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SwissPeaks Trail - 30 km 2017 - Le Bouveret
avec 1 kivaoù, 26 récits au total, 4 vidéos, les résultats
SwissPeaks Trail - 45 km 2017 - Le Bouveret
avec 26 récits au total, 4 vidéos, les résultats
SwissPeaks Trail - 80 km 2017 - Le Bouveret
avec 2 kivaoù, 1 récit pour 2017 et 26 au total, 4 vidéos, les résultats
SwissPeaks Trail - 170 km 2017 - Le Bouveret
avec 6 kivaoù, 2 récits pour 2017 et 26 au total, 4 vidéos, les résultats
bubulle a écrit:Ah, oui, j'y suis pas revenu.... En fait, je ne voulais pas mélanger les sujets. Une partie de ma conclusion est qu'il y a le potentiel dans cette course et dans cette équipe d'organisation pour faire un beau "cent-septante" en corrigeant les défauts de cette première édition. Et donc que la résolution sage serait de se focaliser là-dessus plutôt que sur une "360" qui risque de prendre des airs de Transpyrenea. Sauf que tout est lancé ou presque pour la 360 et que l'organisation ne semble pas communiquer sur un maintien en parallèle du 170 (ce qui serait de toute façon une erreur car ce serait prendre le risque de démultiplier des moyens qui ne semblent pas vraiment encore exister.)
bubulle a écrit:Ah, pas vu, lui. Mais, bon, on n'évoluait pas dans les mêmes zones du peloton...
bubulle a écrit:Je vois ce que tu veux dire. Mais tu avoueras que c'est quand même un peu bizarre d'arrêter une course *après* les intempéries alors que pas grand chose n'a été fait *avant* celles-ci ou pendant (se rappeler le débat qu'il y a eu cette année à propos de la décision de l'UT4M d'activer des parcours de repli qui ont largement servi....pendant une journée de grand beau, avant que des orages ne se déclenchent précisément comme prévu). Et le comble est quand même de communiquer en disant quasiment que c'est à cause de l'inexpérience des coureurs qu'on prend cette décision.
bubulle a écrit:Là, je crois que le dialogue que nous a rapporté LeGessien est clair sur l'état d'esprit côté organisation. La seule excuse que j'y trouverai est que ce dialogue a eu lieu juste après un moment tendu de crise et que ça ne facilite pas nécessairement la diplomatie et n'apporte pas le recul suffisant. Si, effectivement, encore 4 ou 5 jours après, la même réponse "c'est la montagne" revient, là il y a des questions à se poser. Je suis peut-être trop Bisounours, mais on peut encore laisser le bénéfice du doute. Un debrief, ça se fait en deux temps : l'analyse à chaud.....puis un retour plus posé, à froid.
LeGessien a écrit:Je suis allé en discuter avec l'organisateur, préférant le faire de vive voix qu'au travers des réseaux sociaux ou autre truc du genre, et je peux t'assurer qu'ils n'acceptent pas les remarques. Pour eux "c'est la montagne" . En gros, ils n'ont aucune responsabilité et c'était à nous d'anticiper le truc. Déçu d'avoir été arrêté, suis dégoûté de cette discussion.
Vik a écrit:interessant les discussions sur FB... y a un Evereth bien inflexible...
"restez à la maison et regardez la tv"
boby69 a écrit:Vik a écrit:interessant les discussions sur FB... y a un Evereth bien inflexible...
"restez à la maison et regardez la tv"
Je sais que je suis pas très doué ,mais je n'ai pas trouvé un seul commentaire négatif sur Fb ,ni réponse de l'organisation Leur est-il possible de supprimer les messages qui plaisent pas en ne laissant que les positifs ?
