Où Michel joue la sagesse et la prudence
Après une nuit courte, dans le confort spartiate du dortoir à 30 lits du Refuge de la Muzelle, nous nous réveillons à 6h30, pour prendre le petit déjeuner. Même si je me rappelle parfaitement les conseils d'Olivier, mon guide pour l'ascension du Mont Blanc, qui nous incitait à préférer le thé au chocolat chaud dans les refuges (à cause du lait en poudre), je décide de tenter le coup et commande, comme Serge, un chocolat chaud. Beurk ! La boisson est insipide, et des grumeaux de poudre de lait trônent au fond du bol. Mauvaise pioche... Tant pis, je me rabats sur les tartines de beurre, comme tous les matins. Serge, lui, ne remarque rien. Cet homme est vraiment bizarre ;-o)
Petit pêle-mêle de la journée.
L'autre tartinage rituel (crème anti-frottements sur les pieds et crème solaire sur les bras, jambes, visage et cou), est rendu moins agréable par l'absence de douche la veille. Cette dernière étape sent forcément l'écurie, et nous ne devons pas être en reste... Mais, une fois de plus, TUROOM ?
Mes compagnons s'impatientent : ma séance de "maquillage" prendrait trop de temps. Oups... Je tente de limiter les dégâts en me chaussant et en mettant mon sac le plus vite possible, de telle sorte que je peux rattraper Michel, Nico et Mathias, partis quelques instants avant. J'enclenche mon S710i et mon FR205 à 7h10. Seul Serge, qui ne démarre jamais sans quelques étirements, est resté derrière.
Il ne tarde toutefois pas à me dépasser : j'ai un mal fou à avancer ce matin. Est-ce le chocolat qui passe mal, ou bien plutôt la fatigue cumulée sur les trois jours précédents qui commence à se faire sentir ? Je penche plutôt pour cette dernière solution, ce qui ne va pas sans m'inquiéter un peu : l'étape du jour, si elle ne présente pas le profil le plus difficile, reste néanmoins longue (probablement plus d'un marathon, une fois de plus).
En plus, je dois composer avec des lacets noués trop vite, donc mal, et un sac mis sur le dos si vite que je ne parviens pas à récupérer la pipette du CamelBak. Ah, que je déteste ces départs à la va-vite...
Je monte néanmoins les 416 m qui nous séparent du Col du Vallon, à 2531 m, en 40', soit plus de 620 m/h. Décidément, les copains sont partis bien vite. Ont-ils mangé du lion ou sont-ils dopés par la perspective d'en finir enfin ?
En tout cas, je ne prends pas le temps de m'arrêter au sommet, et entame, selon un rituel désormais bien établi, la descente sans attendre mes camarades. Elle n'est pas des plus difficiles, mais reste toutefois assez technique, du moins pour le piètre descendeur que je suis. Comme d'habitude, Michel, Nico, Mathias puis Serge, pourtant partis après moi, me doublent assez rapidement, et je finis la descente qui mène au lac, magnifique, du Lauvitel, à un rythme de vraie tortue... Il m'aura fallu près de 50' pour descendre les 1000 m. La marge de progression reste conséquente...
Le Lac du Lauvitel vu depuis la descente du Col du Vallon.
Le Lac du Lauvitel.
Je m'arrête 8' pour tenter quelques clichés de ce lac très prisé des randonneurs, car relativement facilement accessible depuis Vénosc et le Bourg d'Arud, puis entame la descente vers la Danchère, le bourg situé, en bas de cette variante du GR54, sur les rives du Vénéon. Comme d'habitude, les fusées Michel, Nico, Mathias et Serge me dépassent bientôt. Rien à faire, le chemin a beau être, selon les termes de Michel, une "autoroute à randonneurs", les nombreuses zones remplies de pierres de toutes tailles me ralentissent irrépressiblement. A une intersection, je retrouve Mathias, qui ne m'a pris, d'après ses dires, que 3'. Il s'interroge : nos amis ont-ils pris le bon chemin ? Aucun des randonneurs montant en sens inverse n'a vu un groupe de cinglés, ni même un seul, descendre en courant. Nous décidons tout de même de leur faire confiance, et continuons la descente, jusqu'à une auberge de plein air, où nous les trouvons, tranquillement attablés, en train de boire : Michel et Nico sont au coca, tandis que Serge siphonne peu à peu sa poche à eau remplie de Maxim goût orange.
