Récit de la course : Menton - Nice 50K 2022, par Snybril

L'auteur : Snybril

La course : Menton - Nice 50K

Date : 24/9/2022

Lieu : Menton (Alpes-Maritimes)

Affichage : 617 vues

Distance : 59km

Objectif : Terminer

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De Menton à Nice par la montagne et la boue...

C’est l’histoire d’un petit poussin tout noir avec une coquille d’œuf sur la tête. En cette fin du mois de septembre, j’ai pensé très fort à ce pauvre petit Caliméro qui se plaignait d’un monde trop injuste. 

Il faut expliquer un peu je crois. J’ai passé une semaine à me déplacer pour le boulot à Rennes et à Caen, ces lieux bien connus pour leur météo parfois humide. J’enrageais de rester enfermé dans des bureaux alors que dehors un soleil radieux faisait bouillir les thermomètres. 

L’automne est arrivé samedi, précisément à 8h, alors que je m’élançais parmi les quelques 1 500 coureurs venus affronter le trail de Nice. La mauvaise saison a profité de ma course pour s’inviter avec la pluie, le vent et le froid. On raconte qu’il fait toujours beau sur la côte d’azur, pas en ce 24 septembre 2022. Le soleil est revenu nous narguer dès la course terminée. Le dimanche, la côte retrouvait son visage habituel et ses baigneurs sur la promenade des Anglais. Alors oui, le monde est vraiment trop inzuste ! 

Au moins, je n’étais pas seul dans cette galère et surtout je termine avec des souvenirs pleins la tête et une jolie médaille de finisseur.

 https://www.relive.cc/view/vWqB3EABeYv

 

Reprenons depuis le début. L’idée à la base, c’était d’amener ma petite famille pour prolonger l’été et voir un peu la mer qui nous avait manqué durant les grandes vacances. J’avoue aussi que j’étais à la chasse aux pierres qui roulent de l’UTMB.  

Déjà, là où sa pique un peu c’est quand j’ai pris le train Nice-Menton de 6 heures. Le train était bondé, presque exclusivement par des coureurs. Ça causait pas beaucoup dans le wagon, le sommeil rend plutôt taciturne. J’étais arrivé trop tard le vendredi soir pour récupérer mon dossard. Officiellement, il n’y avait pas moyen de le récupérer le samedi matin. En pratique l’organisation a été conciliante avec moi et je n’étais pas le seul à faire la queue à Menton avant la course.  

Le ciel était bien gris, presque noir, mais au loin un superbe lever de soleil nous faisait espérer une météo clémente. 7h20, comme pour tous les trails, il y a la queue devant les toilettes. J’ai le temps, alors pour une fois je décide d’y aller. J’avais pris ma décision à attendre à découvert, la pluie en a profité pour arriver. De plus en plus fort, à me contraindre à sortir ma veste. La queue n’avançait pas et je commençais à avoir froid. Ce n’est qu’à 5 minutes du départ que j’ai pu profiter d’un moment au petit coin, alors que les coureurs s’attroupaient dans le sas de départ. Première grosse erreur, on y reviendra.  

J’arrive donc en fin de peloton en me disant que c’est pas bien grave, au contraire c’est plutôt gratifiant de faire le pac man. Enfin sauf quand il y a plus de mille fantômes à croquer devant. Ça ne part pas trop vite, le rythme me va bien tandis qu’on remonte le port de Menton et un bout du front de mer. Ça commence à monter dans un parc. C’est bizarre, ça ne ralenti pas alors que le chemin devient plus raide. Tant pis, je fais ma course, je ne veux pas me griller alors moi je marche. Deuxième grosse erreur.  

Je la paie cash un kilomètre et demi après le départ, lorsque la route s’arrête sur un parking pour grimper par un petit escalier où l’on ne passe que un par un. Plus de mille coureurs doivent prendre cet entonnoir géant. Je n’avais jamais connu un bouchon pareil. Plus de 25 minutes d’attente à pester contre ceux qui avaient dessiné un tel parcours. Forcément ça énerve pas mal de monde. J’ai une petite pensée émue pour ce monégasque qui avait garé une jolie fiat 500 électrique et que des coureurs ont escaladé pour gratter quelques minutes d’attente. Je ne suis pas sûr que le capot soit intact. 

