout de même à pousser dans la dernière vraie montée vers la Hourquette Nère.

 - Hourquette Nère: 11h23 - 102km - 6500 d+

Le pointeur de l’orga nous rappelle que le D+ est fini, ça fait plaisir. Je me décide à basculer direct dans la descente vers la sapinière de Bastanet en me disant que sur cette portion que j’adore (commune au 80km) je vais envoyer du bois...après quelques foulées, je réalise que je ne peux tout simplement plus du tout courir et j’oublie mais rêves de remontada!

Je souffre comme jamais tout au long de la descente, je n’ose même pas, sans doute à tort, enlever mes chaussures pour me noker...je me dis que je vais finir de manière quasi-certaine mais je m’inquiète du temps que je vais mettre en pensant à la barrière fixée à 41h alors que je n'en suis qu'à 28h de course.

Seule la montée vers le restaurant Merlans me donne un peu de répit. C’est la descente que je ne supporte plus, dommage!

- Merlans: 13h47 - 110km - 7300 d+

Là ça sent très bon, malgré les douleurs, je comprends que la boucle est presque bouclée. Je rigole un peu avec une bénévole, adorable (comme toutes et tous au long du parcours) et repart pour la montée au col de Portet (oui, il en reste finalement une mais elle ne compte plus vraiment…). Je m’y fait doubler par les deux premiers du 80 qui terminent aussi leur course (le premier fait la montée en courant, respect!!!).

S’en suit la bascule sur Vielle-Aure où je peste car je ne peux plus du tout courir...je regarde ma montre et croit voir que je mets 30min/km en descente et je commence à délirer sur le fait que je vais mettre 8h pour descendre à Vielle-Aure, bref, le cerveau vrille…

C’est de loin la pire portion en termes de souffrance, ce n’est qu’à 2-3km de l’arrivée, lorsque la descente se fera moins pentue que je réussirai à vaguement trottiner en poussant plus sur les bâtons que sur les cuisses et surtout les pieds qui ne peuvent plus!

- Vielle-Aure: 16h47 - 124 km - 7500 d+

Je profite malgré tout de la dernière ligne droite et du public enthousiaste et bon enfant en m’efforçant de courir dans la douleur malgré la satisfaction d’arriver. J’ai mis 33h15 pour boucler le chantier là où je tablais sur 35-37h au mieux.

Après quelques semaines de repos, je savoure plus ma course car j’ai finalement compris, après presque 10 ans de trail que non, ce n’était pas inutile de préparer un tant soit peu une course et qu’il n’y avait pas grand chose de rocknroll à se présenter au départ hors de forme, qu’il valait mieux se faire deux mois de prépa sérieux que d’aller tous les we en montagne pour jardiner parfois sans plaisir les lendemains d’apéro, que l’âge ou les soucis de boulot sont souvent de gros prétextes pour ne pas se rentrer dedans. Sur le plan des courses, je réalise que j’ai peut-être plus d’endurance que je ne le pensais et que je peux encore, sauf pépins, me faire de beaux ultras de ce format voire de 160 s’ils me motivent.

1 commentaire

Commentaire de Gilles45 posté le 27-12-2022 à 15:55:08

hello Coincoin29
Je découvre juste ton récit du GRP. Quel dommage que nous n'ayons pas pu papoter et partager un bout de chemin après Tournaboup.
En tout cas le 120 fait également bien envie. Faudra que je tente un jour.
Bravo pour ta course et ta ténacité pour aller au bout malgré le passage à vide d'Espuguette
A bientôt peut-être :-)
Gilles

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