DidierC a écrit:J'aurais été éventuellement intéressé par le 80 pour 2018 car c'est à 2 pas de chez moi, mais les retours sur l'organisation ne mettent pas en confiance
bubulle a écrit:Allez, j'essaie de faire un retour "rapide" (ahem)
1. Le départ
Un peu d'improvisation avec une arrivée en voiture au pied du téléphérique (et du barrage)....sans aucun balisage pour savoir où se garer, où sont les dossards, où est le départ du téléphérique, etc. Bon, pas trop grave. On a fait comme tout le monde, on s'est débrouillés, on a causé avec les autres coureurs qui venaient en voiture, ça fait faire connaissance...
Le coup du téléphérique dont la cabine contient 14 personnes et où la rotation met 10 minutes, bon c'était prévisible qu'il faudrait du temps pour monter tout le monde et a minima, il aurait mieux valu prévenir d'arriver plus tôt. Certains coureurs ont monté *à pied* les 200 D+ (Elisabeth aussi car, au bout d'un moment, ils ont fait passer les coureurs en priorité, ce qu'il aurait fallu faire depuis le début).
Par contre, comme a confirmé eejit, +1 pour avoir *aussi* attendu les accompagnants pour donner le départ. Mais....le téléphérique a ensuite été arrêté et, donc, les accompagnants ont tous du....redescendre à pied.
Départ très sympa, avec une logistique très succincte (pas de ravito de départ, par example), mais je n'ai pas trouvé cela gênant. Ce point de départ était clairement choisi provisoirement puisque l'idée de départ de l'orga n'est pas de garder cette distance de 170km (on y reviendra)
Peloton manifestement constitué *de coureurs expérimentés* et pas de charlots venus là parce que c'était une belle occasion pas chère de se faire des points UTMB. Peu d'étrangers "exotiques" (vu deux colombiens et une japonaise). Grosse majorité de suisses francophones connaissant manifestement bien le coin, et pas mal de français et italiens. J'ai mesuré l'expérience sur les coureurs à ce que je voyais autour de moi sur le terrain (donc en milieu de peloton) et aux échanges que j'ai eus...ou à ce que j'ai vu aux ravitos.
2. Le parcours
Magnifique. Comme écrit, il a clairement été construit pas des coureurs aimant partager ce qu'ils aiment dans ce coin du Valais et c'est un beau succès.
Technique. Très technique. Les deux cols de départ donnaient le ton, et les deux premières descentes étaient une tuerie (deux fois 1500D-). L'étape Finhaut-Salanfe était physiquement très difficile avec les deux cols de Barberine et Emaney qui sont de vrais "murs". 6 heures dans la solitude quasi totale (bons, j'étais plus lent que les coureurs autour de moi, ce qui m'a permis de voir du monde : ceux qui me dépassaient).
Le Gorges entre Trient et Finhaut : une tuerie absolue, une descente très acrobatique et une remontée raiiiiiiide. On les a faites à trois et on était aussi épuisés les uns que les autres en haut. Bon, il n'y a pas d'autre solution, sinon, c'est 3km de route en plus (alors qu'on vient déjà d'en faire deux pas trop marrants). Mais à la limite, je pense que j'aurais préféré une solution "à la UTMB" avec une montée sur Les Tseppes et Catogne et une redescente sur Le Chatelard et remonté à Emosson comme à l'envers du 80km du MB.
Et le Col de Susanfe est techniquement extrêmement ,difficile, même par beau temps. Je pense que c'est la limite à laquelle on peut encore faire passer une course.....quand les conditions sont bonnes.
3. Les ravitos
Planproz : un peu léger et en extérieur, sans endroit pour s'abriter. Les suiveurs devaient se garer à 500m pour cause de travaux, ce qui aurait été acceptable....si on l'avait su avant (rappel : l'assistance était autorisée, donc quand on s'organise pour en avoir, on aime bien avoir des infos précises...or on ne connaissait l'emplacement précis d'*aucun* ravito). Le côté "à l'extérieur" n'était pas un problème car les conditions meteo étaient alors parfaites, mais sur des conditions difficiles (on venait de passer deux cols à 3000), cela aurait été une première hécatombe. En résumé : rien de critique mais améliorable s'il était possible de faire ce ravito dans un lieu fermé plus accueillant (à Fionnay, par exemple).
