Merci également pour cette chronique que je découvre quelques jours après mon retour de Millau !
C'est sympathique de se savoir suivi et encouragé
1ère participation à Millau. Je m'y étais engagé l'an dernier mais avais du renoncer sur blessure (déchirure à 75% du droit antérieur).
Après un échauffement sur le raid 87km du golfe du Morbihan et une longue préparation, pas toujours évidente pendant les congés d'été, j'avais à coeur de finir ce 1er 100km. Je m'étais donné un temps, il faut bien partir sur une base, correspondant à la moyenne du peloton, soit entre 13h et 14h.
Un départ prudent sur le marathon, mais qui correspondait sans que je le suive vraiment à l'allure du meneur 13h.Je l'ai laissé partir dans la 1ère côte du viaduc, préférant une marche rapide à une course toujours exigeante, surtout dans le vent et sous la chaleur.
Quelques petits soucis avec un névrome de Morton qui se réveillait de temps en temps, mais j'ai appris à gérer cette douleur, pas d'autre choix.
Pas d'accompagnateur vélo, des empêchements de dernière minute, mais la course se gère bien toute seule compte tenu des nombreux ravitaillements.On perd un peu de temps et encore.C'était surtout l'occasion de permettre à un non coureur de vivre l'événement de l'intérieur.
Par facilité, j'avais donc fait le choix de boisson isotonique du commerce: une gourde à la ceinture et une petite bouteille d'eau à la main pour se rafraichir le visage.Produit très bien supporté pendant 8 à 9h, puis l'écoeurement. Je suis donc passé aux boissons des ravitaillements en testant eau plate, eau gazeuse, yaourt à boire...jusqu'à sentir un poids sur l'estomac.Je n'en voulais plus au bout de 2 h; je me suis donc contenté sur la fin de bien mouiller la bouche avec de l'eau et de recracher l'essentiel; et au dernier ravito, pour le plaisir, une petite gorgée de bière.
Vu sur la montée de Tiergues un coureur vomir près de 2l d'eau: impressionnant !
Bilan final: 13h 04 et une progression constante au classement au fil des pointages.
je n'ai pas regardé mon temps pendant la course, sinon j'aurais pu accélérer sur la fin, ou éviter l'arrêt bière, pour viser les 13h...mais il faut bien garder un objectif pour les prochaines années !
Laurent