rodio a écrit:En ce qui concerne le fameux "coup de bambou" sur des épreuves de 3 heures et plus, c'est une quasi constante chez tous les individus.
Je suis plutôt réservé et moins assuré pour placer ce constat ....
Je reçois tous les lundi des dizaines de retours de courbes de traileurs , marathoniens (ceux de Paris par exemple !!) ou autres cyclistes et j'avoue que le supposé coup de bambou n'est pas une aussi "constante" que cela ....
.....et lorsqu'il est là ..... les causes ne sont pas toujours limpides à identifier
La seule courbe placé sur le post ci-dessus en est un exemple ( et il ne s'agit pas d'un compétiteur Elite... mais juste d'un gars somme toute assez prudent ... jouant avec les cartes qu'il a dans son jeu .... alors il y a encore des progrès mais bon la gestion reste tout à fait acceptable pour un premier trail de l'année)
Par ailleurs le fameux mur du 30e km ( inconnu chez les cyclistes ...en le rapportant à une durée d'effort bien sûr) ne trouve pas son explication avec une seule réponse ...
Faute de résultats probants accréditées par une expérimentation sur une cohorte importante de compétiteurs , les pistes sont plurielles pour expliquer ce fameux blocage ...
Et elles ne seront pas les mêmes en fonction des uns et des autres ...
> pour Hélène cela pourrait être une fragilité des fibres qui au fil des km partent en vrille jusqu'à un seuil ou le mal se fait cruellement sentir ( d'où l'importance du travail de casse de renforcement )
> pour David il pourrait s'agir d'une défaillance dans la préparation sur la zone d'optimisation de l'utilisation de la filière des lipides 'd'où l'importance du travail en dessous du seuil 1 )
> pour Paul c'est un problème de mental et de gestion de la fatigue musculaire .... faute de repères
...et là ce travail passera par des séances entre les seuils pour apprendre à serrer les dents et peut-être la mise en place de plus de compétitions intermédiaires pour mieux se connaître
> Pour Jacques ce sera un problème d'hydratation pendant la course ....
> Pour Jean Marc la problématique de l'hydratation a été "zappée" déjà bien avant la course ...
.... et pour Fabien , Véronique , Jean ad co d'autres explications seront tout aussi crédibles (sommeil , stress familial professionnel, alimentation inadaptée , phase d'affutage inappropriée, fatigue parasympathique.... ou sympathique non prise en compte etc etc ....)
Bref sauf à jouer dans la cour du gourou il me semblerait assez complexe et "osé" de placer avec certitude les origines d'un coup de bambou sans connaître finement celui qui a du y faire face .
Enfin c'est mon humble avis.... de non gourou
Alain