Récit de la course : Ultra Montée du Salève 2013, par Benman

L'auteur : Benman

La course : Ultra Montée du Salève

Date : 13/4/2013

Lieu : Etrembieres (Haute-Savoie)

Affichage : 1854 vues

Distance : 20km

Objectif : Pas d'objectif

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Salève 6 fois plus

Bon, j’avoue, cela faisait un certain temps que faire cette course me taraudait.
Est-ce le nom ? Ultra-montée? Salève quoi ?


Bref, me voilà ultra-remonté pour préparer cette course.



Certes, ce n’est pas l’objectif majeur de l’année qui reste le marathon du Mont-Blanc, mais quand même, l’idée de s’enfiler un 4000 en 6 heures me plait bien. 

Séquence émotion: c'était ça, mon 1er 4000, en vrai.


Et puis surtout, la promesse des massages aux ravitos et de prendre le téléphérique, objet de tous les délices de mon enfance, me ravit. Il faudrait que je vous raconte mon enfance là… mais je dérive.



photo: organisation

La préparation se fait dès l’hiver, avec une recherche de terrain d’entrainement compatible avec l’objectif de cette monstruosité de Salève.
Sauf que la Côte d’Or, certes, comporte le mot côte, mais comparé aux Alpes, j’appellerai ça des côtelettes. Je dois quand même veiller à ne pas trop me griller.

Grâce à Fulgurex, j’avais découvert  la Combe de Vic près de Dijon. Cette combe de Vic deviendra un nouveau camp de base pour moi. 1 km de montée, 270 m de D+, à s’avaler en cachet, 3 fois par jour, ou à s’injecter en suppositoire depuis le départ au lieu-dit, La Cude.

Je n’aurai croisé au cours de mes entrainements que des randonneurs, bâtons aux poignets, prêts à en découdre à mon passage, et des chasseurs, qui se réjouissaient d’enfin voir quelque chose qui bouge dans les parages.



Visiblement tout le monde n'était pas le bienvenu..


Les vacances et quelques trop rares sorties neige seront l’occasion pour moi de faire un peu de D+, notamment au désormais mythique Grand Casse Mollet, mais surtout me permettront de renouer avec ma vieille passion pour le ski de fond.
Contrairement à la légende, le bâton n’a pas été uniquement l’apanage de Brèleman le randonneur ou Benman le trailer, mais aussi et surtout de Benman le skieur. Si vous ne comprenez pas le sens de cette phrase, vous pouvez toujours cliquer sur ce lien.

J’alterne donc au cours de 2 semaines ( !!) de vacances, ski de descente et ski de fond en essayant chaque jour d’augmenter la vitesse et réduire les pulsations sur la seule petite boucle disponible dans le coin, où je tourne comme un hamster (presque) sans me (pré)lasser.



Le ski, c’est pour le fond, et je décide de faire adopter dès maintenant la PMA à mon programme d’entrainement pour tous. 
Donc, j’arpenterai aussi la Combe à la Serpent, et sa côte mythique, 70 m de D+ ( !)  à faire en fractionné à fond à fond. Cette « Serpent » est un vrai venin. Impossible de lui raconter des sornettes.

Mais le fond du problème, c’est qu’on n’est pas à l’Ultra-montée du Salève ici:  par chez moi, quand on monte, faut aussi redescendre.
Il faut décidément que je vous raconte un jour ma petite enfance pour vous expliquer comment mes chevilles se sont transformées au fil de mes diverses passions sportives en morceaux de caoutchouc pliables à faire pâlir de jalousie un contorsionniste.



Donc j’ai appris à regarder où je mettais les pieds dans les descentes… sinon y’a bobo là (qui comme chacun sait est la capitale du Tamalou). Sauf que la Combe de Vic aura fait une nouvelle Vic…time.
Après une nouvelle montée record (15 min !), je décide de lâcher les chevaux dans les derniers mètres de la descente. Au lieu de faire le pur-sang, j’aurais mieux faire de faire le bœuf (c’est à la mode de mélanger tout),  pour ne pas avoir à faire l’âne après.  A trop jouer l’étalon, je me suis fait la cheville… Craaac, c’est plié pour cette fois.
Je remonte pendant que c’est chaud pour récupérer la voiture et rentrer la tête basse et la cheville à la ramasse à la maison.

