Récit de la course : Trail Nivolet-Revard - 23 km 2007, par malauxcuisses

L'auteur : malauxcuisses

La course : Trail Nivolet-Revard - 23 km

Date : 6/5/2007

Lieu : Voglans (Savoie)

Affichage : 3384 vues

Distance : 23km

Matos : Montrail Continental Divide, Guetre, cuissard court, haut manches longues et les boosters

Objectif : Balade

3 commentaires

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Mon Malpassant

 

Trail du Malpassant



Nous sommes allé faire le Malpassant. Nous étions 6 au départ. Il y avait les deux Pat, Fred, Lionel, Frank et moi. Frank c’est la troisième fois qu’il vient. C’est d’ailleurs de sa faute que je suis là. A force de m’en parler…Cette année il vise les 2 heures 05.

Pour Fred et Pat G c’est le premier vrai trail montagnard. Tous deux sont déjà des coureurs accomplis mais des trotteurs de bitume. Ils sont déjà inscrits pour les templiers alors c’est une étape vers le grand trail français.

Personnellement je m’aligne sur cette course dans l’optique de me faire plaisir. C’est ma dernière sortie longue avant l’Annécime, le 19 mais prochain. J’ai dans l’idée de courir à 80%. De ne pas trop taper dans les réserves et de rester à un rythme d’entraînement. Enfin ça c’était l’idée du début.

Au départ je suis aspiré par le peloton : je pars trop, mais alors beaucoup trop vite. Au sortir du petit chemin en montée je suis déjà dans le dur : 170 puls c’est haut pour moi. J’essai de calmer l’allure. Dans la première descente, bitumée, qui nous amène au bord de la nationale que nous coupons, je me laisse aller. Je suis toujours rapide.

Entre la traversée de la nationale et la montée vers le sommet de la course, c’est un faux plat montant dur pour mes jambes. Nous courons dans les rues d’un village pour arriver enfin dans un champ. Il est là le joli chemin, au bord du champ, droit vers la forêt, droit vers la pente.

Ici débute The montée. Dès le départ j’ai du mal. Je suis obligé de marcher et me fait doubler par 3 ou 4 concurrents. Je n’avais pas vraiment étudié le profil de la course alors je suis un peu surpris par cette montée raide dans les bois. C’est long mais bon. J’essaie de relancer après chaque lacet. Pas facile mais je suis de mieux en mieux dans cette montée. Sous le sommet un gars nous dit « 100 m de dénivelé et 400 mètres de long ». Je me permets même de répondre par une boutade, signe que je suis vraiment mieux. Derrière moi une femme n’arrête pas de se plaindre de son mollet. Elle rouspète et semble assez connue dans le peloton. Elle me déposera littéralement dans la descente.

Arrivé au sommet nous sommes en plain dans la brume. Je pense aux 2 Pat qui font leur premier trail avec un peu de dénivelé. Ils doivent souffrir les pauvres. Ils me le confirmeront à l’arrivé : Pat G c’est beaucoup fait doubler dans la monté et l’autre Pat c’est arrêté sur le bord un moment pour récupérer.

Nous poursuivions sur un plateau pour amorcer la descente. La aussi c’est The descente. Elle est super. C’est un single pas super pentu, pas super technique mais super génial. De temps en temps il faut faire un peu gaffe au virage mais dans l’ensemble je descend bien.

J’ai rattrapé mon pote Lionel dans la descente. J’essaie de le suivre. On cour ensemble et on ne s’arrête pas au ravito. On continu et on arrive à la plaine. Il reste environ 5 km.

Je suis de nouveau dans le dur. Je me concentre sur les talons de Lionel. Je ne regarde plus que ça sur le plat. De fil en aiguille on se rapproche de l’arrivée.

Justement plus on s’approche plus je me souviens de la super première descente de la course. Une belle route bitumée bien pentue. Et bien on s’en approche à une vitesse, pas vraiment grand V, mais on s’en rapproche quant même.

Il faut que je marche dans cette montée. Je relance au sommet, 100 mètres de plat et je bascule vers le village. Dans la descente vers le village je me fais doubler. Or de question de se faire doubler à 1km de l’arrivée. Je force l’allure sur le plat dans le village. Vient ensuite un minuscule raidillon dans lequel je repasse mon acolyte de fin de parcours. Je crois qu’il explose à 300 m de l’arrivée.

Voglans, sa boulangerie, sa boucherie, son église et… sa superbe ligne d’arrivée.

Je finis en 2 h 08’40’’. Je saute sur les noix de cajou et les pâtes d’amande. De l’eau à bulle et un verre de coca plus font un bien fou. Il fait beau à l’arrivée, le soleil est sorti pendant la course. Avec Lionel nous attendons le reste de la bande.

Frank arrive en 2h20’15’’. Il est déçu mais bon c’est la course. Vient ensuite Pat G qui termine en 2h28’48’’. Il est un peu déçu lui. Il est plein de crampes depuis la fin de la descente et a perdu du temps sur le plat dans la plaine. En plus il voulait finir devant Frank.

Fred arrive en 2h39’56’’. Il visait 2h30’ mais bon tant pis.

Le deuxième Pat arrive enfin en 2h43’02’’. Heureux comme tout. Les sorties longues dans le Pilat ont fini par payer. Il arrive frais comme un gardon, le visage souriant. Déconcertant.

En se qui me concerne je dois dire que je suis globalement insatisfait de ma course. Venus pour courir tranquille, profiter pour découvrir un coin sympa, je me suis retrouvé à courir comme si la course était un de mes objectif. Mais bon la course était belle...



3 commentaires

Commentaire de gdraid posté le 13-05-2007 à 08:41:00

Bonne perf, malauxcuisses, sur ce parcours casse "Pat" , euh...pardon !
Merci pour ton bon récit.
JC

Commentaire de Génep posté le 13-05-2007 à 12:21:00

Dur de rester sur un rythme mollo sur ces courses qui partent aussi vite !
Belle perf en tout cas.

Commentaire de Startijenn posté le 14-05-2007 à 10:14:00

C'est comme ça la course : on se laisse entrainer à courir vite !
Ceci dit, félicitations pour ton temps et ta gestion de course.

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