Récit de la course : La Bouillonnante - 50 km 2009, par Rag'

L'auteur : Rag'

La course : La Bouillonnante - 50 km

Date : 26/4/2009

Lieu : Bouillon(B) (Belgique)

Affichage : 3212 vues

Distance : 50km

Objectif : Terminer

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Dans les Ardennes, personne ne vous entend crier...

 

 

 

J’aurais pu titrer mon CR « ça bouille à Bouillon » ou « L’Rag boit l’Bouillon» ou bien encore « L’Rag’ court Bouillon » mais mon petit doigt –ainsi que ma légendaire perspicacité -  me dit que ces calembours douteux recevront un accueil plus que mitigé auprès de vous, fidèles lectrices... Et vous aussi fidèles lecteurs, quand même ! Mon indéfectible hétérosexualité me pousse à m’adresser en priorité à la gent féminine, c’est-à-dire tout humain non doté en permanence d’un attribut d’une vingtaine de centimètres, signe distinctif entre le chef de famille et ses ouailles : la télécommande TV. Depuis que j’ai vu un reportage sur l’Amour (avec un grand A) sur France 2 où l’Homme, donc moi, est présenté comme un horrrrrible prédateur de gonzesses, un Terminator de la zigounette, un Jedi du coït (avec son fameux sabre « dziou dziou zoing pikch »), eh bien, je ne suis plus le même… Dès mes premiers émois à la page "Lingerie fine" du catalogue de la CAMIF (mes parents sont d’affreux ex-enseignants), je caressais… le doux espoir que ma capacité à reluquer la gent féminine était un don exceptionnel de mère Nature, un super-pouvoir digne des X-Men. Que nenni ! Je suis -que dis-je ?- NOUS sommes d’affreuses machines programmées depuis la naissance. Point de libre arbitre. Ô rage, ô désespoir, nous sommes démasqués ! Enfin, bon… Je disais donc que je m’étais refusé à titrer ce CR d’un calembour douteux  d’autant plus qu’un illustre membre de Kikouroù use et abuse de cette forme d’humour paléolithique, aussi légère qu’un dolmen. 

De plus, j’ai été contacté par Ligue de Répression des Calembours Miteux (LRCM) qui m’a mis en demeure de stopper dans les plus brefs délais l’utilisation de calembours non conventionnés par l’Organisation Mondiale de l’Humour de Bon Goût. C’est dire… Bon, passons.

Il y a trois ou quatre ans, alors que je passais des vacances bien méritées (ne riez pas, n’esquissez même pas un sourire, c’est un ordre !), j’avais eu l’occasion de découvrir les Ardennes et plus particulièrement les Ardennes belges. Rien de particulier dans ces Ardennes-là, à part qu’elles sont belges. D’ailleurs, j’me d’mande bien si c’est bien vrai qu’elles sont belges tellement c’est beau ! Ça ne sent pas la frite, ni la moule d’ailleurs. Bizarre… Ce séjour m’avait tellement plu que l’idée d’y revenir pour courir avait tôt fait de germer dans mon esprit ainsi que dans celui de ma femme (ma femme a aussi de l’esprit). Les vacances de Pâques 2009 coïncidant idéalement avec cette fameuse Bouillonnante, je décidai donc de m’aligner sur le grand circuit de 50 bornes et 2500 m de D+. Sans nul doute, l’épreuve la plus corsée de mon modeste palmarès. Les mois précédents, mon épouse se chargea de la logistique : location de gîte, itinéraire, etc. Je m’occupai de ma préparation : pas question d’y aller en touriste, ce trail a pour réputation d’être difficile. Chez le Ragondin, la « préparation » se déroule ainsi : bourrinage, montage en puissance, bien-être et pic de forme trois semaines avant objectif puis... blessage, dépressionnite aiguë, pétage de plomb et somatisation profonde. En un mot comme en cent, des prépas comme ça, j’en f’rais pas tous les mois… Je suis également confronté à un cruel dilemme : bâtons ou pas bâtons ? Sachant que je ne dispose que d’une paire de TSL à 30€ qui n’a jamais servi que deux fois pour me balader en raquettes dans le Cantal, j’hésitais à embarquer ce matos que je ne maîtrisais pas du tout en course… Et c’est peu de l’dire…

J-2 : départ avec toute la smala vers un petit bled non loin de Bouillon. J’ai mal aux genoux (les deux), je stresse à l’idée de m’aligner sur un trail alors que je ne suis pas sûr de pouvoir courir plus de trente minutes. Faut dire que quinze jours auparavant, alors que tout tournait comme une horloge suisse, j’ai dû stopper un entraînement car mon genou me faisait atrocement souffrir. Comme si quelque chose à l’intérieur s’était déplacée et cognait là où ça fait mal, vous voyez ? Donc deux semaines à gamberger. Deux semaines de merde.