 

Passé ce premier chemin, on reste dans une monotrace, ou plutôt un mono escalier où ça n’avance pas. Autour de moi, les gens parlent de barrière horaire, c’est vrai qu’à ce rythme on va se faire éjecter de la course. Enfin l’escalier se termine on peut tracer un peu, le temps de doubler une poignée de concurrents, avant un bis répétita. Nouveau sentier monotrace. Nouveau bouchon monstre, facile dix minutes de perdues. Par la suite ça avance lentement sur le sentier, mais au détour des virages on aperçoit une jolie vue, malgré la pluie, sur Menton en contrebas. Il fait gris mais je me décide à prendre une photo. A peine quelques secondes, mais ça énerve le concurrent derrière moi. Il me bouscule et me double en marmonnant quelque chose contre les touristes. 

Je sais qu’il a raison. Ça va tellement lentement alors s’il faut attendre que chacun prenne sa photo. Un coup de chance qu’il fasse moche. Mais bon ça m’énerve. Et ça réveil l’œil du tigre en moi. A défaut de tigre on parlera plutôt de chaton mouillé. Je bouillonne. Donc quelques minutes plus tard, je saisi une opportunité et je le redouble. Puis un autre, puis encore un autre. Mon cardio s’affole à chaque dépassement, c’est pas comme s’il y avait la place alors du coup il faut bondir littéralement sur chacune des occasions. Le chemin devient plus large, mais toujours raide, après tout on est bien dans un kilomètre vertical. J’abandonne toute prudence et je double encore et toujours. Je vais forcément le payer, on est au début de la course mais je ne suis plus assez lucide pour m’en rendre compte. Il y avait 1 100 mètres de dénivelé jusqu’au col du Berceau, j’ai dû doubler une centaine de coureurs.  

Puis tout s’arrête brutalement à quelques dizaines de mètre du col. Une file de coureurs est à l’arrêt complet. Il y a un peu de place pour passer hors sentier mais je n’ose plus doubler. Certains essaient et se font insulter. Mauvaise ambiance dans le peloton. Personne ne sait pourquoi on attend comme ça et on se gèle sous une pluie battante à mille mètres d’altitude. Ça cause d’une vérification de matériel obligatoire. Une idée saugrenue pour la fin de peloton. Vingt minutes plus tard, j’arrive à mon tour au col et j’ai l’explication. Il y a deux bénévoles qui doivent pointer manuellement chaque coureur et leur appareil déconne. Tout ça pour ça. 

 

J’évite de penser que j’ai perdu presque une heure de course avec ces bouchons et j’attaque la descente en courant. Si la montée avait été plutôt caillouteuse, on trouve de la boue à la descente. Mais ça passe quand même. Je prends un rythme et j’enquille un ou deux kilomètres avant de retrouver une monotrace et une queue de coureur qui avancent en marchant. C’est du rocher, la descente est un peu technique mais quand même on devrait pouvoir trottiner là-dedans. Je prends mon mal en patience pendant une dizaine de minutes. Il ne viendrait à personne l’idée de se pousser pour laisser passer visiblement. C’est pas trop l’ambiance des courses ‘by UTMB’ à ce que je comprends. L’œil du chaton mouillé se réveille. Ok c’est technique. Ok c’est étroit. Mais on peut parfois doubler en passant du côté ravin. Alors j’envoie. Et ça passe. Quelques queues de poissons sans faire exprès et je me fais insulter par des coureurs qui pestent contre ces inconscients prêts à tout pour gagner deux places.  