Commence alors une course contre la montre. 
Nous l’appellerons : Opération Ultra-montée du Salève – J-14.

L’avantage d’avoir des chevilles en mousse, c’est qu’on a un peu l’habitude de s’auto-diagnostiquer, et on sait jusqu’où on peut aller. Je redécouvre les joies du vélo. Je profite des premiers rayons pour rayonner dans le coin à la recherche de côtes. Mes horaires de travail m’attirent plus vers les côtes de nuit… mais dans la région, cela ne nuit pas à la santé. Hips.



Mais la grolle lasse à force de monter sur les pédales, je me range à l’avis de la majorité de ma moitié pour aller quand même consulter un ostéopathe. La chef avait raison, y’a p’têt un pète… 

Cet intermède médical est un vrai poème…

L’osteo, sans video, 
Craint que ma malléole se gondole.
Ou, cas d’école, se décolle
Le ligament réclamant 
Un peu de douceur par des douleurs…
A vue de nez, faut visionner
Je passe à la radio… à vous les studios
Bon, finalement pas de redressement… 
La malléole s’fait pas la malle, 
Le ligament reste élégant

Monsieur d’ostéo, remettez moi ce pied qui boite…. 
Et me voici entre des mains adroites
O monsieur d’osteo, que vos mains me semblent belles
A ces mots, l’osteo me palpe la semelle
La voute souffre d’affaissement
Je vais vous remettre ça mon enfant
Monsieur d’osteo est un grand manipulateur
Il fait vite de moi un de ses admirateurs
On joue aux osselets par étirements 
Enfin le voici le bon craquement
A ce bruit, l’osteo ne se contient plus de joie
Il soulage un large mec qui en reste coi
Me voici de nouveau envouté
Je ne resterai pas encrouté
Le lendemain j’suis tout bizarre
Plus de douleur deux jours plus tard…

L’objectif Salève peut donc redevenir une priorité.
Il ne reste que 2 jours, mais désormais, Salève m’habite…

 

Me voici donc prêt à en découdre. 


Je devais courir accompagné par mon pote du coin, Fred. Mais ce frontalier, toujours joyeux, préfère acheter une maison juste ce jour-là… Il me vante la proximité de la Suisse pour trouver un bon banquier… J’en déduis que ce content suisse préfère l’UBS à l’UMS… va comprendre. 
C’est donc dès potron-minet que je quitte mon petit lit douillet pour rejoindre Annemasse en monoplace. 
Un petit post sur Kikourou la veille au soir, et me voici chauffeur de stars. 
Trinouill et -apy- sont mes hôtes, ça y’est nous sommes dans la Yaute.

Bon, maintenant, faudrait p’têt raconter la course.
Nous rencontrons des kikous canal historique dont les pseudos se sont fait la nique.
Nous devisons sur la boisson : camel ou porte-bidon, telle est la question. Nada semble la solution.

-apy- semble très en forme, il des narines à la Nene.


Une bien belle rencontre.


Trouverons-nous d’autres Nene? 


Je commence à balancer sur ma préparation raz-les-miches. 

Si certains s’écartent les narines, je préfère ma tenue bleu-marine. Il y a écrit Gore dessus, et je sais que l’aventure va être très gore.



Pan sur le bec, les oiseaux sont partis. Certains se prennent pour des avions.


Photo: C. Eyraud

Perso je décolle pas vraiment. La cheville est béton, mais je ne suis pas prêt de faire un strip vu mon strap.
Le chemin se fait pentu. Je double Trinouill et l’encourage. Aurais-je dû rester sage ? Pendant ce temps, oh, -apy-, dès le départ nous a mis une danse.