Me voilà donc dans la bagnole à écouter Drucker et son invité. Super intéressante l’émission car l’invité est un Ultra triathlète français (j’me rappelle plus du nom et j’ai trop la flegme de faire appel à Dieu Google), son discours m’interpelle car il parle du fait d’avoir mal comme un paramètre à prendre en compte dans toutes les épreuves, paramètre qu’il faut savoir appréhender et gérer. "Tant que le mal ne devient pas douleur", précise-t-il. Ca me rassure quelque peu et me motive pour l’épreuve du surlendemain ! « La douleur n’est qu’une information, la douleur n’est qu’une information,  la douleur n’est qu’une information, la douleur n’est … ». La veille de la course, toute la smala en profite pour flâner à Bouillon. Ville rendue célèbre par Godefroy de Bouillon, croisé de la première heure. Ceci dit, c’est pas avec un nom à la con qu’il risquait de rentrer dans l’histoire… Je passe la journée à me tripoter le genou, je l’entends me dire : « Rag’, c’est le genou qui te parle. Je te soutiendrai … à mort ! » Putain, pas bon signe ça ! J’ai déjà entendu cette phrase-là quelque part… Pas bon signe du tout.

Le jour J, ma petite famille se lève tôt pour pouvoir m’amener sur l’esplanade du château de Bouillon. Je me suis préparé comme jamais. Buff Kikouroù (on ne sait jamais), maillot, veste, short, Boosters qui boostent (surtout le compte en banque de BV Sport…), chaussures, poche à eau et les fameux bâtons. Pendant plus d’une heure, j’erre sous le chapiteau. Au fur et à mesure que les coureurs arrivent, la pression monte. Alors que j’avais presque honte d’avoir pris mes bâtons, je m’aperçois que bon nombre de concurrents ont les leurs. Ouf, je ne vais pas passer pour un con… Quoique, étant donné que c’est ma première sortie avec cet attirail, je risque de m’emmêler les pinceaux plus d’une fois.

L’organisation nous demande de nous regrouper à l’intérieur du château, dans la cour intérieure, où sera donné le départ. J’obéis bêtement et après avoir remonté une galerie basse et bien humide, je me retrouve à l’intérieur du château. Près de 2000 coureurs s’y entassent et, ne connaissant personne, je décide de me cacher dans le coin de la cour le plus éloigné de la sortie (ERREUR!!!). L’organisation nous donne les dernières indications pendant que trois percussionnistes nous font un remake des « Tambours du Bronx » version « bidons en plastoc de Bouillon », sympa. Idec59 vient me saluer, il est sur le « petit » parcours. Je lui explique que j’ai le trouillomètre à zéro, que je ne donne pas cher de ma peau et que mon genou ne tiendra pas jusqu’au premier ravito. En quelque sorte, j’ai troqué mon Buff pour la coquille de Calimero, « c’est trop injuste ». Le départ est donné sur une musique un peu mystique (ça doit être du Enya ou un truc qui fait « cool » dans le monde du trail, genre « on est des warriors mais on aime les ti zozios et les zolies fleurs. »).

Donc le départ est donné et, vu que je me suis réfugié dans un coin de la cour, je me retrouve en queue de peloton pour sortir de ce putain de château à la con. J’ai envie de courir pour chasser toutes mes pensées négatives malheureusement un embouteillage monstre m’oblige à patienter une bonne dizaine de minutes avant de pouvoir trottiner. Je traverse le pont et me retrouve sur l’esplanade où de nombreux spectateurs sont présents pour nous encourager, c’est sympa.  Nous descendons vers la Semois et la longeons un certain temps (comme le fût du canon). J’en profite pour discuter un peu avec Idec59. Jusque là tout va bien sauf que les embouteillages continuent en bordure de rivière, le sentier se rétrécit et impossible de passer à plus de deux de front : d’un côté la Semois, de l’autre des « falaises » en ardoise. Je prends mon mal en patience… Le temps n’est pas au beau fixe, très humide avec un léger crachin de temps à autre. Je décide d’enlever ma veste et d’opter pour un maillot manches longues, il ne fait pas froid et, de toute manière, avec les montées je risque d’être « en nage » très rapidement.

