CAPCAP a écrit:Sachant qu'une démarche scientifique ne fait pas le résultat sûr. Il faut parfois plusieurs résultats, différentes méthodes, qui montrent la question sous différents angles... pour arriver à une conclusion claire.
On est d'accord
CAPCAP a écrit:Et j'entends encore des propos qui ne semblent pas compatibles. Je ne veux pas mettre en cause la rigueur d'un interlocuteur (ici ou ailleurs) mais j’aimerais une vision large, décantée, aboutissant sur un consensus scientifique. Je rêve sans doute un peu...
Je pense que tu veux voir trop large. Le consensus ne peut se faire que sur un problème bien délimité.
Or, si le consensus existe pour un "besoin" en protéine plus important pour un grand sportif que pour un sédentaire, plus important pour une épreuve de force que d'endurance, il existe dans un cadre, celui d'une société occidentale avec une alimentation classique (vis à vis de cette société).
Les études n'ont pas été faites sur des végétaliens.
Les études n'ont pas été faites dans le but de démontrer qu'il était possible de faire avec un apport en protéine amoindri en cherchant des solutions alternatives. Les études n'ont pas été faites dans le but de vendre des protéines d'origine animales.
C'est un consensus, le sportif a besoin de plus de protéine, dans le cadre "commun".
Et "besoin" c'est au sens idéal, ça n'est pas binaire avec danger de mort subite.
Maintenant, en ce qui concerne 1) les régimes alternatifs et 2) l'utraendurance, on est peu avancé dans le premier cas et aux prémices dans le second des recherches.
Les études sur l'autophagie par exemple sont toutes récentes (
http://www.physiology.org/doi/pdf/10.11 ... 00952.2011 sur l'ultraendurance en 2012) et en appelle bien d'autres.
Pour rappel, la proportion de 1.1g/poids de corps en endurance est valable seulement si l'apport de carbohydrates est suffisant, c'est donc un point clé à ne pas oublier et qui va à l'encontre de certaines pratiques qui fonctionnent, comme le régime cétogène.
Il est donc fort probable qu'il n'y est pas de consensus dans un cadre aussi grand que tu le souhaiterai, car le corps humain s'adapte au stress, et sera donc capable de faire avec moins de protéines si tu décide de manger peu de protéines, de faire quasi sans carbohydrates si tu décide que t'as bouffé assez de pates quand t'étais étudiant et que t'aime puer de la gueule, etc...
Reste la question: qu'est ce qui est idéal ?
Qui en appellent d'autres:
idéal pour qui ? tes perfs ? tes goûts ? ta santé ? ton entourage ? l’environnement ? les chatons potentiels copains des veaux de l'alpage d'à côté ?
toujours une histoire de cadre...
Vik a écrit:exercice d'endurance c'est footing d'1h, c'est pas un ultra.
N'est-ce pas là une définition de coureur? Je comprends moi que courir plusieurs heures correspond à un "exercice d'endurance", à l'opposée de "l'exercice de force" de l'étude[/quote]
Bha à la limite faudrait poser la question à nos amis les chercheurs, mais dans ultra-endurance, y a ultra.
Et c'est pas pour rien qu'il y a des recherches depuis quelques années sur les impacts de ce petit préfixe, "ultra".
Sans parler du fait que l'ultra en montagne peut être bien différent musculairement d'un footing sur la promenade des anglais...