Cabane de Mille : le seul ravito "en cabane" et un vrai hâvre chaleureux. Accueil valaisan super sympa, chaleur difficile à quitter car le vent soufflait bien sur la crète qui suivait. Il fallait bien cela avec les 1700m de descente interminable sur La Douay. Un exemple....malheureusement unique...de bon ravito d'altitude sur cette course.
Champex : parfait. Ils utilisaient la tente de l'UTMB (négocié avec le loueur) donc, pour 200 coureurs, vous imaginez le confort. Des douches chaudes (ça, j'avais prévu et ça m'a été précieux), de la nourriture chaude, une vraie base vie sympa. Là aussi, par contre, il valait mieux connaître pour la trouver car, au contraire de l'UTMB, le village de Champex était un désert total.
Finhaut : dans la salle de sport du petit village. Pas très grand, mais confortable (des tapis de sport posés au sol suffisaient pour faire un petit repos (peu de bruit car peu de monde). Table de ravito par contre un peu légère après les 4 heures passées depuis Champex. C'est probablement ce qui m'a fait un peu "louper" mon propre ravito à cet endroit et qui explique que j'ai manqué d'énergie dans l'immense étape jusqu'à Salanfe.
Salanfe : une catastrophe. Le ravito dans le sous-sol du bâtiment de l'auberge, ouvert à tous les vents (et il soufflait un vent à décorner les vaches suisses), 4 ou 5 malheureuses chaises en plastique pour accueillir les zombies qui descendaient et trop peu de bénévoles (tous très serviables, sans conteste, le problème n'est pas là. J'ai eu l'immense chance d'être "pris en charge" par Elisabeth, Carole (chococaro) et son mari, qui m'ont emmené dare-dare au resto au dessus. Resto de l'Auberge de Salanfe où la propriétaire (super accueillante : on a pu utiliser son sèche linge pour sécher mes fringues) nous a dit ne pas avoir été du tout sollicitée pour le ravito (alors qu'ils le font pour le Tour des Dents du Midi). Clairement un très gros point noir.
Le reste....bin j'ai pas vu.
4. Les conditions meteo
Bon, le vendredi, parfait..... Grand soleil (qui nous a permis de profiter du paysage fabuleux), pas trop chaud. La première nuit a été fraîche avec le vent qui se levait, mais rien de terrible (j'avais mis la veste en sortant de la Cabane de Mille, mais l'ai retirée dès le début de la descente que j'ai fait entièrement avec bon beau débardeur rouge....qui n'est pas tout neuf, Arclu!).
Le samedi : bin on est passés du "pas terrible" en repartant de Finhaut (je suis parti vers 6h) et sur la montée à Emosson (où la pluie est progressivement apparue)...au franchement très moche au passage de Barberine et Emaney (pluie soutenue et vent conséquent qui s'engouffrait dans les cols)....au brouillard glauque avec vent puissant au barrage de Salanfe.
Et enfin, à l'apocalypse à Susanfe (pour moi en tout cas). La pluie se transformait en neige à 2200m (le col est à 2502) et un vent terrible (j'ai entendu 150km/h, mais je me demande qui a mesuré) s'engouffrait depuis le versant Champéry et dévalait la pente côté Salanfe, avec toujours la neige, horizontale. Quand je suis passé, il y avait environ 5cm de neige et la trace commençait à disparaître sur les dalles de schiste du haut du col.
Sans exagérer : tout ceux qui, comme moi (et eejit) sont passés au Col à ce moment là....ont risqué leur vie, je pèse mes mots. Du côté montée, le passage avec les barres rocheuses doit déjà être très difficile en temps normal, mais avec la neige qui commençait à tenir, c'était extrêmement glissant et donc risqué. Le pire étaient les dalles de schiste du haut. Elles doivent être normalement sans problème, mais on était balayés par le vent qui était tellement violent qu'on pouvait parfaitement être déséquilibré en arrière et glisser.....sans vraiment de possibilité de s'arrêter. Le vent était tellement violent que je ne pouvais pas redescendre au début (on fait 50 mètres sur la crète du col avant de franchement redescendre).