Je ne me trompe pas, la première difficulté est une montée « droit dans la pente comme je les connais pas par chez moi ». Pas très longue –quoique tout est relatif pour un mec des Flandres- mais les cuisses chauffent et le cardio s’emballe. C’est à ce moment-là que………. Roulements de tambour……………… cuivres ……………… grosse caisse…………… je sors LES BÂTONS. Un peu à la manière d’un guerrier japonais. Je suis zen (« pas s’taper la honte, pas s’taper la honte, pas s’taper la honte, pas s’taper la honte, …… »), j’ai l’œil du tigre (« p….., j’vais en chier graaaave »), je maîtrise mon art (« putain d’bâtons à la con, tu vas te déééééééééé-gnnnnnnnnnn-sssssssssssseeeeeeee- gaaaaarrrararrara-rrrrrrrrrreeeeeer pfpffpfffffffffffffff ! »). Mes doigts sont mouillés (eh ouais, la pluie ça mouille), mes bâtons sont coincés (quel âne !) et j’ai l’air d’un con à m’acharner sur ces deux ustensiles qui me sont aussi familiers qu’une paire de tongs pour un Inuit… J’arrive finalement à les décoincer au prix d’une bonne suée agrémentée d’une dose de panique ! Bon, les bâtons sont réglés (enfin, c’est ce que je pensais) et je commence à grimper. Je ne double personne me contentant de garder un certain rythme à défaut d’un rythme certain. Petit à petit la pente se fait moins raide et il est possible de trottiner. Jusqu’au sommet où nous sommes pris en photo : cheeeeeese. S’ensuit une belle descente avec des lacets que quelques enfoirés de coureurs n’hésitent pas à couper histoire de gagner une place et demie… Jusque là tout va bien.

Les kilomètres suivants me permettront d’alterner montées et descentes douces avec des monotraces rapides  dans les bois. Je me sens bien, je ne force pas, je m’habitue aux bâtons et arrive même à m’en servir dans les descentes. Il faut faire attention où l’on pose les pieds car les pièges sont nombreux : racines et pierres rendues glissantes par la pluie. Les paysages sont splendides ! Le parcours en lui-même et les panoramas m’occupent l’esprit et je n’ai pas le temps de me focaliser sur mon genou. Ces 12 premiers kilomètres, jusqu’au premier ravito, me permettront de régler les bâtons et d’appréhender toutes les facettes de cet Art avec un grand A, j’ai nommé « la voix du bâton », le BâtonDo :

musique japonisante, maëstro !

·         Jamais les bâtons trop courts tu règleras car l’air d’un con tu auras ;

·         Jamais les bâtons trop longs tu règleras car l’air d’un con tu auras et mal aux épaules ça fera ;

·         Jamais les bâtons dans un trou vicieux tu planteras, l’air d’un con tu auras, dangereusement tu pencheras et d’effectuer un rétablissement acrobatique que même Brian Joubert i’sait pas l’faire obligé tu seras ! L’air d’un con quand même tu auras.

·         Jamais dans une racine fourbe les bâtons tu planteras, l’air d’un con tu auras… Happée sournoisement par une racine embusquée la pointe du bâton sera. Coincé donc le bâton sera. Or d’avancer ton corps continuera. Entre le corps et le bâton, le bras il y a. Cri de douleur tu hurleras. Une belle extension horizontale avec demi-tour vrillée et réception ventrale, faciale et zigounettale (sur autre racine vicieuse…) tu exécuteras.

·         Zen tu resteras.

Fin de la musique japonisante, maëstro !

