Modérateur: Modos
conseils-de-coach a écrit: Donc je maintiens et je resigne que la fréquence cardiaque est le bon reflet d'un entraînement. Le seuil c'est le seuil, voir la définition! Lorsque sur un elliptique tu es à 120 bpm, tu es, suivant ton niveau, ton age, ta fatigue... à 50% de ton max, en gros le travail est quasi inutile.
le yannou a écrit:conseils-de-coach a écrit:mdr,
Je suis peut-être trop cartésien,
J'ai l'impression de me repeter, je passe peut-être pour un psycho-rigide ou je ne sais quoi d'autre
je crois en effet...mais c'est pas hyper grave !
conseils-de-coach a écrit:Sinon, ce qu'il faut savoir, c'est que ta fréquence cardiaque est le parfait reflet de l'effort musculaire...
L'Dingo a écrit:conseils-de-coach a écrit:Sinon, ce qu'il faut savoir, c'est que ta fréquence cardiaque est le parfait reflet de l'effort musculaire...
Il me semble que cette affirmation est "approximative".
La fréquence cardiaque peut monter , hors effort musculaire, il s'agit des situations de maladie, de stress (ou peur), de plaisir (la libido, est ce du sport ?) etc...
L'Dingo_qui_n'est_pas_coach_ni_médecin_ou_affilié
conseils-de-coach a écrit: La fréquence cardiaque est le parfait reflet de l'effort musculaire et de ton état de forme.
On prend conscience de l'état de forme avant de calculer ses fréquences cibles, car cela varie tous les jours et impact donc la fc (méthode ruffier/dickson, puis Karvonen).
gastéropode a écrit:J'ai une licence STAPS et m'intéresse pas mal à la FC en sport.
Si un athlète voudrait travailler en endurance (c'est-à-dire en continu avec utilisation prioritaire des lipides sans augmentation de la lactacémie) uniquement son biceps droit, il lui faudrait choisir un poid très léger mais ce serait possible. Pensez-vous qu'il atteindrait facilement les 120-140 puls?
La FC est le reflet de la consommation d'oxygène du corps entier (métabolisme de base+digestion+nervosité/émotivité+travail musculaire....)On ne peut pas dire "à telle pulsation on est en endurance, à telle autre on est en résistance" pour tout les sports.
Chaque cas est particulier. Ce qu'il faut s'est se donner des repères de FC, mais il faut les individualiser.
Personnellement, j'ai un max en CAP de 181 puls, mais de 179 en vélo mais seulement de 160 en natation. Je suis en dehors de la norme mais on l'est tous plus ou moins. Je suis très peu entraîné en natation relativement à la course donc mon coeur est assez gros relativement aux muscles de la natation.
Je travaille très peu en PMA alors j'ai une PMA assez proche de mon seuil et en pulsation j'ai un seuil à 165 puls (temps de soutien 50 mn)mais comme je fais peu de vélo, j'imagine que mon seuil est plus bas qu'en CAP alors que les FCM sont proches.
Je pense qu'il faut chercher à individualiser ses repères de FC dans chaque sport que l'on fait.
J'ai lu qu'il y avait en my 13 puls de my en moins en natation et 7 en cyclisme qu'en CAP. Si je suis à 180 puls au max en CAP et que je dois remplacer de la CAP par du vélo ou de la natation, je ne dois pas m'astreindre à atteindre la même FC car LOCALEMENT, cela ne correspond pas au même travail.
Je pense que la FC n'est qu'un indicateur global du travail qui se passe LOCALEMENT dans les cellules musculaires.
D'autre part, je ne suis pas d'accord avec l'affirmation que l'endurance est entre tel et tel pourcentage de FCMax.
Tout d'abord parce que cela ne prends pas en compte le reste du métabolisme. L'intérêt de la formule de Karvonen est de prendre en compte la FC de repos et ses changements jours après jour. Mais elle continue à prendre en compte la FCM. Je pense que pour les activités d'endurance, le vrai repère est le seuil, celui à partir duquel l'acide lactique s'accumule et empêche rapidement l'activité de se poursuivre. D'ailleurs la vitesse au seuil permet plus facilement de prédire une performance que la vitesse à VMA.
Je vous propose de prendre pour repère la FC de repos d'un côté, la FC au seuil de l'autre (et pour chaque sport). La FCmax peut seulement servir à déterminer le début du travail en endurance.
on définit 5 zones: endurance douce (lipide); endurance (lipide + glucide); endurance active (résistance douce: glucides);seuil; résistance dure (VMA)
seuil: 10 pulsations autour du seuil
endurance: ce qui est moins intense que le seuil
VMA: ce qui au-dessus du seuil.