Résumé : il ne fallait pas faire passer les coureurs à cet endroit, à ce moment.
Dans la soirée, tout est redevenu normal : à 20h, on voyait les sommets (tout blancs) et il ne pleuvait plus.
En résumé : il fallait arrêter (ou dévier) la course....à Salanfe. L'arrêter à Champéry était totalement inutile.
5. La gestion par l'organisation
Amateur est le premier mot qui me vient à l'esprit, je suis désolé de le dire ainsi. Sans aucun conteste, organisés par des passionnés qui voulaient faire partager leur amour du trail et de leur région. L'impression donnée est, cependant qu'il y a beaucoup à apprendre (je ne connais aucunement les organisateurs et leur background : s'ils lisent tout cela, je voudrais vraiment éviter qu'ils prennent ceci comme une agression).
Je n'ai pas au l'impression qu'il y avait une communication fiable entre les postes, elle semblait reposer uniquement sur les téléphones portables (et le réseau est quasi inexistant à Salanfe.....et il n'y a évidemment rien en haut des cols). Même à Champéry, quand je suis arrivé, le bénévole n'avait aucune idée du nombre de coureurs qu'il lui restait à pointer après moi (il devait y en avoir très peu).
Une course sérieuse utilise des radios (en mettant des relais là où il faut, car la communication radio est tout un art). Là, je n'en ai vu et entendu aucune.
Pas de bénévoles en haut des cols de Barberine, Emaney et Susanfe (l'orga dit qu'il y en avait là-bas, je ne les ai pas vus).....mais il est vrai que les conditions hallucinantes ne permettaient à personne de rester dehors...mais pas de tente, pas de signal. RIEN.
Aucun bénévole vu entre Emosson et Salanfe. Même pas à l'alpage d'Emaney entre les deux cols où il y a des cabanes et de quoi monter un mini point de check, voire même un ravito (boby69 m'expliquait qu'il y a un chemin 4x4 qui y parvient).
L'organisation disait avoir quelqu'un pour sécuriser le Pas d'Encel. JE N'AI VU PERSONNE. Je suis passé en pleurant ma mère car mes jambes me soutenaient mal, mais je n'ai vu personne (au moins pour checker si personne ne tombe dans le ravin). Pas de sécurisation supplémentaire du passage, il m'a semblé.
Le comble, je pense a été d'entendre dire que l'organisation aurait arrêté les coureurs à Champéry *parce qu'ils n'étaient pas assez expérimentés*. Si cela a vraiment été dit....c'est vraiment faux.Les personnes que j'ai vues sur cette course étaient, comme je l'ai écrit plus haut, des habitués des courses longue distance en montagne (je me considère partiellement dans ce cas même si j'ai encore à apprendre). Les coureurs étaient très bien équipés et n'avaient besoin de personne pour leur expliquer qu'il fallait s'équiper. Et la plupart étaient en meilleur état que moi.
Un petit exemple de ce que je considère comme léger : la bénévole (tout à fait sympathique) qui accueillait chaque arrivant à Salanfe en lui suggérant....d'abandonner. Si la course n'est pas arrêtée, on ne fait pas ça. On accueille les coureurs, on les aide à se retaper et....si on voit qu'ils sont à la rue, on fait intervenir l'équipe médicale (pas sûr qu'il y en avait une à Salanfe). Quand on repartait, elle nous demandait certes si on était prêt à des conditions difficiles (je l'étais : j'étais remonté comme un coucou suisse alors que 1h avant, j'étais à deux doigts d'abandonner...et que pendant 45 minutes, j'ai oscillé entre abandon et continuation). Je suis certain qu'elle n'avait aucune idée des conditions REELLES du hait du col. Comme l'a écrit plus tard Vik, effectivement, c'est difficile de généraliser sur l'ensemble de l'organisation, mais pour un chef de poste, on avait l'impression que le briefing à une situation de crise n'avait pas bien fonctionné....
