Communauté des sports d'endurance

samedi 8 août : raid de Touho sur la côte nord-est de Nouvelle-CAlédonie
départ 7h30
J'arrive sur le site vers 7h, le temps de récupérer le dossard, une petite commission. C'est déjà le briefing d'avant-course avec la coutume pour remercier la tribu qui nous accueille.
Au programme de la matinée, 17 km et 1000m de D+ avec 2 bosses majeures.
Le temps de saluer quelques connaissances, de s'immiscer parmi tous ces adeptes du trail. Le premier km est plus que roulant, un faux-plat descendant sur le bitume. En quête de repères, je décide de tester les sensations après une longue coupure athlétique. Étant parti au milieu du peloton, je recolle le groupe de 10 coureurs en tête. Beaucoup de concurrents ont du me prendre pour un idiot et me repérer d'emblée avec mon t-shirt orange fluo et of course la casquette rouge. lol.
Bon trêve de blabla, revenons à la course ..
Après ce premier km, les choses sérieuses débutent avec la première montée sèche où les puls montent à 185 (heu docteur mon coeur ne va-t-il pas exploser ?). La montée se fait en lacets à flanc de montagne et tout le monde se met à pousser sur les cuisses avec les mains. 1,5 km de montée se fait sentir, j'en profite pour quelques pauses photographiques.
Le plateau arrivant, est vraiment roulant avec quelques coups mais sans plus. C'est un plaisir de courir sur un matelas de mousse avec des lianes de part et d'autre. Une petite descente dans les bois et une remontée me permet de revenir sur la première féminine. Le premier Pc et ravito se trouve cette fois au sommet d'une montée. Juste un verre de coca et c'est reparti avec la féminine : on se tire mutuellement, moi dans les descentes, elle dans les montées. La première grosse descente prend des sentiers à travers champs pour rejoindre la vallée. Quelques portions nous montrent comment dévaler un max de dénivelé en peu de distance. Et oui tout droit dans la pente.. A peine un peu de plat qu'il faut se préparer pour la deuxième ascension bien costaud aussi ma foi. 1h40 d'effort, le souffle, le peu de bornes accumulés se font sentir. La féminine me lâche. je marche tranquillement, essaye de m'agripper aux racines lorsque le terrain est trop glissant. Arrivé sur les crêtes, c'est un paysage mixte que je découvre avec des coins verdoyants et des hectares brûlés. Quelle sensation de courir au milieu de ces arbres dont la vie a été ôté sans leur avis.. Puis c'est la descente avec le deuxième ravito au milieu de quelques bosses cassantes. La descente sur le dernier tronçon sera terrible pour les cuissots qui tapent sans pouvoir absorber cette énergie (cinétique et potentielle pour les physiciens). J'aperçois la route cool me dis-je enfin pour dérouler.
Que nenni, après 300 m de sentier, la rubalise nous dirige droit dans une rivière. Et ce sera non moins que 1,5 km dans l'eau un peu fraîche qui conclueront ce raid.
De jolies portions glissantes sur les galets.
Ce dernier tronçon me sera d'ailleurs fatal avec des crampes saisissantes : je m'accroche pour finir et essaye de dérouler. Mais comment dérouler lorsque l'eau dépasse le bassin lol Heureusement pour moi les 300 derniers mètres furent sur le bitume et les grandes foulées me permirent de détruire ces crampes et sitôt l'arrivée franchie, de repartir à la rencontre de mes collègues sur la route.
au bilan 17 km en 2h40, le premier met 1h55.
Ensuite nous avons droit à un magnifique buffet avec bougna (plat local à base de tarot, d'igname et de patate douce), salade de chou, pâtes, cerf, ...
déjà 13h30 je repars sur Pouebo à 1h30 de route pour faire les comptes du bingo que nous avons organisé la veille au collège.

suite à voh début septembre ? à toi de découvrir cher lecteur

Encore une belle course, des paysages, ô combien, photogéniques
amis kikous bonne chance sur vos prochains trails