Nous profitons de ce moment agréable, au frais malgré un soleil déjà puissant, pour nous ravitailler et discuter une dernière fois tous ensemble, car nous savons que Michel a fait le choix, plus sage vu ses objectifs pour l'UTMB, de retrouver sa voiture en faisant du stop, ce qui lui permettra par ailleurs de retrouver sa petite fille au plus vite. Certes, il a laissé quelques affaires dans la Mathiasmobile, mais Mathias et moi pourrons les lui déposer sur Grenoble le lendemain, lorsque Mathias me déposera à la gare. En comptant le remplissage de nos poches à eau, nous aurons tout de même passé 25' dans ce lieu bucolique. Eh, les amis, n'oubliez pas qu'on a du chemin à faire aujourd'hui, nous rappelle Mathias...
Nous descendons donc (encore !) sur les Escallons, par un chemin de terre bien large où je peux, fait exceptionnel, mener la danse avec Michel. Ce dernier nous quitte finalement sur la route que nous atteignons après le pont sur le Vénéon. Il nous faut donc nous résoudre à voir la puissante locomotive nous abandonner. Quoi qu'il en soit Michel, ta présence à nos côtés, sur ces 3 jours et quelque, aura été des plus agréables, et m'aura personnellement particulièrement touché.
Le GR50 ou l'évitement des Deux Alpes
Nous optons ici pour le GR50, qui nous permet d'éviter le paysage bien peu naturel de la station des Deux Alpes, en nous faisant passer par des zones boisées bien plus agréables. L'ascension jusqu'au Sapey débute après cinq cents mètres sur la route où nous avons quitté Michel, d'abord sur un terrain schisteux complètement à découvert. Il n'est que 10h10, mais la chaleur est déjà difficilement supportable. Je parviens à suivre Nico sur une bonne partie de la montée, puis me fais distancer par lui et dépasser par Serge. Mathias, en revanche, semble souffrir à nouveau. Je pourrais l'attendre, mais préfère capitaliser sur mon retour de forme relatif, comparativement à la première ascension de la journée. La fin de la montée est d'ailleurs bien plus confortable, sur un sol de terre qui passe souvent sous des arbres au feuillage protecteur. Je suis tellement heureux de cette fraîcheur que j'hésite même à marcher, afin de ne pas perdre une seconde de ces précieux instants. Je retrouve Nico et Serge assis dans l'herbe à l'ombre, à proximité d'une petite fermette abandonnée. Hélas, pas une trace de point d'eau à l'horizon.
Nous décidons d'attendre Mathias, et j'en profite pour me ravitailler en solide. Mathias, arrive finalement assez rapidement (encore un de ses retours "boulet de canon" de derrière les fagots !), et nous confirme, à l'intersection suivante, qu'il faut prendre le chemin de droite, qui doit nous faire monter d'encore 140 m environ.
Las, nous ne faisons que descendre. Avons-nous raté le bon chemin ? Il est de toute façon trop tard pour faire demi-tour, et nous continuons en suivant le large sentier, bien roulant, qui nous emmène finalement au lieu-dit La Faurie. Ma cheville droite commence à se rappeler à mon bon souvenir. Pas d'entorse, mais une sensation à mi-chemin entre la gêne et la douleur. Je préfère donc assurer, et me contente de suivre, de loin, Mathias. Un coup d'œil rapide sur la carte nous permet de voir qu'il nous suffit de descendre sur Bons pour retrouver le GR. Nous profitons d'une fontaine pour recharger nos poches à eau, puis continuons la descente, toujours très roulante, sur Bons, seulement entrecoupée d'une petite bosse avant le Ponteil.
Arrivés à Bons, nous ne prendrons pas le temps d'aller observer la Porte Romaine, apparemment un beau vestige de la présence romaine dans la région. Nous ratons le GR qui descend vers le Freney d'Oisans, et nous retrouvons sur une longue portion de route, peu agréable car à forte circulation, qui traverse Mont de Lans en direction du Barrage du Chambon, où Michel nous a indiqué qu'il y avait une buvette très appréciable. Je profite néanmoins de cette portion pour détendre un peu les jambes en soulageant la cheville, et me paie même le luxe d'aller à plus de 10 km/h (j'ai d'ailleurs l'impression, sur le moment, d'aller bien plus vite...).