Je conteste donc ce qui a été dit (et écrit sur leur page FB). Pour ma part, même si en arrivant à Champéry, je ne savais pas si j'abandonnais ou pas (mais ma Super Suiveuse m'aurait requinqué j'en suis certain maintenant), je me considère comme un finisher. Je devrais en ce moment même être en train d'en terminer. Dire en plus qu'on AVANCE la barrière horaire est encore plus déconcertant. Au pire, on assume sa décision et on dit que la course est neutralisée. Mais après, il faut expliquer pourquoi la course est neutralisée alors que......les conditions difficiles disparaissent.
Il aurait en fait mieux valu activer un parcours de repli (mais il fallait en avoir un de prêt) entre Salanfe et Champéry, quitte à le faire en milieu de course (car les premiers semblent avoir passé Susanfe sans trop grosses difficultés). Je répète : nous avons été mis en danger, et je pèse mes mots.
En conclusion : tout cela, y compris l'amateurisme apparent de l'organisation (manifestement une bande de copains qui a manqué de bénévoles), est perfectible. Et cette course pourrait devenir *en l'état* une superbe couse-référence dans ce coin, notamment en y impliquant plus les ressources locales (municipalités, propriétaires de cabane, même si en Suisses, les cabanes ne sont pas les reffugios valdotains).
Mais je serai formel : si je rate encore le tirage du Tor, JE NE M'INSCRIRAI PAS A LA 360 (Antoine, l'écureuil, vous prenez note?). Tant pis, je serai patient une année de plus, je me referai certainement une Échappée Belle. Si l'orga de la Swisspeaks revenait à la raison, peut-être conseillerais-je de la faire, peut-être même envisagerais-je de la refaire (vraiment, vraiment, le parcours est beau, et les gens rencontrés sont adorables.....et même les organisateurs que je trouve avoir été un peu dépassés, méritent mieux que cela et mieux que mes critiques ci-dessus).
Une course ne se construit pas en une fois. Cela doit mûrir, apprendre des éditions précédentes, se bonifier avec le temps, consolider une équipe (travailler par exemple sur la comm' avec un site digne de ce nom, et une communication avant-course plus élaborée). Il y a un potentiel énorme dans cette Swisspeaks et je leur souhaite de tout coeur de le concrétiser.
Sur ce....j'ai un récit à faire....(je remettrai cela dans le récit, comme une conclusion, afin que ça profite aux lecteurs futurs).
Merci à tous pour les encouragements, pour le relais (même cahotique) du Bouzin et des messages de ma Super-Suiveuse. Merci à Carole et à sa famille pour leur accueil et leur soutien moral à Salanfe. Et merci évidemment à ma Suiveuse qui était prête à m'emmener au bout, pour qu'on finisse tous les deux cette course.
trailaulongcours a écrit:Ton histoire fait peur. L'impression que l'on frôle la catastrophe parce que tout n'a pas été fait pour l'éviter. C'est une dimension du trail actuel qui me gêne, j'ai l'impression que ça manque un peu de sérieux tout ça. Que même si les organisateurs connaissent bien la montagne, la connaissance du risque n'est pas reflétée dans l'organisation et c'est un vrai manquement. Un jour, nous aurons une catastrophe, avec la discipline qui se popularise. Peut-être a-t-elle été évitée sur cette course parce que les coureurs étaient expérimentés mais nous savons tous que ce n'est pas toujours le cas. ET ce n'est pas parce que nous n'avons pas eu de catastrophe depuis quelques temps qu'il faut être moins vigilants.
boby69 a écrit:Vik a écrit:interessant les discussions sur FB... y a un Evereth bien inflexible...
"restez à la maison et regardez la tv"
Je sais que je suis pas très doué ,mais je n'ai pas trouvé un seul commentaire négatif sur Fb ,ni réponse de l'organisation Leur est-il possible de supprimer les messages qui plaisent pas en ne laissant que les positifs ?
