Récit de la course : Le Grand Raid des Pyrénées 2015, par fred1414

L'auteur : fred1414

La course : Le Grand Raid des Pyrénées

Date : 21/8/2015

Lieu : Vielle Aure (Hautes-Pyrénées)

Affichage : 4091 vues

Distance : 160km

Objectif : Terminer

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GRP 160: Ultra humain, Ultra beau, Ultra difficile

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 GRP : Ultra humain, Ultra beau, Ultra difficile

 
 
C'est un moment important pour moi, à la veille d'un Ultra trail : la préparation de mes petits "copions". Ces petits bouts de papiers, annotés, coloriés, fluotés, plastifiés... m'accompagneront toute la course. Le parcours est d'abord divisé en plusieurs parties, afin de le rendre moins "impressionnant". Puis chaque partie est divisée en sections : nombre de kilomètres, dénivelé positif, négatif, cumul du dénivelé... Ces balises, qui jalonneront ce récit, me guideront dans une aventure où je pars totalement dans l'inconnu, à la découverte d'une nouvelle terre de trail : les Pyrénées françaises. En avant, pour le Grand Raid des Pyrénées !
 
 
Le but du jeu : parcourir 162 km et 10 000 m de dénivelé positif et négatif dans un parcours en boucle au départ de Vielle-Aure, près de Saint Lary Soulan. A la différence des épreuves courues dans les Alpes, les montées et les descentes sont ici très longues (souvent entre 1000 et 1500 D+ d'une traite) et les replats... absents.
 
Après une courte nuit, nous y sommes donc. Vielle-Aure, vendredi 21 août, 4h33. Je scanne mon dossard. Nous voilà donc prêt à partir. Il n'y a plus qu'à attendre le coup de feu à 5h pile. Hervé, mon compère dans ce voyage, est en pleine forme. Nous retrouvons assez vite les quelques Belges également au départ. Je me sens prêt. Advienne que pourra.
 
 
Départ - Merlans : 14,9km / D+ 1509 / D- 262 / Ven 05h00
De nuit, nous montons vers le premier objectif, le Col du Portet. Chemins larges, réveil en douceur. Je monte à mon rythme. L'idée, dans les premières heures, est de ne pas puiser dans les réserves mais de prendre de suite de l'avance sur les barrières horaires (qui une fois dépassées vous mettent hors course). Cela fonctionne bien, après 2h30 de course, j'arrive au premier checkpoint. Et déjà, une heure d'avance sur la barrière. Cela ne fera que s'accentuer.
 
 
Le lever de soleil est magnifique. J'en prends déjà plein les yeux. L'aspect "découverte" de tous ces panoramas me donnera beaucoup d'énergie toute la course et évitera à mon cerveau de se focaliser sur la fatigue ressentie.
 
Merlans - La Mongie : 16,2 km / D+ 801 / D- 1119 / Ven 07h29
Nous sommes 573 coureurs au départ. Un nombre limité et c'est tant mieux vu les chemins empruntés. Souvent étroits ou inexistants. Le peloton est déjà très étiré et c'est très agréable. Nous passons dans des endroits magnifiques comme le lac de Bastan, avec son refuge absolument charmant. Promis, je reviendrai ici avec Flo et les filles.
 
 
Le lac est beau, le Col, au dessus, se mérite. Cela donne un avant goût des festivités pour la suite. Du caillou, de la pente bien raide... Après en avoir pris plein les yeux, les jambes se mettent au diapason. Je découvre ensuite la particularité du coin, on va aussi vite en descente qu'en montée. Dans la pierraille, impossible (si on veut conserver ses chevilles sur 160 km) de courir sur ce terrain instable. Les plus intrépides seront rapidement rappelés à l'ordre avec quelques chutes de qualité.
 
 
 
J'arrive à la Mongie, un nom qui me rappele le Tour de France. Super ravitaillement, très bien fourni. Il commence à faire très, très chaud. C'était prévu, on le savait mais là, on le sent bien. La journée sera torride.
 