Frites et coca, ou le ravitaillement idéal du coureur d'ultrafond
Nous apercevons heureusement, dans un virage, un sentier qui descend directement sur le lac, ce qui nous permet de quitter enfin la voie des automobiles et de retrouver un terrain plus naturel. La circulation automobile assez forte nous dissuade finalement de nous arrêter au barrage, et nous suivons l'avis sage de Serge, qui nous recommande de privilégier un arrêt à Mizoën, petit village dont le clocher surplombe la route et le lac.
Le clocher de Mizoën surplombe le lac du Chambon dans lequel se déverse une eau sous pression.
Un Boeuf finlandais cuit à point sur le barrage du Chambon.
Il faudra tout de même 9' pour monter les 100 m qui nous séparent du village, où se tient une foire à tout. Mathias semble complètement cuit, et je n'en mène pas bien large moi non plus. Serge nous a dégotté une petite auberge au pied de l'église, où nous pouvons enfin apaiser notre soif. Nous commandons un nombre incalculable de Cocas, et, notre fournisseur officiel de saucisson ayant pris la poudre d'escampette, je suggère que nous commandions un peu de nourriture salée. Las, la gérante nous oppose une fin de non-recevoir (elle ne peut rien nous préparer en raison de la foire qui lui a amené 80 couverts). A force d'insister (je lui demande des cacahuètes ou des chips), elle finit par accepter de nous amener, à prix d'or, deux assiettes de frites bien salées. Certes, ce n'est peut-être pas là le ravitaillement idéal, mais, vu l'ascension qui se dessine au loin pour monter sur le Plateau d'Emparis, et vu le soleil qui ne semble pas vouloir perdre en intensité, je suis persuadé qu'un apport de sel est vital.
Nous resterons finalement près d'une heure à la terrasse de cette auberge, et les frites se rappelleront visiblement au bon souvenir de Nico, sans que cela le perturbe trop pour autant.
Nous reprenons le GR50 en direction du Plateau d'Emparis, avec une montée raide sur le Refuge des Chatons, en passant par un hameau du village de Singuigneret. Hélas, ce refuge est fermé, sans le moindre point d'eau alentours. Je rejoins Nico et Serge, arrivés avant moi, et nous attendons Mathias, que la longue pause de midi n'a semble-t-il pas complètement requinqué. Il nous faudra donc continuer, sous le cagnard, sans possibilité de reconstituer nos réserves d'eau.
Vue sur le Lac du Chambon depuis le Refuge des Chatons.
Le Refuge des Chatons, fermé.
Nico et Serge au Refuge des Chatons.
Nous continuons l'ascension vers le plateau d'Emparis, nous arrêtant à un abreuvoir à vaches ou seul Serge refusera, par prudence, de boire. Le parcours sur le plateau est particulièrement agréable : les terrains minéraux ont laissé la place à de belles terres d'alpage, et la vue sur la barre des Écrins est splendide. Je regrette seulement qu'un amoncellement de nuages m'empêche de voir assez loin au nord pour éventuellement apercevoir les Aiguilles d'Arves que j'aime tant, ne serait-ce que parce qu'elles dominent le village de mes grands parents paternels, face au Mont... Charvin !
Vue sur la Meije et les glaciers du Rateau.
Un sentier sur les beaux plateaux d'alpage.
Pas âme qui vive sur ces hauts plateaux...
Le groupe se disloque quelque peu, au gré de l'état de chacun après ces presque quatre jours de rando-course. Serge est loin devant, suivi de près par Nico, que j'aperçois à peine à l'horizon, et Mathias est invisible derrière moi. Je retrouve finalement Nico à hauteur des Chalets du Fay, où Serge a décidé de rallier la bâtisse la plus éloignée du chemin pour se recharger en eau. Pour ma part, je tente ma chance auprès du premier refuge, à l'abord certes peu avenant (deux molosses délaissés montent la garde devant une caravane largement attaquée par la rouille. La gardienne accepte de me remplir ma bouteille de 50 cl, dont je bois la moitié, et offre l'autre à Mathias, qui a rejoint Nico entre temps.
Nous repartons donc groupés pour la dernière grosse montée qui nous mène au Col du Souchet à 2365 m. Mathias, qui croit reconnaître la fin du parcours du Tour du Plateau d'Emparis, nous annonce qu'il ne nous reste plus que 4 km. Il était un brin trop optimiste, mais on sent tout de même que l'on touche au but. Je passe un mouchoir à Serge, qui saigne du nez, et nous repartons en direction du Chazelet. Nous croisons un groupe de jeunes au sein duquel une jeune fille, nous voyant courir, nous lance, dans une "minute blonde" que la fatigue accumulée rend un peu pénible :
"Eh, quoi, vous avez peur de rater votre train ? Hihihihihi....". No comment...