Ouups, ce coup-ci c’est pour moi. Tant pis, je suis parti je continue. Et j’ai bien fait car au bout de quelques minutes, j’ai remonté les coureurs qui se trainaient et le chemin se libère devant moi. J’avance à mon rythme, je déroule, je m’éclate dans ce petit sentier de montagne qui descend vers Saint Agnès. La pluie a cessé de tomber et je me sens bien. J’en profite mais sans aller trop vite non plus. Mes ambitions de chrono ont cédé devant les embouteillages, je veux finir sans me cramer, et puis une mauvaise chute serait malvenue. Je néglige le premier ravito du col St Bernard, il n’y a que de l’eau et je continue la grande descente. Je vois pas mal de chutes autour de moi, dans la boue et sans gravité. Sauf pour la dignité. Je suis bien content de mes chaussures qui agrippent le rocher mouillé, la boue sans faillir.  

Ouups, j’ai parlé trop vite. Première glissade sur les fesses sur un caillou. Pas de bobo. Chez moi les chutes vont toujours par deux. Quelques minutes plus tard, on franchit un petit monticule de pierres, sur un terrain relativement plat et bim ! J’ai rien pigé, probablement un mauvais appui. En tout cas, je fais un beau vol plané avec un atterrissage roulé boulé façon ninja dans un buisson de ronces. Même pas mal, et pas trop de griffures. Je me relève et je repars de plus belle.  

Au bout de 14 kilomètres de course, on arrive au ravito de Monti, dans l’église du village. L’idée est originale, c’est bien abrité mais ça manque beaucoup de place, et il y a beaucoup de coureurs. Les bénévoles insistent pour nous dire que c’est le principal ravito de la course, que les autres sont bien moins lotis car ils ne sont pas à l’abri. Mais on est beaucoup trop serrés à mon goût. Alors pour une fois je ne m’éternise pas trop. Le temps d’une bonne soupe aux vermicelles, de gouter un peu de tout et d’empocher une poignée de snikers et me voilà reparti.  

On repart donc pour la deuxième grande montée, encore milles mètres à enquiller pour le deuxième point culminant de notre périple. Rien de particulier à noter pendant la première partie, ça monte, le plus souvent sur des monotraces. Je profite de l’effet du premier ravito, pendant quelques instants je suis seul sur mon bout de sentier. Alors je fais attention de bien repérer les marques. Mais c’est très bien balisé, difficile de se tromper. Ici où là quelques panoramas se libèrent toujours sous un ciel bien gris. La pluie a cessé et je me surprends à rêver d’une course au sec. D’ailleurs j’en profite pour tomber la veste.  

J’arrive assez rapidement au ravitaillement de Saint Agnès. Encore une fois, je ne m’attarde pas. Sauf le temps d’arriver à boire ma soupe, trop chaude. Le village est très mignon avec ses ruelles pavées de galets. Bon ça glisse un peu alors je traverse le village au pas, en grignotant les provisions que j’ai chipées au ravito. Toutes les bonnes choses ont une fin. Ça remonte sec en direction de la cime de Baudon, et la pluie revient. J’ai bien fait de ne pas ranger mes bâtons, ils me sont bien utiles. Le speaker l’avait annoncé, nous n’irons pas sur la crête, trop dangereuse avec l’orage qui menace. Il parait qu’on y gagnait 400 mètres de dénivelé et 4km de moins. Hum, hum ! On y reviendra. 

Tout est que nous ne tardons pas à quitter les sentiers et rejoindre une route en direction du col de la Madone. La route est visiblement fermée à la circulation. Elle ne monte pas très fort, 8% d’après les panneaux pour les cyclistes. Je préfère marcher un peu. Tout un groupe me double, ça fait un peu de mal au moral. Elle est plutôt longue et monotone cette montée. Je papote avec une coureuse qui trouve l’ambiance un peu glauque avant de repartir en courant. Beaucoup de coureurs pestent contre le choix de l’organisateur, j’en profite plutôt pour me reposer en continuant à marcher. Encore plus de 2km jusqu’au col d’après les panneaux. J’arrive à me motiver pour trotter un peu, dans un mode je trottine pendant quelques minutes. Je marche pendant quelques minutes. Et ça me permet de remonter, lentement mais surement une partie du peloton.  

