Communauté des sports d'endurance

Avant :

 

Je prends connaissance de la course des Milmils en discutant il y a quelques mois avec une vendeuse du magasin Running Conseil de Lyon. Comme je laisse mon mail suite à mon achat, elle m'indique que je recevrais des nouvelles par ce biais. Intrigué, je découvre quelques infos sur le web, et me note la date dans un coin de la tête. En tant que néo-lyonnais, ça m’intéresse de découvrir ainsi Lyon. Je finis par recevoir l’annonce de cette course, positionnée le 15 février, et je m’inscris à la course.

 

Pendant :

Je participe à la course avec Nicolas (le Dahut), qui bosse avec moi. Nous nous préparons d’ailleurs au bureau avant de partir au lieu de rassemblement, ce qui ne manque pas d’étonner les quelques collègues encore présents ce soir-là. En effet, en garçons bien disciplinés, nous ne manquons pas d’enfiler nos chemises à fleur au dessus de notre tenue.

 

 

 Nico se prépare dans son bureau

 

 

 nos chemises à fleurs

 

Nicolas a prévu de courir pendant 1h30 à 2h, et je me fixe d’arrêter en cours de route pour être rentré chez moi vers minuit. En effet, samedi matin, on charge la voiture et c’est toute la famille qui décolle à 6h du mat’ direction les pistes de ski (alpin).

On arrive sur place vers 20h, croisant pas mal de coureurs et coureuses qui convergent vers Fourvière. On se mêle à la foule, on s’avale un p’tit thé chaud, et on en profite donc pour faire rapidement la connaissance de quelques kikoureurs et kikoureuses, reconnaissables pour la plupart à leurs buffs ou casquettes. J’échange ainsi quelques mots avec Badgone, serre la louche à Thunder, venu en spectateur, salue Bicshow et Bicshowette, Martinev, Domid et Mamanpat.

 

 ambiance avant le départ

 

Une photo de famille, une petite surprise à Carotte dont c’est l’anniversaire, et c’est le départ, attendu car l’heure tourne et le vent glacial balaye le haut de la colline.

Là, ça devient forcément confus pour quelqu’un ne connaissant pas bien Lyon. Je me souviens d’avoir commencé par une descente de Fourvière, un passage dans le vieux Lyon, une remontée direction l’antenne par St Paul, la descente de la Sarra, le passage de l’autre côté de la Saône, direction la Croix Rousse.

Changement de colline donc, et c’est reparti à arpenter les montées et descentes, avec passages par quelques traboules, et montée-descente du fameux escalier des voraces (en silence s’il vous plait).

 

 

 l'escalier des Voraces

 

Après la dernière descente, Nicolas tient parole et quitte le groupe pour se rentrer. Je me dis que je peux encore rester un peu et je continue à suivre. A ce moment-là, on longe quelques temps le Rhône, et on se met à attaquer Caluire. Je renonce dès lors à m’orienter et profite de la ballade et des points de vue magnifiques qu’elle offre sur Lyon by night.

 

un peu sombre cette photo ...

 

Je retrouve mes repères lors de la redescente vers la Saône, par la montée Victor Hugo. Là, après avoir longé la Saône par les berges et posé une à 2 fois les baskets dans des flaques douteuses, je finis par lâcher le groupe qui se prépare à regrimper pour rentrer directement à la voiture. Un autre coureur se joint à moi, et nous entamons la longue remontée des quais de Saône, suivi de la non moins longue remontée vers nos véhicules, garés comme de bien entendu en haut de Fourvières.

 

Après :

Je me glisse dans mes draps à 2h du mat, le réveil réglé pour sonner 3 heures plus tard. Je me lève comme un zombi, on charge la voiture, et comme prévu, on est sur les pistes ma femme, mes 2 filles et moi, dès le lendemain 9h30 pour une semaine de sport/soleil/neige comme on en rêve.

 

Bilan :

4h30 de course, pour 915 de D+, et même pas de courbatures le lendemain

Très bons souvenirs. J’ai pu rencontrer physiquement plusieurs kikoureurs et kikoureuses, dont Badgone avec qui j’avais échangé par MP interposés, soutirer à Carotte des informations précieuses (j’espère) sur le raid Vallon Pont d’Arc que je vais faire fin Mars, tirer la langue à Mamanpat qui a mis 3 heures à s’apercevoir que j’avais une chemise à fleurs, piquer des dragibus lors des ravitaillements, découvrir Lyon autrement. La prochaine fois, j’éviterai juste de prendre la route le lendemain pour pouvoir courir jusqu’au bout.

 

Merci encore aux organisateurs pour cette course exemplaire.