La Mongie - Col de Sencours : 7,2 km / D+ 878 / D- 220 / Ven 10h51
 
 
A partir d'ici, le but est de rejoindre le point le plus haut du parcours : le Pic du Midi à 2876 m (la petite pointe blanche sur le haut de la montagne, au fond de la photo).
 
L'observatoire est visible de très loin et de là où nous sommes, cela semble très haut. Mais avec une montée régulière, on parvient à l'étape intermédiaire, le Col de Sencours.
 
Col de Sencours - Col de Sencours : 7 km / D+498 / D-498 / Ven 13h36
Au milieu des touristes venus en téléphérique, et des lamas, montée en aller-retour au Pic. Je suis en bonne forme. Je me sens bien. Cela fait drôle de voir du monde alors que nous étions seuls depuis le début de la course. Dans la descente, je croise Hervé, lui dans la montée, sympa de se voir. Le cadre est magnifique. Quelle vue !
 
Col de Sencours - Hautacam : 19,1 km / D+ 756 / D- 1725 / Ven 14h08
Une fois descendu du Pic, retour donc au Col de Sencours. Les bénévoles nous le disent, comme lors du briefing la veille, mangez, buvez, reposez vous car la suite sera très éprouvante, surtout avec cette chaleur. Pour l'instant, ce ne sont que des mots mais assez vite, je comprends...
 
Quatre cols, qui n'ont l'air de rien sur le profil de la course, mais qui sont vraiment redoutables. Avec une mention spéciale au Col de Barrèges et la Hourquette de Ouscouaou. Montée raide en ligne droite dans le pente herbeuse. Là, j'ai vraiment eu du mal. Heureusement, la découverte des splendides Lac Bleu et Lac Vert a rendu mon effort disons... plus poétique. A déguster un peu, autant le faire dans un cadre exceptionnel.
 
 
 
Enfin, après 4h21 sur cette section et 13h29 depuis le départ, j'arrive à Hautacam. Là, je vais vite passer mon chemin car le ravitaillement a des airs d'hôpital de campagne. Qui remet tout à gauche, qui boite à droite, qui veut dormir, qui demande à abandonner... On est tous vraiment entamé. Pourtant, on est seulement au km 64. Mais 4443 m de D+ ont déjà été avalés. Il reste donc un peu moins de 100 km. Ce n'est pas gagné.
 
Hautacam - Pierrefite : 11,7 km / D+ 40 / D- 1074 / Ven 18h29
Je repars assez rapidement donc pour ne pas me laisser gagner par la morosité ambiante. J'active mes deux remèdes anti-panne sèche : 1/passer un coup de fil à Flo. Entendre la famille me raconter sa journée à la mer me fait bien plaisir. 2/brancher les écouteurs. Le best of des Gun's n' Roses. Axel Rose et les solos de Slash m'accompagneront dans cette longue descente. J'ai même chanté November  Rain aux vaches croisées sur le chemin.
 
Les remèdes ont fonctionné. J'arrive à Pierrefite avec un grand sourire, qui surprendra le bénévole à l'entrée. 100 mètres plus tôt, je me suis fait un petit plaisir, j'ai acheté dans le village une canette bien froide d'Orangina. Un nectar. Cela change de l'eau tiède de mes bidons.
 
Ici, on est à un peu moins de la mi-course. J'ai quatre heures d'avance sur la barrière horaire. Je décide donc de prendre le temps, plus d'une heure, pour me faire masser les épaules qui me font bien mal dans les descentes avec le poids du sac à dos, me faire soigner les pieds en préventif (pas d'ampoules mais je sens que ça chauffe), manger, me changer... Bref, une nouvelle course commence pour moi. Je suis tout beau, tout propre... Je change de "copion" avec le profil de la course. La deuxième partie fait 44,2 km pour 2857 D+ et 2645 D-. La nuit est tombée. J'allume la frontale, c'est parti !
 
