Bonjour à tous...
Quelques petits éléments supplémentaires à vos réflexions.
Pour les jambes lourdes, il m'étonnerait que l'EF en soit la cause, il s'agirait plus, effectivement, des exercices de cotes ou puissance. Ceci allié à une fréquence de foulée < 170FPM(Foulées Par Minute) va immanquablement vous impacter.
Ce n'est que lorsque nous faisons des escaliers, des tribunes, du tabata PPG que les jambes sont lourdes. En EF, si vous courez à + de 170FPM vous n'aurez aucun impact (sauf sur des sorties de 2h et encore, si c'est en groupe à papoter, l'usure nerveuse ne sera même pas présente)
Et c'est là ou je veux en venir pour un rajout supplémentaire.
Je rappelle qu'en entrainement polarisé, 80% de l'entrainement doit être fait en EF. Cela implique obligatoirement que si 4 sortie, 3 seront au minimum en EF.
Cela pose beaucoup de souci à ceux qui veulent "se défouler" dans le sport, ceux qui ont l'habitude de sports explosifs qui vous laissent éreinté après l'effort.
Ce n'est pas évident de se mettre à un effort qui vous laisse en forme après l'exercice.
Ni de mobiliser sa tête quand on a l'habitude d'être obligé à la concentration dans l'effort.
C'est pour cela que je milite beaucoup pour sortir en groupe et ainsi, pendant que le corps travaille son EF, vous vous discutez comme si vous allez boire un coup au bar.
Ceci écrit, beaucoup court seul et je n'avais point de solution.
Il y avait bien une "secte" (inscrit ainsi dans la liste parlementaire)
Srichinmoy qui avait montré la voie. Mais c'était une secte de gens "bienheureux", un peu les "ravis de la crèche".
Précurseur de l'ultra car c'était parmi les premiers organisateurs de 100kms et 24h, ils pronaient la
"Self-Transcendence" qui est, en fait, l'état mental que va rechercher tout coureur d'ultra.
Ce jeu avec les endorphines qui, hors bigorexie, vous aide à mieux vivre au quotidien.
C'est cet état qui permet de trouver des charmes extraordinaires à un parcours de 24h de 1 kms, coincé entre voie de chemin de fer et usine (toute ressemblance avec la course du millepatte est...à vous de voir)
Vouiméééé, comment obtenir cet état sans être, au minimum, obligé de courir 7h à 8h en continue.
La méditation... Simplement... Enfin simplement, c'est vite écrit...
Pas n'importe quelle méditation, car en courant vous ne pourrez pas vous concentrer sur un mantra, un mot, une image... Non... Vous pouvez en approcher avec la méditation par respiration (Anapana), mais vous jouerez avec les endorphines grâce à la méditation par les sensations (Vipassana).
Car, scientifiquement, le noeud du problème est de jouer le plus rapidement avec ces endorphines dont nous recherchons les bienfaits. Et pour qu'elles viennent très rapidement en EF, il faut éduquer son instinct, travailler sur ces sensations. Cela se fait "par expérience" et donc même des non méditants y arrivent après de longues années de pratique d'ultra et ils sont souvent devenus de "grands sages" grâce à cela. (et cela à l'insu de leur plein gré !
)
J’arrêterais là car il faudrait plus développer certains points pour crédibiliser le propos et ce n'est pas le sujet ici.
Gardez quand même à l'esprit que pour bien rentrer dans l'EF, il faut être à l'écoute de ses sensations et surtout rester "
équanime"
quoi qu'il vous arrive durant ces moments, que cela soit positif ou négatif.
Si vous arrivez à seulement observer les réactions de votre corps "SANS JUGEMENT", l'EF vous apportera rapidement les bienfaits voulus (si vous rentrez de votre sortie en ralant car vous avez une vitesse plus basse, vous vous créez un état d'ame de colère qui ralentira votre progression).
Que votre vitesse augmente ou ralentisse, peu importe, elle n'augmentera pas indéfiniment ni ne descendra indéfiniment, tout est impermanent, faites en juste la constatation.
L'important est d'avoir fait sa sortie en EF.
Alors soit vous faites vos sorties EF en groupe, soit vous vous focalisez sur vos sensations en respectant le <140. Vous verrez que votre corps progressant par expérience,
peu importe la vitesse d'EF, l'important c'est d'être en EF, pour être capable le jour J de réaliser sa performance.
Il faudrait que je fasse un post plus complet sur le lien entre l'esprit et le corps, et l'apport de l'effort physique dans le bien être quotidien.
Soyez heureux,
L'Papy_
NDLR : J'ai des athlètes incapable de faire 1 km sec en moins de 6'...
Vous avez bien lu, 6' !
Alors vous imaginez la vitesse en EF ?
Et pourtant, depuis des années qu'ils s'y sont mis, ils sont devenus toniques, en formes et performants dans leurs actions. l'EF leur a apporté ce complément qui leur fallait pour avancer avec dignité et bien être dans la vie.