Le terrain roulant, et bientôt la vue au loin de notre destination finale nous redonnent le moral et un bon coup de peps, et Mathias et moi, restés derrière Nico et Serge, nous lançons dans un sprint tout relatif, à plus de 8 km/h, sous les téléskis, jusqu'au pont sur le Gà, et nous apercevons quelqu'un (Nico en fait) qui court sur la dernière montée jusqu'au centre du Chazelet. Nous nous contenterons, pour notre part, de marcher sur ces dernières centaines de mètres sur le bitume. J'accélère seulement pour immortaliser la belle revanche de Mathias sur ce Tour de l'Oisans magnifique mais extrêmement exigeant. Ce dernier, quant à lui, photographie les dernières marques au sol du Tour du Plateau d'Emparis : 100 m, puis 50, puis la ligne d'arrivée, où nous arrêtons nos chronos.
Mathias termine, victorieux, ce Tour de l'Oisans en quatre jours.
Cédric, Mathias, Nico et Serge, fatigués mais heureux.
Bilan de la journée :
10h42' pour
42,7 km et
3142 m de D+.
Bilan cumulé de ce Tour de l'Oisans en quatre jours :
41h24' pour
177,1 km et
13083 m de D+.
Vue satellite du parcours (via SportTracks).
Le repas du guerrier
Nous retrouvons, au Gîte Jacquier, Nico et Serge, et le propriétaire, sa fille et son gendre, qui sont revenus victorieux de leur ascension de la Meije. Décidément, ce long week-end aura été celui des exploits !
Avant de filer prendre une douche bien méritée, et probablement d'utilité publique, nous descendons un dernier litron de Coca, voire, l'épreuve étant terminée, d'Orangina, ce qui fait, une fois de plus, un bien fou.
Une fois douchés et changés, nous filons sur la Grave en Mathiasmobile, afin de fêter notre succès commun dans un restaurant de ce village touristique. Nous paniquons presque lorsque les deux premiers lieux visités affichent complet, mais nous finissons par nous attabler à l'intérieur de la Meijette, où nous optons tous pour un menu complet, Mathias et moi prenant même l'option "gros mangeur" : salade composée, crêpe au fromage, pavé d'agneau, fromage blanc et dessert. Il faut dire que, lorsque je m'étais regardé dans la glace après la douche, j'avais bien vu que ces quatre jours ne m'avaient pas franchement remplumé...
De retour au gîte, après avoir craint un instant de devoir pousser la Mathiasmobile enrouée dans la montée, nous jetons un coup d'œil rapide aux courbes cardio/alti de Mathias, à ses photos et aux miennes. Que de souvenirs, déjà !
Mais, la fatigue aidant, tout de même, nous filons rapidement au lit, et passons une excellente nuit, largement méritée, avant de partir assez tôt le lendemain (mon train part de Grenoble à 10h30, et nous devons passer ramener ses affaires à Michel), non sans nous être délectés du petit déjeuner préparé par la fille du propriétaire du gîte.
Serge, Nico et Mathias au petit déjeuner, copieux, avec la Meije, majestueuse, en toile de fond.
Derniers adieux au Chazelet, point de départ et d'arrivée de notre merveilleux voyage.
Épilogue
Que retenir de ces quatre jours passés dans l'Oisans, à l'invitation de Mathias ?
A titre personnel, je suis forcément extrêmement satisfait d'avoir pu aller au bout du périple. Comme mes camarades me l'ont dit, avec une absence totale d'expérience de la moyenne montagne, ce n'était pas gagné d'avance. Heureusement pour moi, la plupart des éléments qui conditionnent souvent le succès dans les épreuves d'ultra étaient bien orientés : une organisation au top (merci Mathias), aucune blessure ni douleur sérieuse, aucun problème digestif, des conditions climatiques parfaitement adéquates, et un mental qui ne s'est pas dérobé devant l'inconnu et les difficultés passagères.
De plus, l'expérience, la gentillesse et la patience de mes compagnons d'aventure m'ont, dès le départ, rassuré et encouragé à tout donner pour aller au bout de l'aventure.