Je divise en 3 l'écart entre le début de l'endurance et le seuil pour obtenir l'endurance douce, l'endurance et l'endurance active.
EX:
FCR:35 Seuil: 165; FCM 180
début endurance:
(FCM-FCR)/2+FCR
(180-35)/2+35=108
Seuil (160 à 170 puls)
donc endurance entre 108 et 160 puls donc chaque zone d'endurance à 17 puls d'étendue (160-108)/3=17
endurance douce: (108-125)
endurance : (126-143)
endurance active(144-159)
Ce bricolage que je vous propose n'est pas validé scientifiquement mais il peut vous permettre d'individualiser vos zones d'entraînement mieux que les traditionnels pourcentage de FCM qui ne correspondent cas des cas moyens et donc pas à vous.
gastéropode a écrit:Je pense que pour les activités d'endurance, le vrai repère est le seuil, celui à partir duquel l'acide lactique s'accumule et empêche rapidement l'activité de se poursuivre.
gastéropode a écrit:Je calcule mon seuil d'accumulation d'acide lactique à partir d'un test de terrain qui nécessite un cardio-chron et une piste.
gastéropode a écrit:La théorie qui préside à ce test est la suivante: tant qu'on est en endurance, chaque augmentation de vitesse est prise en charge par une augmentation de la consommation d'oxygène facilement repérable par une augmentation de la FC.
Quand on n'est plus en endurance, l'apport supplémentaire d'oxygène ne suffit plus pour faire face à l'augmentation de vitesse demandée (par exemple chez moi de 15 à 16 à l'heure). Une partie de l'augmentation est prise en charge par une filière anaérobie qui accumule petit à petit un déchet: l'acide lactique. Donc à 16 à l'heure, la FC n'est pas aussi importante qu'elle devrait l'être.
Exemple: mes vitesses moyennes à différentes FC me montre qu'en moyenne, ma vitesse augmente de 110m/h par pulsation. (1.1km/h toutes les dix pulsations). Et bien à partir de mon seuil, ma vitesse augmente de 160 m/h par pulsation. Donc pour passer de 14 à 15,1 ma FC augmente de 10 pulsation. Mais pour passer de 15,5 à 16,1 elle n'augmente que de 7 pulsations.
Voilà l'idée: le seuil est l'endroit ou la droite des vitesses en endurance coupe la droite des vitesses en anaérobie.
gastéropode a écrit:Avec ces données, je calcule chez moi la vitesse correspondant à chaque FC et je demande à EXCEL de produire la tendance associée aux 10 premières FC (150-160) et des 10 dernières (165-175). EXCEL me donne les coordonnées des deux tendance en particulier leur pente. Je peux ensuite calculer le point de croisement: c'est le seuil avec une FC et une vitesse correspondante.
gastéropode a écrit:J'allais oublier...
Pour connaître l'évolution du rendement du moteur à différents régimes, je suis en "contrôle continu". J'ai un GPS qui enregistre pour chaque intervalle la distance parcourue, le temps ET la FC my de l'intervalle. Après chaque sortie, je note ces données et j'établis une moyenne pour l'année en cours.
Je dispose ainsi en permanence de mes vitesses my à chaque pulsation. Et je peux comparer chaque intervalle par rapport à la moyenne en cours pour voir si je suis en progrès ou non. Ce qui est étonnant c'est de voir combien toutes ces moyennes se distribuent autour d'une tendance (Chez moi, c'est 110 m heure par pulsation) sur une aussi grande amplitude de FC entre 100 et 160 puls avec un écart my de 0,5 km/h.
Comme ça, je n'ai pas de question à me poser par rapport à UN test à un moment donné dont la représentativité peut être critiquable (forme du jour, digestion, fatigue, vent etc...)
Et pour finir avec cette précieuse course vitesse/FC quand je l'a prolonge vers le bas, cela me donne une FC repos my à 0 km heure. (37 actuellement) et donc une amplitude cardiaque my.
Pied beau a écrit:Pour savoir si l'on est endurant 2 méthodes selon sensibilité:
1ère méthode:
"L’ index d’endurance (I.E.) est un chiffre négatif puisque la droite est toujours descendante, le %
de VMA diminuant avec le temps de course.
I.E. est donné par l’équation suivante (PERONNET et THIBAULT – 1987) :
IE = (100 - % VMA) / ln (7/t)
% VMA = % d’utilisation de VMA pendant la course
t = temps de course en minutes
ln7 = logarithme népérien de 7 (7’ est le temps limite de soutien de VMA d’après F.PERONNET)
lnt = logarithme népérien de la durée de course en minutes (pour les calculs logarithmiques se servir
de la touche ln de la calculatrice).
