Re: Trail des aiguilles rouges 2015
Publié: 28 Sep 2015, 10:19
Désolé du délai pour venir dire qqs mots.
1 - Un grand merci aux bouzineurs qui ont pris sur leur temps pour poster et interpréter les oracles du Bousin. Ma femme a découvert ce site au fond d'écran orange qu'elle voit souvent traîner sur mon débilphone et a pu ainsi suivre l'avancement de la journée d'hier.
2 - Un grand bravo aux kikoureurs qui ont réalisé un 100% finishers sur une course ... nondediou, un beau morceau ! Mes respects supplémentaires à ceux qui finissent loin devant pasque bon ... bref, chapeau.
3 - Orga impec, bénévoles aux petits soins, ravito garnis, balisage nickel, tracé grandiose, décors sans commentaire et météo au diapason. Un sans faute me semble-t-il.
4 - Très heureux d'être finisher d'un tel morceau .... mais déçu de mon résultat (au sens : vu que j'ai pas cassé la machine, j'espérais faire mieux). Analyse à chaud :
a) Trailer débutant (le TAR est mon 4ème), je me suis "habitué" (les guillemets sont importants) à me classer plutôt au niveau du 1er tiers du peloton et avec un rang décent dans ma catégorie d'âge, donc forcément en milieu c'est moins bien. Gros présomptueux dites-vous : absolument ! Et cette course a l'avantage de m'avoir un peu remis les choses en perspective ... et moi à ma place : je suis un débutant et un V2 à 60-70h de boulot par semaine, donc faut pas que je rêve sur ce que suis capable de réussir.
b) Gros coup de mou de Planpraz à Servoz (ben oui ça fait long). Malgré toutes les conditions idéales, pas d'envie, tout le temps à râler contre les blocs, les racines, la gadoue, bref tout ce qui fait le fun de l'affaire. Sans doute un mix de niveau intrinsèque (cf. supra), de prépa moyenne (mais bon pas si mal que ça), de technicité du terrain (par rapport à mon niveau c'est sûr ; fred_1_1 évoque 90% de son temps à surveiller ses doigts de pieds, perso dans le champs de mines de la descente Chalets de Pormenaz vers Servoz ce fut 150%) et de frustration de me faire passer de tout côté à partir de la montée vers le Brévent. L'analyse du Bouzin est d'ailleurs riche d'enseignement.
c) Par contre paradoxalement gros coup de plaisir dans la montée à Prarion (si si), en tout cas jusqu'au Col de la Forclaz. Plus dans le dur après suite à un "crack" de cheville gauche : arrivée au sommet en ne pouvant plus ni boire ni manger.
d) Très impressionné par le niveau moyen des participants, et du coup faut vraiment s'en occuper pour ne pas sombrer loin loin.
e) Rassuré par le fait que i) cette année : zéro crampes et ii) en fin de parcours il me restait du jus (j'ai d'ailleurs honte : j'ai dû gratter au moins 6 places dans Les Houches, ça fait vraiment mesquin !).
En synthèse, toujours à chaud, je pense que de même que l'ET l'année dernière m'a montré où était ma limite en termes de (distance x dénivelé), le TAR m'a montré où est ma limite en terme de technicité de terrain. J'envisageais de m'aligner prochainement sur le 80km du Mont-Blanc. Je crains que ce ne soit un peu présomptueux sauf à monter de plusieurs crans en préparation ou accepter de jouer à saute-mouton avec les BH.
J'avais affiché "objectif ballade" dans le Kivaou du TAR, tout en sachant pertinemment qu'une fois affublé d'un dossard, je ne saurais pas faire. Et finalement j'ai dû m'arracher pour rester ne pas juste sombrer. Je voyais le TAR comme une prépa de la Solitaire des Templiers. Pauvre innocent ! C'est peut-être en fait la Solitaire des Templiers que je vais aborder en mode ballade. Vu le plateau de l'épreuve de toute façon je ne vais pas vraiment pouvoir jouer !
Bref le TAR, c'est une magnifique épreuve mais pour public déjà un peu averti et les zozos comme moi doivent vraiment la regarder avec respect et circonspection.