Pierrefite - Pouy Droumide : 10,6 km / D+ 1186 / D- 53 / Ven 20h33
Ici, il n'y a pas mille questions à se poser. Cela ne fait que monter. Doucement au début, cela devient plus raide ensuite. Je passe en pilote automatique. La nuit est étoilée. Les cimes des montagnes sont bien visibles dans cette nuit claire. Magnifique.
  
Après un peu moins de trois heures, j'arrive au ravitaillement tenu par une super équipe. Très attentionnés, sympas, marrants... Dans cette tente posée au milieu de nulle part régnait une bonne ambiance.
 
Pouy Droumide - Cauterets : 14,4 km / D+ 649 / D- 1331 / Sam 00h16
Très vite, l'ambiance va redescendre pour moi. Au beau milieu de la nuit, je sens le coup de mou arriver. J'ai encore vraiment chaud. Malgré l'altitude, la température est vraiment haute et puis, surtout, j'ai l'impression que mon corps a emmagasiné la chaleur de la journée. Il est deux heures du matin et je suis en nage, je trempe mon foulard à chaque cours d'eau croisé.
 
La montée vers le Col de Contente se passe, malgré tout, bien. Au sommet, on aperçoit au loin les éclairs. Il est prévu de gros orages sur nos têtes le lendemain, on verra bien quand cela arrive chez nous. A ce moment là, je prierais pour un peu de pluie et de fraîcheur. Je me pose une minute dans l'herbe grasse, les yeux dans les étoiles. Moment parfait.
 
Dans la descente, j'accuse le coup. Je décide alors de faire quelque chose que je n'ai jamais fait dans un Ultra: une micro sieste. Je m'écarte du chemin, je branche le réveil 15' plus tard et je m'allonge. Bon, je me demanderai tellement si je vais bien me réveiller que finalement je ne m'endormirai jamais. Mais je sens que ça me fait du bien, je suis très relax. 14 minutes plus tard, je repars. Et ça fonctionne ! J'ai de nouveau la pêche, je dépasserai plusieurs concurrents croisés avant ma "sieste".
 
J'arrive à Cauterets. Là, gros contraste avec le ravito précédent, les gens ont des têtes d'enterrement. Bon, c'est vrai, il est 4h du mat... mais on est content d'être là, non ?
 
Cauterets - Aulian : 10,6 km / D+ 1018 / D- 232 / Sam 04h06
Je ne m'éterniserai donc pas là-bas, les abandons se succédant encore. Je me lance vers la longue, longue, très longue ascension du Col de Riou. Long passage dans les bois, entre caillasse et racines. Tout se passe bien, rien à signaler... Ah, encore un coup de mou. Je rebranche les écouteurs, musique en mode aléatoire. Gros fou rire quand j'entends Louane et "Jour1" dans mes oreilles... Le morceau que Pauline et Olivia auront chanté 1000 fois durant l'été. En pleine nuit dans les Pyrénées, cette chanson me suivra donc aussi... Finalement, je l'aurai écoutée jusqu'au bout en imaginant les filles me la fredonner.
 
La descente vers Aulian se fera à un bon rythme mais là, je m'inquiète un peu car je ne sais plus rien boire. Rien ne passe. La boisson énergétique me dégoute après 24 heures de course. Même le goût de l'eau me révulse. La nourriture passe à peine. J'ai l'estomac retourné, ce qui ne m'arrive jamais. Si ça continue, je vais manquer de fuel. Sur ces questionnements, j'arrive à Aulian, jolie petite station de ski au-dessus de Luz Ardiden.
 
 
Aulian - Luz Saint Sauveur : 8,5 km / D+ 0 / D- 1130 / Sam 07h06
L'avantage sur un Ultra avec 600 concurrents et lorsque l'on est grosso modo dans les 150 premiers, c'est qu'il n'y a jamais de monde aux ravitaillements. On a la place pour s'asseoir, ce n'est pas la cohue. Mais je resterai à peine quelques minutes ici. Le temps de remplir mes bidons et de passer en mode 1/3 coca 2/3 eau. Pour changer de goût. Pour la nourriture, ce sera pour quelques heures, uniquement des compotes de pomme. Tout cela passera bien. Du sucre, rapidement assimilé.
 