Vik a écrit:chuis retourné voir, ce qui m'a permis de tomber sur cette remarque croustillante dans ce nouveau contexte:Tercan a écrit:C'est même au contraire ce qui est plaisant dans les première édition je trouve.
Pleins de petits couacs qui font que... la capacité d'adaptation et de prise de recul de l'ultra traileur devient primordiale
bubulle a écrit:Alors, histoire de vous faire rire (Vik, notamment), je viens de déballer et ranger mes sacs (celui qui m'attendait à la base vie de Morgins et celui que la Team Bubulle avait avec elle, à Champéry, quand elle m'a récupéré (Champéry qui n'était pas un point de ravito mais où l'assistance "privée" était officiellement et explicitement autorisée)....
Voici la liste du matos qui restait au "pauvre coureur transi de froid" pour se re-transformer en guerrier des montagnes :
- 1 débardeur
- 2 tee-shirts
- 1 première couche ML Helly Hansen légère
- 1 première couche ML Helly Hansen chaude
- 1 deuxième couche polaire Raidlight Wintertrail légère
- 1 deuxième couche polaire Raidlight Wintertrail chaude
- 1 bas long Salomon WindStopper (encore emballé dans mon sac à dos
- 1 autre bas long WindStopper
- 1 corsaire
- 2 Cuissards
- 1 paire de gants fins qui font les mains de Mickey dans la nuit
- 1 paire de gants en laine
- 1 paire de gants de VTT coupe-vent
- 3 casquettes
- 1 bonnet
- 1 caleçon
- 2 paires de manchettes
- 1 veste Gore-Tex
- 1 veste de montagne La Cordée (caribou !)
- 3 paires de chaussettes
Tercan a écrit:Vik a écrit:chuis retourné voir, ce qui m'a permis de tomber sur cette remarque croustillante dans ce nouveau contexte:Tercan a écrit:C'est même au contraire ce qui est plaisant dans les première édition je trouve.
Pleins de petits couacs qui font que... la capacité d'adaptation et de prise de recul de l'ultra traileur devient primordiale
C'est sûr que maintenant, ma remarque fait tâche
Je parlait bien entendu de "petits" couacs, ou plutôt de cette sensation que les organisateurs font de leur mieux, avec leur trippes, mais que forcement, sur les courses au long cours, y'a toujours des imprévus à gérer, et que lors d'une première, c'est moins "évident" à gérer pour les organisateurs.
Là il semble (je n'y étais pas et m'abstiendrait donc de juger) que la course aurait put être dangereuse pour les coureurs... si c'est le cas, on est loin des "petits couacs" pleins de charmes dû à la jeunesse.
J'ai en tête la première édition de la Montagn'hard, un monstre à l'époque (ouais, à l'époque 100 bornes et 10km de D+ n'était pas encore classifié comme un cross ).
Météo difficile en pleine nuit, nb de finisher très bas, distance entre les ravito relativement longue, ... ben tout ça, ça avait plein de charme et avait "ajouté" des "plus" à cette courses. Et accessoirement, on ne s'était jamais senti "en danger".
Maintenant, je suppose qu'ils sont encore mieux organisés et que tout ces points n'existent plus ou sont gérés "en avance", ce qui n'enlève rien à cette course.