1 - Un grand merci aux bouzineurs qui ont pris sur leur temps pour poster et interpréter les oracles du Bousin. Ma femme a découvert ce site au fond d'écran orange qu'elle voit souvent traîner sur mon débilphone et a pu ainsi suivre l'avancement de la journée d'hier.
2 - Un grand bravo aux kikoureurs qui ont réalisé un 100% finishers sur une course ... nondediou, un beau morceau ! Mes respects supplémentaires à ceux qui finissent loin devant pasque bon ... bref, chapeau.
3 - Orga impec, bénévoles aux petits soins, ravito garnis, balisage nickel, tracé grandiose, décors sans commentaire et météo au diapason. Un sans faute me semble-t-il.
4 - Très heureux d'être finisher d'un tel morceau .... mais déçu de mon résultat (au sens : vu que j'ai pas cassé la machine, j'espérais faire mieux). Analyse à chaud :
a) Trailer débutant (le TAR est mon 4ème), je me suis "habitué" (les guillemets sont importants) à me classer plutôt au niveau du 1er tiers du peloton et avec un rang décent dans ma catégorie d'âge, donc forcément en milieu c'est moins bien. Gros présomptueux dites-vous : absolument ! Et cette course a l'avantage de m'avoir un peu remis les choses en perspective ... et moi à ma place : je suis un débutant et un V2 à 60-70h de boulot par semaine, donc faut pas que je rêve sur ce que suis capable de réussir.
b) Gros coup de mou de Planpraz à Servoz (ben oui ça fait long). Malgré toutes les conditions idéales, pas d'envie, tout le temps à râler contre les blocs, les racines, la gadoue, bref tout ce qui fait le fun de l'affaire. Sans doute un mix de niveau intrinsèque (cf. supra), de prépa moyenne (mais bon pas si mal que ça), de technicité du terrain (par rapport à mon niveau c'est sûr ; fred_1_1 évoque 90% de son temps à surveiller ses doigts de pieds, perso dans le champs de mines de la descente Chalets de Pormenaz vers Servoz ce fut 150%) et de frustration de me faire passer de tout côté à partir de la montée vers le Brévent. L'analyse du Bouzin est d'ailleurs riche d'enseignement.
c) Par contre paradoxalement gros coup de plaisir dans la montée à Prarion (si si), en tout cas jusqu'au Col de la Forclaz. Plus dans le dur après suite à un "crack" de cheville gauche : arrivée au sommet en ne pouvant plus ni boire ni manger.
d) Très impressionné par le niveau moyen des participants, et du coup faut vraiment s'en occuper pour ne pas sombrer loin loin.
e) Rassuré par le fait que i) cette année : zéro crampes et ii) en fin de parcours il me restait du jus (j'ai d'ailleurs honte : j'ai dû gratter au moins 6 places dans Les Houches, ça fait vraiment mesquin !).
En synthèse, toujours à chaud, je pense que de même que l'ET l'année dernière m'a montré où était ma limite en termes de (distance x dénivelé), le TAR m'a montré où est ma limite en terme de technicité de terrain. J'envisageais de m'aligner prochainement sur le 80km du Mont-Blanc. Je crains que ce ne soit un peu présomptueux sauf à monter de plusieurs crans en préparation ou accepter de jouer à saute-mouton avec les BH.
J'avais affiché "objectif ballade" dans le Kivaou du TAR, tout en sachant pertinemment qu'une fois affublé d'un dossard, je ne saurais pas faire. Et finalement j'ai dû m'arracher pour rester ne pas juste sombrer. Je voyais le TAR comme une prépa de la Solitaire des Templiers. Pauvre innocent ! C'est peut-être en fait la Solitaire des Templiers que je vais aborder en mode ballade. Vu le plateau de l'épreuve de toute façon je ne vais pas vraiment pouvoir jouer !
Bref le TAR, c'est une magnifique épreuve mais pour public déjà un peu averti et les zozos comme moi doivent vraiment la regarder avec respect et circonspection.