Enfin le col de la Madone, un bénévole nous bippe et nous dit qu’à partir de maintenant ça descend. J’ai la faiblesse de le croire. Quelle naïveté, ça remonte aussi sec. Pas très fort mais quand même beaucoup trop pour des jambes fatiguées. Nous entrons dans le nuage, il fait froid. Je ne me rappelle plus très bien du tracé et je ne sais pas combien de temps on va grimper. Ça démoralise un peu mais enfin nous atteignons le sommet. Vu la météo, il n’y a rien à voir et il fait bien trop mauvais pour prendre une pause.  

J’entame la descente l’immense descente jusqu’au col de Guerre. Parfois le nuage se déchire et en contrebas on aperçoit Monaco et plus près, la Turbie avec son immense Trophée d’Auguste. En temps normal, la balade par ici doit être superbe. Pour l’instant, c’est la boue qui s’invite sous nos chaussures. Une bonne quantité de gadoue, labourée par les huit cents coureurs qui nous précèdent. Ça glisse et ça tombe dans tout les sens. Par miracle, je parviens à éviter la chute, il y a bien une dizaine de centimètres d’épaisseur de boue. Vraiment ça ne donne pas envie.  

Le chemin devient enfin plus fréquentable. J’entends que ça souffle derrière moi. Alors je laisse passer un coureur, puis deux, puis cinq. Comme j’en ai marre de me faire doubler, j’accélère un peu et je retrouve le groupe de devant. Ils courent à peine plus vite que mon rythme, c’est parfait pour se challenger et avancer un peu. Devant moi, un Italien fait un vol plané mémorable. Sans bobos. Ouups, ça glisse toujours un peu. Ne pas baisser la garde. J’aurais gagné une place, avec l’impression de jouer à Mario Kart, quand tous les concurrents slaloment sur un nappe d’huile. Je reste dans ce petit qroupe pendant une dizaine de kilomètres et nous arrivons au ravito du col de Guerre.  

Pas de coin pour s’assoir, ni de place au sec. Alors le temps de boire ma soupe aux vermicelles comme d’habitude trop chaude, je repars. Les sentiers sont plus larges maintenant. Ça remonte un peu jusqu’au fort de la Revère, histoire de dire que le film n’est pas encore terminé. Mais le gros des difficultés est derrière nous. J’ai un coup de mou. Pas de grande fatigue ni de jambes tétanisées comme parfois. J’arrive encore à trotter sur le plat ou dans les descentes pas trop techniques, néanmoins une immense lassitude m’envahit. J’en ai ras-le-bol de cette météo, je n’ai plus envie de me taper vingt kilomètres sous la pluie. Je ne rêve que d’une douche chaude, d’un vrai repas. Malheureusement, tout ça est encore bien loin.  

Bon gré, mal gré j’atteins le dernier ravito du Mont Saint Michel. Dernière soupe trop chaude. La pluie a enfin cessé, alors je me pose dix minutes pour faire un petit bilan. J’ai rattrapé un peu du retard des bouchons de la première montée. D’après les panneaux, il reste dix kilomètres, ma montre m’annonce moins. Surtout de la descente et du plat. Je pense arriver d’ici une heure, ce qui me ferais passer sous les onze heures de course. 

On sent qu’on se rapproche de la grande ville. On emprunte beaucoup plus de route et de bitume. Les sentiers sont assagis pour accueillir les promenades poussettes. Cependant le pied accuse le coup et il supporte de plus en plus difficilement les cailloux, comme si la semelle des chaussures s’était affinée après des heures de courses. Alors je peste contre chaque côte, chaque replat, chaque rocher. Surtout que l’arrivée n’est plus très loin. C’est fou cette manie des organisateurs de faire des tours et des détours en fin de course pour rallonger la sauce. J’en viens à regarder ma montre toutes les cinq minutes pour recalculer le temps qu’il me reste. Dernier petit sommet, aucune vue potable depuis le mont Boron.  

On redescend sur Nice, pour de vrai, enfin ! Sauf qu’au lieu de tracer vers la promenade des Anglais, on s’enfonce dans les faubourgs, par des escaliers étriqués ET vertigineux pour nos jambes fatiguées. Heureusement que le balisage est bien présent, c’est très facile de les manquer ces volées de marches raides, bien cachées entre deux maisons. Dernières marches et nous arrivons à la mer. Nous débouchons sur le sentier des douaniers. Le coin est superbe sous la grisaille, j’imagine ce que ça doit être lorsque le soleil brille. Et nous allons donc longer la côte comme ça. Je ne me réjouis pas, le trajet sera d’autant plus long. Ensuite le port, une bénévole m’annonce enjouée qu’il ne reste plus qu’un kilomètre.  