Mais le charme des premières... c'est uniquement lors des premières
Papakipik a écrit:Mieux vaut semble-t-il avoir galéré ce WE sur l'UTV que sur le Swisspeaks
Tu as clairement raison ; j'avoue ne pas avoir suivi le règlement mais dans certains cas, tu peux avoir a signer une décharge longue comme le bras (exemple vécu...).DidierC a écrit:Je me demande si la législation suisse est différente de la française sur ce point, l'absence de certif médical en Suisse pourrait laisser croire qu'on est un peu + sur la responsabilité de chacun, peut-être l'organisation serait-elle moins systématiquement mise en cause qu'en France en cas de pépin ??? Je mets des points d'interrogation je suis pas juriste et encore moins juriste suisse
TomTrailRunner a écrit:Et bhé, ça avait l'air sympa le trucTu as clairement raison ; j'avoue ne pas avoir suivi le règlement mais dans certains cas, tu peux avoir a signer une décharge longue comme le bras (exemple vécu...).DidierC a écrit:Je me demande si la législation suisse est différente de la française sur ce point, l'absence de certif médical en Suisse pourrait laisser croire qu'on est un peu + sur la responsabilité de chacun, peut-être l'organisation serait-elle moins systématiquement mise en cause qu'en France en cas de pépin ??? Je mets des points d'interrogation je suis pas juriste et encore moins juriste suisse
Après, les retours posés de nos kikous laissent clairement entrevoir une certaine légéreté
bubulle a écrit:
Autre point intéressant à relever, d'ailleurs : on faisait 2km sur une route en pleine nuit, entre Trient et Finhaut (avant les Gorges de la Mort). Sur une course en France, on nous aurait imposé des brassards réfléchissants. Là, rien.
Et, histoire d'en remettre une couche sur les petits détails qui fâchent : c'était balisé.....sur le côté droit de la route.
eejit a écrit:Tiens, je l'avais oublié ça ! Il n'y avait bien sûr là non plus pas de bénévoles pour nous donner des indications, mais j'ai eu l'impression qu'on était supposés courir à côté de la route dans l'herbe / derrière les glissières de sécurité. C'est ce que j'ai fait sur 20m avant de me dire que j'étais bien bête, et me mettre sur la route pour continuer. Au moins, à l'heure à laquelle on est passés, on avait pas de mal à voir venir les voitures.
bubulle a écrit:
Sur certaines sections, c'était balisé de l'autre côté des glissières (je m'en suis rendu compte à un moment....au bout de 100 mètres!à). Mais sur d'autres où il n'y avait pas la place, non.
Et, allez, dans deux virages, il y avait des cônes sur la route pour délimiter un couloir de 1 mètre.
Par contre, pas vu de panneau pour prévenir les voitures qu'il pouvoir y avoir des zomb^W coureurs sur la route.
eejit a écrit:Exact ! Clairement en Suisse ils sont moins exigeants là dessus. Il me semble qu'en France la présence d'un membre de l'organisation est obligatoire dès que le parcours passe sur une route, mais je peux me tromper.bubulle a écrit:
Sur certaines sections, c'était balisé de l'autre côté des glissières (je m'en suis rendu compte à un moment....au bout de 100 mètres!à). Mais sur d'autres où il n'y avait pas la place, non.
Et, allez, dans deux virages, il y avait des cônes sur la route pour délimiter un couloir de 1 mètre.
Par contre, pas vu de panneau pour prévenir les voitures qu'il pouvoir y avoir des zomb^W coureurs sur la route.
boby69 a écrit:en admettant que cela ne soit pas obligatoire en Suisse , rien n'empêche de poster quelqu'un
,et de mettre des panneaux " attention manifestation sportive ,ralentir "
sur le 30km ,on traverse la rte principale Bouveret-Evian-les-Bains 1km avant l'arrivée.Personne pour faire la circulation ,et là ,470 coureurs étaient attendus sur une période de 6h.
eejit a écrit:Je me suis fait le même réflexion en repartant. Mais ils n'avaient pas de bénévoles à mettre ailleurs, je ne vois pas pourquoi ils en auraient mis ici... J'ai surtout pensé au coureur du 170 qui finit sa descente complètement décalqué et qui traverse la route sans regarder avant...
eejit a écrit:Exact ! Clairement en Suisse ils sont moins exigeants là dessus. Il me semble qu'en France la présence d'un membre de l'organisation est obligatoire dès que le parcours passe sur une route, mais je peux me tromper.
tikrimi a écrit:Autre point qui me pose problème: le serre-file.
