Rien posté sur ce fil depuis un bail, mais je constate que c'est encore souvent "à fleur de peau"...
Comment ne pas le comprendre lorsque qu'un traileur, randonneur ou ramasseur de champignons sont victimes d'un chasseur inconscient ou impotent...
(Car soyons objectifs : nombre de chasseurs, d'âge vénérable, ne sont vraisemblablement pas en pleine disposition de leurs moyens...)Pour ma part, je serais partisan d'un examen médical annuel de capacité à utiliser des armes à la chasse.
(D'ailleurs déjà imposé à tous les tireurs sportifs, qui n'utilisent pourtant leurs armes qu'en stand fermé et sécurisé, n'ont évidemment aucun droit au "port d'armes", et dont la population est globalement plus jeune et supposée en pleine capacité physique que celle de la moyenne des chasseurs réguliers...)Question qui fâche : où situer le curseur ?
Honnêtement, il me semble que, a minima, le seuil des 65 ans ne serait pas délirant,
vu la sensible baisse, généralisée dans la population,
des capacités visuelles voire auditives à partir de cet âge.
(Je ne parle pas des sujets d'élite qui arrivent encore à me gratter sur un marathon,
tout V4 qu'ils soient... Les vaches ! ) Quoique, entre courir et porter une arme à la chasse en toute sécurité..
Mais il pourrait aussi sembler légitime d'exiger ce certificat médical de la part de
tous les chasseurs pour la validation annuelle de leur permis, quel que soit leur âge.
Avantages :
- baser l'autorisation du "port d'armes" accordé de fait aux chasseurs sur un minimum d'éléments objectifs, médicalement quantifiés.
- équilibrer le traitement "administratif" des différents détenteurs d'armes ; entre les tireurs sportifs
soumis à examen médical annuel et procédures pointilleuses (à juste titre), et chasseurs sans aucune obligation hormis le paiement de leur validation annuelle...alors qu'ils sont les seuls, avec les forces
de l'ordre, à pouvoir porter leurs armes dans l'espace public...
Cherchez l'erreur ! ...
- écarter de fait, (avec toute la diplomatie requise..), les sujets notoirement impotents,
qui sont des dangers pour leurs camarades de traque, pour le public, et pour eux-mêmes..
(Je défie aucun chasseur de n'avoir jamais croisé, lors d'une battue, un chenu autant que sympathique "ancien", que pour autant, il aurait préféré n'avoir pas comme voisin de poste...)- alléger un peu l'angoisse (parfois excessive), des autres usagers de la nature vis-à-vis des chasseurs.
(Qui ne sont résolument pas tous des "viandards, impotents, frustrés, inconscients, que sais-je encore... Un peu de mesure ne nuit pas.)
Inconvénients :
- encore un alourdissement réglementaire...
- encore une surcharge de consultation "à la c.." pour les médecins généralistes,
déjà débordés, chaque automne, par l'afflux de consultations pour "certificat d'aptitude au sport"...
=> Sur ce point, il semblerait évident de n'orienter les candidats chasseurs (ou tireurs..),
que vers des médecins spécialement formés et agréés (comme le sont ceux qui valident les permis de conduire spéciaux ou certains sports comme le parachutisme ou la plongée..)
A vrai dire.. Quels autres inconvénients..?
Ah, si : "Cà ferait chier"... Certes !
Et en cela, en tant que détenteur du permis de chasse, tireur sportif,
mais surtout traileur, randonneur, et amateur de nature...
Eh bien, j'estime que l'intérêt collectif, la sécurité de tous,
doivent évidemment primer sur mes petites distractions.
Même si "çà fait chier cette visite annuelle à la con"...
Car qui pourrait défendre aussi pitoyable argument,
face à la famille d'une victime d'un "accident de chasse"..?