Je n’ai pas cette -apy-culture du départ en trombe, ce qui –il est vrai- permet de ne pas se les geler, royal.

Les premières vraies pentes permettent de tester les bâtons.

Photo: organisation

Je teste aussi avec les mollets de mes prédécesseurs, tellement nous sommes serrés. Je n’entends pas de hurlement et m’excuse en un souffle. Décidément, les bâtons c’est une sacré arme dans les côtes !
Cela dit, défiler à la queue-leu-leu comme ça ne me plait guère. Je me suis toujours méfié avec raison des chenilles processionnaires…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






Bon, le parcours est sympa, quelques petites marches pour nous monter jusqu’à une vierge… on pourrait croire à un calvaire. Il y a des passages où nous nous rappelons que nous descendons du singe. Je cherche encore le bon grip à appliquer sur les doigts.

Photo: organisation

Cette première montée est finalement avalée en 41 min et quelques. Je profite du paysage et du ravitaillement avant de m’engouffrer dans la benne de retour. 
Ma bonne mine rouge laisse à penser que la machine à vapeur a bien fonctionné. Il va falloir vite retourner au charbon.


 

Rappelons que le but de la course est de faire le plus de montées possibles en 6 heures, et que seuls les temps de montée sont comptabilisés pour départager les ex-aequo, les temps d’attente de la benne et les descentes étant hors temps de course, mais bien évidemment compris dans les 6 heures. 
Il y a donc un aspect de gestion du temps… il faut donc être à la fois Passe-partout et Passe-temps dans cette aventure. Ah, Benman, as-tu évalué dans quelle aventure tu te fourras? L’ambiance dans la benne fut fort brayard… je cherchais encore la clef pour faire un meilleur chrono dans les montées suivantes.

J'essaie discretos de piquer la clef à Rachele qui m'avait doublé dans la montée. 



La 2ème montée se passe comme la première, je dois faire très attention avec mes bâtons pour que les autres coureurs, de rage, ne me jettent pas dans le ravin. Je bascule en 43 min, avec encore quelques bouchons dans la pente et des difficultés à doubler « élégamment » sans perdre trop de force.
Je décide donc de changer de stratégie à partir de la 3ème montée. Désormais, je ne partirai plus avec le troupeau à la sortie de la benne, mais j’attendrai sagement qu’ils soient tous partis pour m’intercaler entrer 2 bennes. 

Merci à l'organisation et aux bénévoles, tous au top!


Cette stratégie sera très payante pour plusieurs raisons :

  • D’abord, cela n’a pas d’impact sur le chrono, puisque mon objectif étant de faire 6 montées, j’ai vite compris que sauf défaillance sur la fin, il valait mieux que je gère les intervalles plutôt que de, me presser entre 2 montées. Le chrono est de toute façon arrêté. Cela permet aussi de bien se ravitailler, de s’hydrater et se changer (ben oui, ; les odeurs de fennec dans la benne, c’était moi… mais pas que…)
  • Ensuite, vu mes difficultés récurrentes à avancer en troupeau, et mon incapacité à partir le premier et mener l’allure (ça c‘est pour d’autres raisons sur lesquelles je ne m’étendrai pas…), il vaut mieux que je fasse une bonne partie de la montée sans personne, à l’arrière.
  • Et enfin, je le découvrirai au fur et à mesure des montées, il est beaucoup plus motivant de jouer à pacman en reprenant les concurrents un à un que le contraire. 
    Et même, sur un malentendu, ceux qui peinent à l’arrière te prennent pour un gars qui leur prend un tour, donc un bon kinenveu, et te laissent passer en t’encourageant et te félicitant.
    Bon évidemment, dans ce dernier cas, il ne faut pas ensuite les bouchonner, et il faut un minimum de caisse, mais justement ça allait, je ne suis pas resté en carafe.
    A ce petit jeu, je double Rapace74 qui m’avoue ne pas être au top de sa condition physique. Un petit flash back sur ses performances passées ici force le respect. 


