Courir en toute sécurité en période de chasse
Publié: 17 Sep 2019, 15:13
Sur les suggestions appuyées d'un Modérateur sur une discussion de 56 pages devenue mythique de par son contenu circulaire et extrémiste, je me propose d'initier ce post dédié au partage des pratiques matérielles ou organisationnelles que vous mettez en œuvre pour ne pas être pris pour un chevreuil lors de vos sorties nature en période de chasse.
Eh oui, je suis comme ça : les syndromes de l'essuie-glace et autres désagréments gastriques liés à l'osmolarité insuffisante de ma boisson d'hydratation -tout respectables qu'ils soient- me font moins peur que la perspective de me prendre une balle.
Inutile de préciser que toute intervention défouloir du genre "la chasse, c'est caca" ou "je kiffe trop de tuer des animaux" est à orienter préférentiellement vers l'autre discussion Bistro de 56 pages mentionnée supra.
En ce qui concerne mon petit coin de campagne :
- les horaires et lieux de de chasse ne sont jamais annoncés
- il n'y a pas d'affichage en local (ou alors un affichage ... permanent 365j/an)
... je laisse donc les commensaux de chasseurs plus citoyens que les miens développer ces pistes.
Je suis donc obligé de ne miser que sur moi même.
Etre visible
J'ai acheté des vêtements bien colorés en me disant qu'il y a peu de chance qu'on me prenne pour un sanglier en jaune fluo (méthode qui relève un peu de la méthode Coué quand on sait le nombre de promeneurs, vététistes, automobiles pour lesquels ça n'a pas marché).
Jusqu'à ce dimanche, où je me suis trouvé en pleine nappe de brouillard avec des bruits de chasse à proximité, et suis introspectivement arrivé à la conclusion que le prédateur verra dans l'ordre
1° "un truc qui a bougé", puis ...
2° "une silhouette humaine", puis ...
3° "un traileur en coupe-vent fluo"
... et que si je tombe sur un chasseur qui tire au 1°, ma sortie longue risquait d'être gâchée.
Faire du bruit
Autre solution, à l'approche des zones sensibles (peu de visibilité, arrivée en bordure de forêt, ...), faire du bruit. Je pratique assez volontiers -quoique trop timidement à mon goût- l'éclaircissement de gorge. Je suis loin d'être convaincu de cette technique (d'autant que je ne suis pas sûr de ne pas imiter le cri du bouquetin en rut) et j'avoue que l'idée de rompre volontairement par des cris le silence que je suis venu chercher en pleine nature a tendance à me brider.
L'option "chanter à tue-tête" m'a déjà effleuré l'esprit, mais ne me viennent en tête dans ces moments là que des paroles très à-propos mais manifestement anti-chasse. Ou alors gueuler "bonjour, je ne suis pas un lapin !" ? Si je croise quelqu'un que je connais, trop la honte !
Sans compter que sur une sortie longue, tu finis - comme Patrick- par te casser la voix.
Sinon, il y a le fameux sifflet obligatoire qui n'a jamais servi ... j'avoue que je n'ai jamais tenté (et est-ce que ça ne peut pas être pris pour de la provoc', genre "il fait ça exprès pour faire barrer le gibier").
Bref, je n'ai pas encore trouvé de solution idéale (y'en a t'il une) pour être sûr de revenir sain et sauf. Toute suggestion ou retour d'expérience bienvenus.
Eh oui, je suis comme ça : les syndromes de l'essuie-glace et autres désagréments gastriques liés à l'osmolarité insuffisante de ma boisson d'hydratation -tout respectables qu'ils soient- me font moins peur que la perspective de me prendre une balle.
Inutile de préciser que toute intervention défouloir du genre "la chasse, c'est caca" ou "je kiffe trop de tuer des animaux" est à orienter préférentiellement vers l'autre discussion Bistro de 56 pages mentionnée supra.
En ce qui concerne mon petit coin de campagne :
- les horaires et lieux de de chasse ne sont jamais annoncés
- il n'y a pas d'affichage en local (ou alors un affichage ... permanent 365j/an)
... je laisse donc les commensaux de chasseurs plus citoyens que les miens développer ces pistes.
Je suis donc obligé de ne miser que sur moi même.
Etre visible
J'ai acheté des vêtements bien colorés en me disant qu'il y a peu de chance qu'on me prenne pour un sanglier en jaune fluo (méthode qui relève un peu de la méthode Coué quand on sait le nombre de promeneurs, vététistes, automobiles pour lesquels ça n'a pas marché).
Jusqu'à ce dimanche, où je me suis trouvé en pleine nappe de brouillard avec des bruits de chasse à proximité, et suis introspectivement arrivé à la conclusion que le prédateur verra dans l'ordre
1° "un truc qui a bougé", puis ...
2° "une silhouette humaine", puis ...
3° "un traileur en coupe-vent fluo"
... et que si je tombe sur un chasseur qui tire au 1°, ma sortie longue risquait d'être gâchée.
Faire du bruit
Autre solution, à l'approche des zones sensibles (peu de visibilité, arrivée en bordure de forêt, ...), faire du bruit. Je pratique assez volontiers -quoique trop timidement à mon goût- l'éclaircissement de gorge. Je suis loin d'être convaincu de cette technique (d'autant que je ne suis pas sûr de ne pas imiter le cri du bouquetin en rut) et j'avoue que l'idée de rompre volontairement par des cris le silence que je suis venu chercher en pleine nature a tendance à me brider.
L'option "chanter à tue-tête" m'a déjà effleuré l'esprit, mais ne me viennent en tête dans ces moments là que des paroles très à-propos mais manifestement anti-chasse. Ou alors gueuler "bonjour, je ne suis pas un lapin !" ? Si je croise quelqu'un que je connais, trop la honte !
Sans compter que sur une sortie longue, tu finis - comme Patrick- par te casser la voix.
Sinon, il y a le fameux sifflet obligatoire qui n'a jamais servi ... j'avoue que je n'ai jamais tenté (et est-ce que ça ne peut pas être pris pour de la provoc', genre "il fait ça exprès pour faire barrer le gibier").
Bref, je n'ai pas encore trouvé de solution idéale (y'en a t'il une) pour être sûr de revenir sain et sauf. Toute suggestion ou retour d'expérience bienvenus.