Kikourou.net

Merci pour le suivi!!
Bon, j'ai (enfin!) fait un 100 bornes de routards, en plus un grand classique, rien à dire, il faut l'avoir essayé. Mais, je ne pense pas vraiment m'y recoller un jour. Déjà que je trouve le temps long sur un marathon, alors là, c'est encore pire! Je m'ennuie en me faisant mal aux pieds!!Heureusement que j'ai bénéficié de la présence de Christian jusqu'au marathon!
Sinon, l'orga est nickel, les bénévoles très sympas, quasi "professionnels". Tout est prévu pour le confort des coureurs (et marcheurs) avec massages, lits (accessibles) sur les ravitos, soupe etc.. Pas mal de spectateurs dans les villages également et une ambiance bien sympa entre coureurs et accompagnateurs.
J'ai croisé Calou plusieurs fois, ça m'a fait bien plaisir (on ne s'était pas revues depuis un lointain trail dans le Gard...!)
Maintenant, un peu de récup avant le WE Kikourou!!

Retour de Millau cet am avec des souvenirs plein la tête.
Super organisation (avant, pendant et après la course)comme le dit Françoise. Tout est pensé pour les coureurs avec en prime la vidéo en direct de son arrivée sur grand écran dans la salle des fêtes
Merci à phikikou pour avoir dépoussière le fil et avoir assuré le suivi live...

C'était mon 1er 100 bornes sur route J'étais parti avec un objectif de - 10h mais de gros soucis gastriques à partir du 55e km m'ont vite ramène à la raison.
Le marathon est passe assez vite dans un cadre très sympa sur les rives du Tarn. Si l'allée vers le Rozier est plutôt roulant, le retour sur Millau par contre se révèle plus vallonnée(5 côtés très courtes mais bien cassantes et autant de descentes)
La 2e partie est vraiment redoutable. J'ai réussi à courir dans la côte du viaduc mais à partir du 55e plus moyen de manger ou boire sans que cela n'occasionne une terrible envie de vomir...
Jusqu'au 85e ou l'air étant sorti d'un coup de l'estomac, j'ai pu reprendre la course et finir à peu près correctement

Entre les 2, j'ai beaucoup marché mais au final, le fait de croiser des coureurs, les encouragements de ceux qui me doublaient et des bénévoles, la découverte de ce parcours connus et un super massage à st Afrique m' on permis de rester positif malgré mon état pour le moins pitoyable. Et du coup, j'ai même pu vivre le 2e passage sous le viaduc de nuit ( à la lumière des frontales des autres coureurs, forcément j'avais pas prevu ),dans une ambiance assez surréaliste pour une course sur route (plutôt type ultra Trail )

Super expérience donc.Aucun bobo et pas de grosses courbatures ce matin mais le fait d'avoir marché près de 15 bornes doit y être je pense pour beaucoup. Du coup j'y retournerai je pense dans quelques années et cette fois ci je prendrai sûrement un accompagnateur vélo car le fait d'avoir vu tous ces couples coureurs cyclistes, ça m'a vraiment donné envie d'essayer pour une prochaine

Merci également pour cette chronique que je découvre quelques jours après mon retour de Millau !
C'est sympathique de se savoir suivi et encouragé

1ère participation à Millau. Je m'y étais engagé l'an dernier mais avais du renoncer sur blessure (déchirure à 75% du droit antérieur).
Après un échauffement sur le raid 87km du golfe du Morbihan et une longue préparation, pas toujours évidente pendant les congés d'été, j'avais à coeur de finir ce 1er 100km. Je m'étais donné un temps, il faut bien partir sur une base, correspondant à la moyenne du peloton, soit entre 13h et 14h.
Un départ prudent sur le marathon, mais qui correspondait sans que je le suive vraiment à l'allure du meneur 13h.Je l'ai laissé partir dans la 1ère côte du viaduc, préférant une marche rapide à une course toujours exigeante, surtout dans le vent et sous la chaleur.
Quelques petits soucis avec un névrome de Morton qui se réveillait de temps en temps, mais j'ai appris à gérer cette douleur, pas d'autre choix.
Pas d'accompagnateur vélo, des empêchements de dernière minute, mais la course se gère bien toute seule compte tenu des nombreux ravitaillements.On perd un peu de temps et encore.C'était surtout l'occasion de permettre à un non coureur de vivre l'événement de l'intérieur.
Par facilité, j'avais donc fait le choix de boisson isotonique du commerce: une gourde à la ceinture et une petite bouteille d'eau à la main pour se rafraichir le visage.Produit très bien supporté pendant 8 à 9h, puis l'écoeurement. Je suis donc passé aux boissons des ravitaillements en testant eau plate, eau gazeuse, yaourt à boire...jusqu'à sentir un poids sur l'estomac.Je n'en voulais plus au bout de 2 h; je me suis donc contenté sur la fin de bien mouiller la bouche avec de l'eau et de recracher l'essentiel; et au dernier ravito, pour le plaisir, une petite gorgée de bière.
Vu sur la montée de Tiergues un coureur vomir près de 2l d'eau: impressionnant !

Bilan final: 13h 04 et une progression constante au classement au fil des pointages.
je n'ai pas regardé mon temps pendant la course, sinon j'aurais pu accélérer sur la fin, ou éviter l'arrêt bière, pour viser les 13h...mais il faut bien garder un objectif pour les prochaines années !

Laurent