Si je place cette escapade dans le cadre de ma préparation au CCC, je pense avoir appris, ou confirmé, beaucoup de choses :
- je maîtrise enfin un minimum l'utilisation des bâtons, autant grâce à la pratique obligatoire pendant ces quatre jours que grâce aux judicieux conseils donnés par Serge ou Michel,
- je comprends mieux à quoi peuvent correspondre les 4500 m de D+ du parcours de fin août, avec de longues montées et de tout aussi longues descentes,
- je pense avoir progressé (si, si.. Un peu !) dans le domaine de la descente,
- j'ai pu tester un nouveau rythme d'alimentation (1 barre toutes les deux heures, au lieu d'une toutes les 75' habituellement),
- les courses à étapes ne me font plus réellement peur.
Ma prochaine, et dernière (!) grosse sortie avant le CCC sera, le 13 août, la Via Romana à Carpineto, en Corse : 58 km et 3500 m de D+, que je compte effectuer à une allure tranquille, deux semaines avant Courmayeur. D'ici là, le planning devrait être plutôt calme, comme il l'a été depuis la fin du Tour de l'Oisans (une seule sortie, ce dimanche : 30 km et 500 m de D+ dans cette région parisienne que j'avais presque oubliée...).
Quant à mes compagnons dans cette aventure un peu folle, ils ont tous repris leur rythme habituel :
- Mathias, qui ne fait jamais dans la demi-mesure, a enchaîné dès le mercredi avec une rando de 11h pour 30 km et 1566 m de D+ dans le Vercors ( http://www.kikourou.net/entrainement/ficheseance.php?id=34955 ), et part en fin de semaine en Corse pour boucler le GR20 en cinq jours. Attention tout de même à ne pas te griller complètement avant l'UTMB !
- Serge, que sa soif de D+ n'a pas lâché, a enfourché son vélo puis chaussé ses running ( http://www.kikourou.net/entrainement/navigation.php?init=1&kikoureur=44&navmois=7 ) pour continuer sa course folle en tête du classement du D+ de Kikouroù.
- Nico et Michel, les deux plus puissants pour cette édition 2006 de l'UTMB, se sont retrouvés avec d'autres UFOs ce week-end pour une autre sortie un peu folle, avec quelques coureurs du dimanche (!) comme Vincent Delebarre ( http://www.skitour.fr/blog/theo73-le-stef/522-trail-des-amis-tournette-et-cie ). Hélas, Nico s'est abîmé la cheville lors de cette escapade, et va devoir faire du jus pendant au moins deux semaines. Pas glop... Michel, quant à lui, a semble-t-il une fois de plus bien géré cette sortie préparatoire. Le talent et le sérieux devraient lui permettre de briller cette année encore : il le mérite à tous points de vue !
Voili, voilou... Prochaine étape importante donc : la Via Romana, avant le CCC fin août. Les CR seront probablement plus longs à venir, mais je ferai de mon mieux !
L'Castor Junior
7 commentaires
Commentaire de La Tortue posté le 03-08-2006 à 09:37:00
joli ballade et bravo !
ce que vous faites me parrait physiquement assez surnaturel, un grand coup de chapeau !
les photos sont superbes.
la tortue.
Commentaire de Cyrille posté le 03-08-2006 à 16:39:00
Formidable, formidable, formidable. Purée que j'aurai aimé en être !
Merci pour les CRs.
Commentaire de fabzh posté le 03-08-2006 à 22:56:00
Merci Merci et merci encore .Je viens de passer 4 jours en montagne grace à tes merveilleux CRs.J'en ai presque mal aux jambes.
Bon courage pour tes prochains defis et encore bravo
Commentaire de jojo57 posté le 04-08-2006 à 19:11:00
bravo à vous et merci pour nous . J'ai l'impression d'avoir passé quelques jours en montagne
Encore merci et bonne continuation
Jojo
Commentaire de cèd73 posté le 04-08-2006 à 23:27:00
Bravo & respects sincères.
Commentaire de totoche58 posté le 05-08-2006 à 00:45:00
Ainsi donc cette quadrilogie se termine ....On y prenait gout nous autres ...Bravo à vous 4 pour cette belle aventure que vous nous avait fait vivre. Mon bureau grace à vous avait un petit avant gout de vacances.....Merci encore.
Commentaire de akunamatata posté le 22-02-2007 à 09:32:00
Trop fort!
Akuna impressionné
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