 

J’arrive donc au premier ravito où l’on peut décider de continuer sur le 50 ou s’engager sur le 24 kms. J’avais décidé avant-course de ne prendre une décision qu’à partir de ce fameux ravito. Tout va bien même très bien ! Aucune douleur ni gêne, de bonnes sensations, de la fraîcheur et un moral en acier trempé, que demande le peuple, je vous l’demande ? De plus, j’aperçois ma petite famille et leur vue finit de me plonger dans un état d’euphorie béate (« gaaaabeuuu »). Ma femme prend de mes nouvelles –il faut dire que je l’ai bien faite chier avec mes histoires de genoux…- et je lui annonce ma décision de continuer. Je repars ragaillardi, traverse la Semois sur un petit pont sympa et, pour la énième fois, m’engage sur une montée où je double une féminine non sans lui faire la causette pendant quelques centaines de mètres. Les kilomètres suivants (26 kms) seront très très agréables. Sous-bois, faux-plats roulants, petites grimpettes rapides, passages dans les fougères, le pied, quoi ! Le temps passe vite car le parcours est très rythmé, pas l’temps de se faire chier ! Je double régulièrement du monde sans forcer. Je dis ça mais pas la peine de s’enflammer : au 12e km, je devais être dans les derniers 20%. Cette boucle de 26 bornes nous ramène au premier ravito et, une nouvelle fois, mes gamins et ma femme sont là : quelle joie ! J’en suis à 5h de course et il ne reste « que » 12 kms, mon objectif secret de – de 6h30 est largement envisageable ! Pfiou, quelle optimisme !

Alors que je quitte ma famille et le ravitaillement, une personne m’encourage et m’annonce que dans quelques centaines de mètres, j’aurai à affronter LA difficulté majeure du parcours.

-          Ça grimpe ?

-          Un peu quand même…

-          Ah… OK.

Je m’attends donc à en baver un peu. C’est peu de l’dire. Cette montée de 600m ( ?) est à plus de 25%, ça glisse, ça dérape, ça chasse. Je suis obligé de m’agripper à quelques arbustes ou racines pour éviter la chute, et la chute après 39 bornes et 2000 D+, ça fait mal aux gambettes ! J’en bave, j’en chie mais je ne suis pas le seul. J’entame la discussion avec un coureur (grimpeur en fait à ce moment-là) mais notre dialogue est très pauvre car mon cœur n’est pas loin de jeter l’éponge et ma respiration ressemble plus à celle d’un phoque qui aurait avalé un trombone que celle d’un athlète… Mon seul réconfort est de me dire que tout ce qui monte doit finir par redescendre. Je me berce d’illusions en m’imaginant « lâcher les chevaux » dans la prochaine descente en faux-plat. Grossière erreur, une nouvelle fois ! En guise de « lâcher de chevaux », ce sera un lâcher de poneys…. nains asthmatiques et sujets au vertige. De l’autre côté de la pente, une autre pente bien raide, bien glissante. Je n’avance pas car c’est assez flippant. On doit même grimper à des échelles ! Cela devient long et frustrant mais pas la peine de jouer à Colt Seevers, je tiens à ma vie ! Sérieusement, y’a vraiment des passages où même le GIGN ne pourrait pas nous retrouver ! Pas la peine d’aller à Biribi les Alouettes, à Pétaouchnok ou Tam tam les oiseaux pour faire Koh Lanta, les Ardennes belges sont HYPER hostiles ! Avec des sangliers sanguinaires.

Résultat des courses, je mets plus de 1h15 pour 6 malheureux kms ! J’arrive au Tombeau des Géants (point de vue exceptionnel sur ce massif et les méandres de la Semois) et il ne me reste que 6 bornes jusqu’à Bouillon, ça sent l’écurie ! La fatigue et les derniers kilomètres m’ont un peu achevé, mon doux espoir de moins de 6h30 s’est envolé et je m’accroche pour terminer en 7h00. J’arrive enfin sur les hauteurs de Bouillon où je peux admirer la ville dans son ensemble, j’entends les haut-parleurs de l’arrivée et devant moi se dessine une descente dans mes cordes. Oh, purée, que cette descente est douloureuse pour les genoux qui encaissent mon poids à chaque foulée ! L’envie d’en terminer est plus forte et je traverse une nouvelle fois la Semois sous les encouragements des nombreux spectateurs et touristes. Une dernière grimpette pour atteindre l’esplanade du château, je cours, le palpitant s’emballe, je vois ma femme, ma fille et mon garçon hurlent « allez papa ! ». Quelle émotion ! Je lève mes bâtons en signe de victoire et franchit la ligne en 7h05. Dans l’anonymat le plus complet mais je m’en fous et rejoins ma femme, mes enfants. Je suis heureux, soulagé, j’écrase une larme de fatigue… Dire que je n’aurais pas parié un kopeck sur mes chances de finir…

Un trail à faire ou à refaire !! Le plus beau de ma modeste carrière car très sauvage. Allez-y.

