Récit de la course : Semi-Marathon de la Coulée Verte - 21.1 km 2008, par jordy17

L'auteur : jordy17

La course : Semi-Marathon de la Coulée Verte - 21.1 km

Date : 19/10/2008

Lieu : Niort (Deux-Sèvres)

Affichage : 1522 vues

Distance : 21.1km

Objectif : Se défoncer

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Le récit

Aujourd’hui le temps est superbe pour courir : très beau, ciel bleu, température un peu fraiche et pas un brin de vent.

13h00 : Je suis sur le pont pour encourager mon fils qui court le 7 km : résultat excellent pour lui, 36 min, soit 6 minutes de mieux que l’an dernier où il découvrait la distance.

Maintenant, ça va être mon tour. Petit coup d’œil aux Kényans, toujours aussi mal nourris apparemment  vu leur profil. Séance photo avant le départ avec les copains du club de Mougon et une autre avec les collègues du boulot.

14h30 : c’est parti : objectif entre 1h42 et 1h45. Ca part bien, au bon rythme, régulier, mais je ne me sens pas en forme olympique. Au bout de 3 km je peine encore à trouver mon rythme, malgré une régularité du chrono parti sur des bases de 1h40.

Les km s’enchainent, le rythme tient et ça va toujours à peu près. La météo et l’organisation parfaite font qu’un nombreux public est là tout au long du parcours. Les musiciens, groupes de percussions relancent la motivation et le plaisir régulièrement. La première boucle (la petite : 9 km) passe bien : je suis légèrement au dessus de mon objectif. Maintenant, mon objectif est de tenir, car je sens déjà bien qu’au niveau des jambes je suis un peu léger aujourd’hui.

Passage à l’heure de course entre le 12ème et le 13ème kilomètre : ça tient. Redescente sur la Sèvre : ravitaillement avant les esses dans la ville. Le parcours plat de 2 km le long du quai Métayer me parait soudain très long : je commence à accuser la fatigue, mais je garde le rythme. 16ème km : la courte montée prononcée après avoir quitté le bord de Sèvre me semble alors gravir l’Everest. Le plat qui suit devient difficile. 17ème Km, je suis en plein calvaire. Je me fais violence pour ne pas marcher. Je n’ose plus regarder mon chrono : mon avance va-t-elle fondre comme neige au soleil. Je me force à tenir jusqu’au prochain virage, jusqu’au grand arbre à gauche, jusqu’au sommet de la légère montée, bref tout devient un objectif pour ne pas m’arrêter. 18 km je marche pour me ravitailler à l’eau sucrée et je repars avec la même fatigue, la même vitesse, les mêmes difficultés : 19 km, 20 km et l’arrivée en centre ville au milieu d’une foule dense. Même ceux qui me reconnaissent et m’encouragent n’arrivent plus à décupler mes forces : un seul objectif arriver sans m’arrêter. Les 300 derniers mètres dans l’étroit passage en montée que laisse le public ne me transcende pas comme l’an dernier. J’arrive quand même à 50 mètres de l’arrivée à sprinter 2 concurrents qui venaient de me doubler : ultime plaisir de course !...

Mon chrono : 1h44’37’’ : le temps perdu sur les derniers kilomètres d’environ 30 à 40 secondes au kilomètre m’aura quand même permis de rester dans la fourchette haute de mon objectif. Si le plaisir de la course a été au rendez vous durant 16 km, les 5 derniers ont été pénibles et sans plaisir, dommage.

Quant à la course, rien à dire : bien organisée, musiciens, ravitaillements nombreux, ambiance sympathique. Je remettrais le couvert l’an prochain avec plus de forme, je l’espère.

1 commentaire

Commentaire de CROCS-MAN posté le 20-10-2008 à 11:06:00

Merci pour ton CR et bravo pour ton courage. Il ne faut pas hésiter à s'arrêter aux ravitos quelques secondes pour récupérer et s'alimenter, c'est toujours bénéfique.
Bonne récup.

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