La descente vers Luz Saint Sauveur se fera sans encombre. 1130 mètres de dénivelé en descente, il faudra tout de même les avaler, cela prend son temps. Je croise un couple qui fait la course la main dans la main, assez mignon à voir.
 
Arrivé à Luz Saint Sauveur, je fais le point. Nous sommes au km 120,3. Déjà 7339 de D+ engrangé. Il est 09h du matin. Tout va bien. Je vais faire soigner mes pieds car de petits dégâts sont à signaler. Le podologue est très sympa, on rigole bien.
 
Alors que je mange un bol de pâtes, coup dur. Au téléphone, Pauline m'apprend que Hervé a abandonné. Chevilles et dos en vrac. Argh. Suis vraiment bien  triste pour lui. Mais bon, je dois rester dans ma course. Je repars. Reste donc 41, 2 km et un gros 2000 de D+. Mentalement, je suis blindé, prêt à affronter la dernière partie, réputée très difficile.
 
Luz Saint Sauveur - Tournaboup : 12,1 km / D+ 793 / D- 44 / Sam 09h07
Là, je suis surpris. Cette section est très agréable. Pas de difficulté majeure. Des chemins relativement larges, comme à l'UTMB. Cela ne durera pas.
Je discute pas mal avec les quelques coureurs qui sont dans le même rythme que moi. On est plusieurs à se croiser depuis des heures. De chouettes bonhommes, on parle de trail évidemment mais pas seulement. Sur ces entrefaits, l'air de rien, on arrive à Tournaboup.
 
Tournaboup - Merlans : 16,3 km / D+ 1227 / D- 625 / Sam 12h28
Le parcours du 80 km parti le matin nous rejoint ici. Les premiers coureurs de cette épreuve nous dépassent à une vitesse folle. En même temps, on est parti 24 heures plus tôt !
 
 
Cette section sera le juge de paix. 16 kilomètres sur un terrain où il est difficile d'avancer, où on doit regarder où poser chaque pied, c'est très, très usant. Surtout avec un dénivelé pareil. Heureusement, il fait très nuageux. Il a même plus quelques gouttes.
 
L'idée que l'arrivée se compte désormais en heures motive. On est proche du but. Il faut être patient, avancer encore, un pas après l'autre. Le cadre est somptueux. La réserve de Neouvielle est grandiose. Il faudra vraiment revenir ici.
 
 
Mais que c'est difficile ! Comme à l'UTMB, après 30 heures de course, mes pieds me lâchent. Je sens à l'intérieur de la chaussure que ça brule de partout. Le straping fait pire que bien. Je serre bien mes lacets pour éviter les frottements. De toute façon, c'est comme ça. On terminera avec cela. Dommage car mes jambes sont irréprochables. Aucune douleur aux cuisses, aux mollets. Juste de la fatigue générale.
 
 
La Hourquette Nère, atteinte à 15h20, restera gravée dans mon esprit. Ce dernier col se mérite, mètre après mètre. A l'arrivée, sur un éperon rocheux, le Peloton de Gendarmerie de Haute montagne nous accueille. C'est bien raide, c'est magnifique.
 
La suite se fera au mental. 8 kilomètres séparent le sommet du point suivant, Merlans. Là où nous étions la veille au premier check point. 8 bornes qui me sembleront interminables. Surtout que l'orage tonne. On sent que ça va venir. Et l'organisateur nous a prévenus que le risque de neutralisation, voire de suspension, de la course était important. Je décide donc de mettre les bouchées doubles pour passer avant la foudre. Enfin, j'aperçois le restaurant d'altitude, dernier ravitaillement. Yes !
 