Calculons I.E des coureurs A et B :
Coureur % VMA t (minutes) ln (7/t) 100 - % VMA I.E
A 81,2 164 -3,15 18,8 18,8/-3,15 = -5,9
B 70,8 188 -3,29 29,2 29,2/-3,29 = -8,8
Plus le chiffre (la valeur absolue) de I.E est petit , meilleure est l’ endurance du coureur et
inversement."
Résultat = ou < à -5,4 excellent.
" = ou > 8 peut mieux faire.
2ème méthode:
Vitesse allure 5KM - vitesse allure 10 KM = 1 = excellent.
Vitesse allure 10KM - vitesse allure 21,1 KM = 1 = excellent.
Supérieur à 1, peut beaucoup mieux faire.
Pied beau a écrit:Pour les simples j'ai mis exprès la 2ème méthode, t'es bigleux ou quoi?
Pied beau a écrit:Pour les simples j'ai mis exprès la 2ème méthode, t'es bigleux ou quoi?
Tigawood a écrit:Pied beau a écrit:Pour les simples j'ai mis exprès la 2ème méthode, t'es bigleux ou quoi?
ça c'est tres con, et le reste c'est du bool shit...
Papy a écrit:Tigawood a écrit:Pied beau a écrit:Pour les simples j'ai mis exprès la 2ème méthode, t'es bigleux ou quoi?
ça c'est tres con, et le reste c'est du bool shit...
Heu, il n'y a pas une faute d'ortographe, là ?
Quoique il est vrai, en anglais il n'y a pas d'orthographe et google me le confirme.
Pied beau a écrit:Je vois qu’une bonne partie des interventions sont faites par des gens qui n’ont à l’évidence guère de culture CAP, à part les sempiternels lieux communs à base de « fais toi plaisir sans te casser la tête » je ne vois pas grand-chose dans les interventions de certains qui pourrait intéresser les coureurs soucieux de progresser ou de durer.
Une petite couche en plus :
-1ère méthode sans trop se casser la tête, avec un cardiofréquencemètre, sinon vous irez toujours trop vite.
70-80% du temps d’entraînement à une allure qui permet de parler facilement, donc sans essoufflement, de 70 à 75% de FCM au bout d’un peu de pratique.
20-25% de l’entraînement de 80 à 88% de FCM en endurance aérobie, à cette allure adoptée naturellement par les débutants, mais qui correspond en réalité à celles du marathon jusqu’au semi marathon.
Le reste, jusqu’à 95% de FCM, sur des fractions de 3’ repos 3’ trotté, allure du record sur 10KM jusqu’à celle du 5KM.
Une semaine de repos au moins toutes les 2 semaines.
-2ème méthode
Le VO2max correspond à la consommation maximale d’oxygène, facteur déterminant de la performance dans beaucoup de disciplines, la plus petite vitesse permettant de l’atteindre s’appelle la VMA, dans les clubs d’athlé cette VMA est toujours utilisée puisque les jeunes n’ont pas de références en compétition de fond, ce qui permettrait de calibrer leur entraînement.
Le meilleur moyen, et le plus accessible, de mesurer sa VMA, est de passer un test VAMEVAL sur piste.
Pour le fond on aura donc,
De 50 à 55% de VMA récupération active, accélère le métabolisme de l’acide lactique après le fractionné.
De 65 à 69% de VMA, équilibre aérobie, échauffement avant fractionné, allure pouvant être maintenue très longtemps.
De 70 à 79% de VMA, début de l’apparition de l’acide lactique, tendance aérobie et développement efficace de l’endurance aérobie.
De 80 à 89% de VMA, intervalles longs, augmentation plus importante de l’acide lactique, tendance anaérobie lactique et développement mixte endurance et puissance aérobie maximale.
90 à 100% de VMA, intervalles moyens, augmentation rapide de l’acide lactique, développement mixte puissance aérobie maximale et capacité lactique.
>de 100% de VAM, intervalles courts, développement efficace de la puissance aérobie maximale sans production de lactate, et développement de la capacité anaérobie alactique.
Les dépités et les vieillards déficients en sérotonine peuvent reprendre la lecture de leur FIGARO .
Papy a écrit:
@Bambi : "sin(F(ln(Bambi)^2 ))*µ", c'est une fonction scolaire, financière, sportive, arithmétique voire arythmétique ? Ou ? On pourrait aussi y trouver une origine Irlandaise du nord, même si c'est capillotracté !
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