Communauté des sports d'endurance

La montée du grand Ventron 

            Rendez-vous ce dimanche matin à Cornimont, où le départ sera donné pour cette course en montée longue de 16,5 km pour 700 m de D+. Temps magnifique et température idéale pour courir.

            Après le retrait de mon dossard, je rencontre enfin mickaël (espace-marathon88), nous conversons un peu sur la course et nous posons pour la postérité.

            Peu après, je rencontre une connaissance qui me dit que le parcours est assez roulant moins dur que la course du Tétras.

            On verra bien.

            10H00 : Le départ est donné sur la route à peu près 130 coureurs, 100 m, on tourne à gauche ça monte, on emprunte des sentiers dans le village c’est assez sympa.

            Je décide de partir avec les premiers, au 2^ème kilo 7mn 40, rythme tranquille.

            A partir de là on attaque le gros morceau de la course 10 km de montée, je suis au environs de la 15^ème place, je rattrape un coureur avec lequel j’avais fait une partie de la course du tétras. On décide de rester ensemble, ça monte tranquille sur le macadam, et on dépasse quelques coureurs partit un peu vite.

            Arrive le 6^ème kilo et le premier ravitaillement,  « Isostar et ça repart !! », ça y est on est sur un chemin forestier, ça monte toujours et là je décide d’accélérer car ça revient derrière, je lâche mon compagnon de course, les jambes sont là, mes entrainements de côtes commencent à payer.

            Je passe au 10 km en 41 mn, j’aperçois encore les premiers, je continue à mon rythme, je n’entend plus personnes derrière.

            J’arrive au 11 ème kilo, ravitos encore Isostar mais je n’arrive pas à boire, je renverse tout, tant pis je continue, le terrain devient plus plat, chemin très technique en forêts avec beaucoup de cailloux, de racines, d’ornières… et ça descend de plus en plus.

            Je perd de vue les deux concurrents 50m devant moi, la descente n’est pas ma spécialité, il faut que je bosse ça (si il y en a qui ont des conseils, ils seront les bienvenus).

            12^ème, 13^ème toujours pareil, mon compagnon revient sur moi, il s’est refait une santé et va beaucoup plus vite que moi sur ces portions plates.

            14^ème ça remonte fort pour quelques centaines de mètres, les jambe sont encore là.

            15^ème, on aperçois l’ arrivée mais le parcours nous fait tourner à gauche alors que l’arrivée est à droite.

            J’avais oublié, il y a une petite boucle en forêt avant de passer la ligne, ça remonte sec, j’accélère et distance mon collègue et là je vois un gars descendre sur la droite dans un sentier, je le suit, mon compagnon m’appelle pour m’avertir que je me trompe de chemin, je remonte et repart avec lui quelques dizaines de secondes perdues.

            Cette boucle est interminable, il reste environ 1 km et les premiers ne sont pas encore arrivés et on nous annonce qu’on est 8 et 9^ème.

            Enfin le panneau des 16 km mais pas d’arrivée, mon collègue me dit que la distance est plus proche de 16,5 que de 16 km.

            On termine les deux au sprint.

 

Résultats :  8^ème en 1h 09 et 22s soit plus de 14,2 km/h, je suis content je voulais faire moins de 1h10mn, je suis à moins de 3 mn du premier encore quelques entrainements et je devrais pouvoir chatouiller les meilleurs. Mais il faut que je m’améliore sur les parties descendantes.

 

            En tout cas, super parcours un peu long mais beaucoup plus facile que la montée du tétras ou la course des chamois pour ceux qui connaissent.

 Je suis très content d’avoir rencontré Mickaël et le félicite encore pour toutes ses courses et ses récits.

            Il faudrait que les organisateurs de courses ne le fasse plus payer l’inscription, ces récits font une énorme pub à chaque épreuve. On va faire une pétition.

 

            Pour moi prochaine échéance dans 2 semaines la « grimpette du Frenz », 6,5 km de montée départ en contre la montre toute les 30s, ça devrait être cool.