Sur le début de la course, le serre-file devait aller jusqu'à Champex au km 48, hors il y avait une première BH au km 19. Quand le serre-file est arrivé à la première BH avec les deux derniers (et oui, ça n'était pas moi), la dernière personne repartie était 1h devant le serre-file. Il ont fait faire un bout à ce dernier, sans être vraiment sur d'avoir repris se progression avant ou après le dernier concurrent.
A de rares exceptions, j'ai toujours vu le serre-file s'arrêter à la prochaine BH, et c'est un autre serre-file qui repart derrière le dernier à repartir.
C'est certainement pour ça qu'ils ont dit au début qu'ils allaient être conciliants avec le BH au début (et ils l'ont été), car ils savaient que le serre-file allait jusqu'à Champex.
boby69 a écrit:mercredi soir ,ils avaient encore un poste de serre-file à pourvoir : Champéry-Morgins .J'ai décliné la proposition ,devant travailler dimanche matin à 6h ( les BH étant 21h40-4h )
Bon ,j'aurais pu accepter,hein ,vu qu'ils n'ont en pas eu besoin
tikrimi a écrit:boby69 a écrit:mercredi soir ,ils avaient encore un poste de serre-file à pourvoir : Champéry-Morgins .J'ai décliné la proposition ,devant travailler dimanche matin à 6h ( les BH étant 21h40-4h )
Bon ,j'aurais pu accepter,hein ,vu qu'ils n'ont en pas eu besoin
J'espère bien que si il y en a eu besoin, et qu'une personne de l'organisation est partie après le dernier à avoir quitté Champéry!!!
bubulle a écrit:tikrimi a écrit:boby69 a écrit:mercredi soir ,ils avaient encore un poste de serre-file à pourvoir : Champéry-Morgins .J'ai décliné la proposition ,devant travailler dimanche matin à 6h ( les BH étant 21h40-4h )
Bon ,j'aurais pu accepter,hein ,vu qu'ils n'ont en pas eu besoin
J'espère bien que si il y en a eu besoin, et qu'une personne de l'organisation est partie après le dernier à avoir quitté Champéry!!!
Tu crois qu'il savent quel est le dernier coureur à avoir quitté Champéry ?
Le mec en bas qui m'a noté quand je suis arrivé, t'as remarqué qu'il avait....son téléphone....et c'est tout ?
Et quand je lui ai posé la question, il n'avait aucune idée du nombre de coureurs qu'il lui restait à pointer.
:LeGessien a écrit:
Le mec en-bas était un secouriste qui n'était pas du tout renseigné sur les procédures à suivre et ce qu'il devait faire. Ils lui ont juste dit de noter les dossards.
Mes suiveurs, en m'attendant, ont pas mal discuté avec lui et vu son boulot. C'est lui qui a pris l'initiative de faire le feu pour réchauffer les gars, il a aussi essayé de faire rapatrier les gars qui devaient attendre au froid (ma femme en a ramené à Morgins)... Son rôle au départ était de soigner des bobos et c'est tout.
Il doit être aussi dégouté que moi de cette orga qui l'a laissé en galère pendant des heures. Comment peut-on arrêter des gars et ne mettre aucun 'officiel' pour le faire ? Compter les manquants, connaître l'état de fatigue de chacun, reprendre les GPS et pas t'obliger d'aller le rendre toi-même le lendemain, s'intéresser aux coureurs...
en général d'ailleurs je suis sur que individuellement ils sont nombreux à avoir fait un super boulot.
bubulle a écrit:Bon, les gars je vous confirme, hein : ça passe pas du tout du tout du tout, pour ce qui me concerne.
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SwissPeaks Trail - 30 km 2017 - Le Bouveret
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SwissPeaks Trail - 45 km 2017 - Le Bouveret
avec 26 récits au total, 4 vidéos, les résultats
SwissPeaks Trail - 80 km 2017 - Le Bouveret
avec 2 kivaoù, 1 récit pour 2017 et 26 au total, 4 vidéos, les résultats
SwissPeaks Trail - 170 km 2017 - Le Bouveret
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