Merlans - Vielle Aure : 12,8 km / D+ 177 / D- 1424 / Sam 17h31
Beaucoup de public, de supporters sont là. Mon drapeau belge et l'inscription "Fred" sur mon sac me vaut des encouragements personnalisés qui, il faut l'avouer, font plaisir. La pluie se met à tomber. Très fort. Je m'arrête 20 secondes au ravitaillement. Le temps d'envoyer un message à Flo et à Hervé. Durant toute la course, nous aurons été très souvent en zone hors réseau. J'ai donc découvert les messages des amis, de la famille lors des rares passages dans les vallées. Des messages qui font du bien surtout quand on mène une course pareille, en solitaire, sans assistance.
 
La foudre claque. Je suis remonté comme un coucou. Il est 17h36. Je veux finir au plus vite. Avant la nuit. Faire moins de 40 h de course, c'est à dire arriver avant 21 h . J'enfile ma veste. Le dernier col est avalé goulument. Je dépasse des coureurs du 80 km et cela me gonfle d'énergie.
 
Il reste 10 kilomètres de descente. Faut quand même gérer sinon je serai mort dans 4 kilomètres à "foncer" comme cela. Je fais mes calculs. Si je continue à ce rythme, je peux même être là en moins de 39 heures. Ce qui ne changera rien pour personne mais, moi, ça me motive.
 
A Vignec, des passants me disent "Un kilomètre!". Là, je sens l'émotion monter. J'y suis presque. Encore un effort. La pluie redouble. C'est la drache nationale dans les Pyrénées. J'aperçois l'église de Vielle-Aure. Sous les parapluies, beaucoup d'encouragements. Le tapis rouge est déroulé dans le village. Il amène à la place. Le speaker, le podium d'arrivée. J'y suis. Je suis Finisher.
 
 
Descendu du podium, médaille et Tshirt à la main, je m'assieds. Une petite larme coule mais personne ne la voit car il pleut à verse. Je suis trempé, épuisé mais tellement heureux. Je l'ai fait ! Une vieille dame me voit seul et me dit doucement dans l'oreille "Bravo, Monsieur". Touchant et touché. Des mois que je m'entraîne comme jamais auparavant pour cette course. Je me serai employé plus encore que pour l'UTMB. J'ai adoré et j'adore encore le mythe de Chamonix mais, ici, sans échelle de valeur, j'ai découvert autre chose. Un Ultra, plus difficile, plus technique mais aussi plus humain. L'accueil des Pyrénéens était exceptionnel. A l'image de leurs paysages.
 
 
Au final, je termine donc en 38h50. Ce qui me vaut une 117ème place. Le soleil et le parcours auront fait de la casse car sur les 573 participants, seuls 210 arriveront à Vielle Aure. 99 coureurs seront, comme je le craignais, bloqués à Tournaboup à cause des orages, les organisateurs décideront pour eux de suspendre la course.
 
L'objectif de 2015 est donc accompli. Avec l'Ultra de la Bouillonnante, en avril, et le Celestrail à Andorre, en juin, voilà encore une belle année de trail qui s'achève. Maintenant, on va laisser la tête et le corps digérer toutes ces belles émotions. Avant de repartir pour de nouvelles aventures... Ce ne sont pas les idées qui manquent.

4 commentaires

Commentaire de float4x4 posté le 02-09-2015 à 10:13:49

Chouette récit et bravo pour ta perf, ça sent la constance dans l'effort (malgré de sales ampoules à la fin visiblement). Effectivement le panorama depuis le col de Contente fut vraiment somptueux cette nuit là :)

Commentaire de arnauddetroyes posté le 02-09-2015 à 22:34:18

Bien agréable ton CR et bravo pour ta course rondement menée.

Commentaire de fred1414 posté le 03-09-2015 à 12:00:05

Merci !

Commentaire de Potamochere posté le 17-09-2015 à 14:54:53

bravo monsieur !

j'ai une question quand même à propos de Louane, tu n'avais pas "Jeune" dans ta playlist ? c'est un scandale ! :-)

bonne récup !

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