Bref, les 3ème et 4ème montées se passent comme ça sur un très bon rythme (la 3ème est même meilleure que la 2ème)

Sauf que, ma partie de pacman devient très poussive à la fin de la 4ème montée. Je commence à sentir sérieusement que les jambes sont un peu lourdes. Je me suis fait doubler par quelques avions, et je me suis plutôt brulé les ailes en essayant (un peu) de les suivre.

2 charmantes masseuses me proposent un petit soin décontractant à la station du haut.

Photo: organisation

Je ne sais pas à quoi je m’engage, les demoiselles ont l’air engageantes. Sauf que c’est à une partie de labour qu’elles commencent à califourchon sur mes cuisses (si si). J’ai déjà fait suffisamment de jeu de mots idiots dans ce compte-rendu pour ne pas en rajouter, mais mes jambes ne sont pas un pâturage. « 30 secondes » entends-je hurler dans le couloir, d’un bond je me relève et quitte mes hôtesses et me disant, il faut que tu choppes la benne, man. Ouarf !

Ce massage express m’a fait du bien, je prends un air digne pour faire semblant de discuter avec la 1ère féminine qui m’a pris un tour. Mais il me reste plus d’un tour dans mon sac, et je repars gaillardement, non sans avoir une nouvelle fois laissé les fauves s’expliquer au départ.

Mais la 5ème, en fait, c’est la plus dure. On sait qu’il faut en garder un peu, et en même temps, on veut avancer car les places d’honneur entre 60 et 80 se gagnent ici (ouais, mes ambitions sont modestes !)
Je commence à glisser dans les ornières, je manque même un moment de tomber dans le ravin, et ma lucidité devient proche du néant. Néanmoins je continue à rattraper des coureurs en me motivant à grand coup de « ils sont de toutes façons aussi morts que moi ». Et ça marche ! J’arrive au sommet la mine complètement défaite, mais c’est déjà une victoire. 
Je retourne au stand massages où cette fois-ci c’est un jeune homme. Il n’a pas entendu le son de ma voix car j’ai bien failli m’endormir. Heureusement il est plus doux que ses deux collègues et je laisse passer une benne avec plaisir.
Faut quand même que j’y retourne pour aller chercher ce qui m’a fait venir. J’ai largement le temps pour une 6ème montée, et en profite en bas pour à nouveau me retaper. 

La dernière

Cette dernière montée est beaucoup plus facile que la précédente. Est-ce l’érosion liée aux passages précédents? (théorie de Fulgurex dans un commentaire de CR de l’année dernière) ou le fait de savoir que c’est la dernière fois qu’on se prend ces p… de marches ou qu’on se met à 4 pattes face à la pente… mais le mental fait incontestablement du bien.

Photo: organisation

La performance gouverne au mental. Le 1er m’immisce un tour (de vice) de plus. Les dépités se laissent dépasser devant la tâche qui reste à accomplir. Un coup à gauche, puis à droite, la courbe du dommage est raide. J’ai plus les jambes de bois que la langue de bois.
La ministre de la famille m’encourage par SMS. 
Mes luttes intestines me laissent tranquille, la (grosse) commission shadock attendra la fin… même si je suis pompé. 

Je profite avec un seul objectif : faire ma 6ème montée en moins de 50 min, ce qui me permettrait d’avoir fait toutes les montées en moins de 50 min, ce qui est bien en termes de régularité.
Eh bien mission accomplie. 49 minutes. La parité avec la précédente montée a été respectée.
Je profite de l’arrivée pour contempler la vue sur le lac et le pays genevois. Je ne vois plus grand-chose d’ailleurs, sauf l’intense émotion de l’arrivée de Christel Dewalle qui fera 8 montée, 1ère féminine à réaliser cet authentique exploit.



Deux beaux vainqueurs: Ludovic Pommeret et Christel Dewalle

L'after:

Je retrouve Trinouill et -apy-, very contents de leur course. Nous nous séparons en gare d’Annemasse, des étoiles plein la tête. 


photo:-apy- : 7 montées - bravo!