Quoi ? encore un kilomètre ? ça fait déjà un bout de temps que ma montre m’avait promis ce fameux dernier kilomètre. J’ai déjà plus de soixante bornes au compteur, le parcours devait en faire 59 et d’après l’organisation il avait été raccourci. Mon œil ! Je trottine, encore et toujours. J’espère de toute mes forces qu’ils n’ont pas mis la ligne d’arrivée à l’autre bout de la promenade des Anglais. Elle est longue cette plage.  

Aaah ! La fameuse promenade, j’y arrive. Il y maintenant pas mal de monde, ça m’encourage de tous les côtés. Ça me porte mais j’ai beau essayer, je n’arrive plus à accélérer le pas. Enfin, j’aperçois l’arche bleue. Un concurrent me rattrape, ça me redonne la niaque pour aller chercher la force d’un modeste sprint d’escargot. Suffisant pour ne pas me faire doubler. Je guette des visages connus parmi tous les gens attroupés le long des barrières.  

Ouiii !! Elles sont là ! Ma femme et me fille, venues m’encourager. Je tends la main, ma choupinette s’en saisi et nous courons ensemble les derniers mètres. Du haut de ces sept ans, elle m’impose un rythme d’enfer mais la fatigue s’est envolée. Nous franchissons ensemble la ligne d’arrivée. Une belle image qu’aucun photographe n’immortalisera, mais les souvenirs resteront à jamais dans ma mémoire.  

Ainsi s’achève ma dernière course de la saison. Je m’empare d’une paire de running stones. Quelques chances de plus d’aller trotter autour du Mont Blanc l’an prochain. On verra si le hasard m’est favorable.  

 

Je garderais des souvenirs contrastés de ce trail de Nice. Déjà ma conscience me chatouille, toutes ces raisons bien dérisoires pour cramer des tonnes de kérosène et venir en avion. J’ai flingué mon bilan CO2 sur un caprice. L’ultra trail comme un sport écologique, je repasserais.  

Bien sûr la météo affreuse a pourri mon expérience, d’autant plus que le tracé promettait beaucoup. De la nature, du grand air, des paysages fabuleux. On aura eu de la pluie, de la boue et de la grisaille. Ça forge le mental, mais c’est sacrément dommage.  

Le sentier était parfois raide, parfois technique mais jamais exposé ou dangereux. Pas l’ombre d’une main courante ou d’une corde sur le parcours. Les barrières me semblaient très larges, d’ailleurs il n’y a que 70 DNF au final, sur 1 300 personnes au départ, c’est dérisoire.  

J’en veux toujours à l’organisation de la course pour les bouchons du début. Peut être qu’il aurait fallu viser plus de kilomètres sur le bitume pour étaler le peloton, ou bien alors faire des sas par cote ITRA. Ou surtout avoir moins d’ambition. Quelle bêtise de réunir 1 500 coureurs sur des monotraces. Il faut aussi qu’ils travaillent aussi leurs ravitos. La quantité de nourriture était bien là, sauf que l’on manquait d’espace pour se servir. Ou pour se poser.  

Malgré tout, c’était une bonne expérience. Même si je ne pense pas que j’y retournerais. C’est bien trop loin de la maison, la course est bien trop chère au regard des prestations fournies. Et puis il y a trop de monde.

1 commentaire

Commentaire de Rem posté le 04-10-2022 à 07:56:49

Sympa le cr , je m’y retrouve bien aussi :) sauf les Bouchons bcp + léger pour moi (2x 5 min), 730e 2h04 au berceau. Belle descente et tempo global ! qui rattrape bien ton début difficile. J’ai peur aussi pour la 2ème édition . J’espère qu’ils vont limiter à 1500 .. ( ou / et revoir le début)

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