11 commentaires

Commentaire de shunga posté le 14-07-2009 à 23:12:00

Bon ok ça valait le coup d'attendre 3 ans. Oui car il le précise pas mais c'était l'édition 2006 de la bouillonnante qu'il compterendusait. T'as oublié le plantage de pieds avec tes bâtons. Mais bon je t'en veux pas. Faut une certaine maîtrise du Bâton Do. Je passe ma ceinture noire fin aout perso. Bon t'embrayes sur faverges ou t'attends Noël. Ah puis embrasse ta femme pour moi. Elle a du mérite.

Commentaire de grandware posté le 15-07-2009 à 00:23:00

Écoute, je vais te dire "bravo, c'est trop super ... de la balle..." et je le lirai plus tard !!!
Passke c'est long... très très long... Et que la, il est tard... Sympa le feu d'artifice...

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 15-07-2009 à 09:13:00

Mais, la gent (si !) masculine s'intéresse aussi à toi ! Depuis que je t'ai vu à la Sauvage, je rêve de ton beau physique d'enseignant nordique.
Cela dit, pourquoi un tel délai pour la rédaction de ce CR ? Tu n'as pas peur que cela te laisse le Gode froid ?
Enfin, je reste urbain et je ne te prendrai pas pour tête de Turc sinon, tu n'aurais pour moi qu'une pâle estime !

Commentaire de Mustang posté le 15-07-2009 à 10:06:00

Ne voulant pas m'attirer les foudres de la LRCM ni de l'OMHBG, je ne ferai pas de jeux de mots sur ceux qui courent le Bouillon! je les laisse à un affidé. ( voir aussi contrepèteries)
Bref, bien rigolé à lire ton cr, dommage tu ne parles pas des autochtones!! en principe dans cette région que je connais, ils sont d'une nature aimable!
L'essentiel a été que tu y arrives! Sinon, l'escalade par les échelles est le morceau de bravoure de cette course!!!
Dernier point, avec les bâtons, il est fortement recommandé de porter des mitaines genre cyclistes afin de pouvoir régler ses bâtons avec une bonne prise( les mains nues en sueur, ça glisse!!!)et aussi d'éviter des frottements désagréables!

Commentaire de grandware posté le 15-07-2009 à 23:12:00

ah y est j'ai lu...
tu fréquentes trop le shung, il a une mauvaise influence !!!

Commentaire de Lucien posté le 16-07-2009 à 21:44:00

MDR ton récit. Tu aurait dû faire un stage a

Commentaire de Lucien posté le 16-07-2009 à 21:48:00

Je reprends : MDR ton récit, tu aurait dû faire un stage avec Jugnot et les bronzés pour le planté de bâton. Merci pour ton courage et ton récit très décontracté et amusant à faire pleurer de rire. Salut.

Commentaire de Francois dArras posté le 17-07-2009 à 19:23:00

Après les leçons de Bâtondo il te reste à prendre des cours de zenitude pour arrêter de flipper et d'autodetruire avant chaque course importante !
Merci pour le CR je bouillais d'impatience de le lire (et merde à la LRCM).

Commentaire de idec59 posté le 18-07-2009 à 09:48:00

Merci pour ton CR qui m'a fait pleurer !!!
A bientôt sur une course, j'espère.

Commentaire de Le président posté le 10-08-2009 à 15:13:00

Voilà un récit savoureux où l'osmose parfaite entre le délire de l'écrivain et la dure réalité de la vie du coureur à pied est atteinte.
A travers ces lignes habiles (écrites avec un stylo du même qualificatif) nous devinons la félure intime du bipède cérébré qui passe son temps à courir...
Du grand art tout simplement. Un vrai régal à consommer sans modération.
Et en plus, j'ai appris des choses... sur le planté de bâton par exemple!

Commentaire de Ku posté le 27-04-2010 à 19:24:00

Bravo Le Rag,
Tu l'as dis, c'est un très beau trail avec des paysages magnifiques, mais il n'en reste pas moins qu'il est bien douloureux, oh my god !
Moi, j'ai fais le petit parcours (24kms)c'est très bien passé, mais aujourd'hui encore, mes adducteurs sont râleurs....!
Bonne récupe
Ku

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