Je traverse le jura enneigé pour rentrer chez moi. Il y a encore 2 mètres de neige à 1300 m !

Bilan de la course :

la cheville a tenu le choc ; les cuissots ont bien travaillé. Je termine à une place honorable avec mes 6 montées en 4h32. Cette course est un super entrainement pour la suite.
Ami lecteur, si tu en es là, peut-être as-tu tout lu. Bravo dans ce cas

Ce CR s'achève. j'ai tenu mon objectif de 6 jeux de mots ou calembours calamiteux par montée. 

Je suis sec, symbole d’un objectif atteint.


La trace de la course est là

10 commentaires

Commentaire de Tercan posté le 18-04-2013 à 07:18:41

Merci pour ce CR bien sympa.
Plus ou moins le même temps que moi l'an dernier (si je me souviens bien), plus ou moin la même stratégie (laisser partir les concurrents en bas et partir en retrait pour mieux jouer à pacman), et même objectif futur -> le MMB !
Fort de ces constats, il y a fort à parier que l'on se croise à Cham' d'ici 2 mois ;)
A+

Commentaire de Benman posté le 18-04-2013 à 08:24:49

C'est aussi à ça que servent les CR: j'avais lu ceux des années précédentes, dont le tien, et cela m'a bien servi pour bâtir une stratégie. Merci à toi,donc.

Commentaire de jepipote posté le 19-04-2013 à 18:04:59

excellent CR!! merci pour cette bonne humeur.

Commentaire de Benman posté le 21-04-2013 à 19:58:35

merci

Commentaire de ti-jacques posté le 19-04-2013 à 20:54:34

sympa ton récit, je me suis reconnu derrière toi en rouge dans la 1ère benne (lunettes relevées et tête baissée) ! pour info si ça t'intéresse dimanche matin 5 mai course en off (gratuite) au départ de Crozet (01) dans les monts du Jura : 1 000 m D+ sur 3,3 km !
pour + d'info me contacter à ti_jacques@live.fr pour l'envoi du flyer par mail !
@+

Commentaire de Benman posté le 21-04-2013 à 20:03:27

Bon, va falloir qu'on investisse dans du textile kikourou pour se reconnaître... Ta video était sympa également. Une belle course en tous cas avec 6 montées.
Merci pour l'invitation à Crozet. C'est un sujet à creuser, mais je suis pas sûr d'être libre le 5 mai, la ministre du temps libre étant très rigoureuse sur certaines dates, je n'ai pas le choix (dans la date)...

Commentaire de tortue01 posté le 27-04-2013 à 17:21:18

Ce CR plein de vie est..génial...!!j'adore tes digressions..!!et tes photos..toi aussi tu fais du reportage lors de tes courses??!!...Bon, jouer aux hamsters pendant 6 heures c'est pas trop mon trip..et d'ailleurs je ne suis pas assez forte pour ca mais lire des CR comme le tien (sans prise de tete)ca fait chaud au cœur...
tu ne viens pas sur le terrain de jeu de l'Utra Boucle de la Sarra du coté de Fourviere samedi prochain??moi j'y vais..coté "intendance.;style "fournisseuse officielle de madeleines chocolat maison (sont trop gourmants les lyonnais!!)

Commentaire de Benman posté le 28-04-2013 à 22:49:16

ooouh là, merci. Je regretterai de ne pas découvrir tes madeleines samedi, mais Fourvière est quand même un peu loin de chez moi, hélas.

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 29-04-2013 à 19:37:30

J'avais entendu parler de cette course de fous. Y'a pas la même en descente ?
Voilà un CR qui respire la gaîté !
Bon, tu viens monter Médavy quand tu veux, je te présenterai à mes copines, tu devrais leur plaire avec ton physique de jeune premier ...

Commentaire de Benman posté le 04-05-2013 à 10:57:58

Jeune 67ème en fait... Medavy que ta course à l'air sympa (enfin, surtout tes copines...)

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