Récit de la course : Ironman Italy 2018, par Laurent V

L'auteur : Laurent V

La course : Ironman Italy

Date : 23/9/2018

Lieu : Cervia (Italie)

Affichage : 1094 vues

Distance : 224km

Objectif : Pas d'objectif

2 commentaires

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Pas d'autre récit pour cette course.

Ironman d’Italie



Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, bonjour !

Bienvenue en direct des bords de l’Adriatique pour ce beau samedi 22 septembre 2018. 

Nous allons vivre une folle épopée sur ces terres italiennes de l’Emilie-Romagne. Imaginez : ces triathlètes vont nager 3,8 km, vont parcourir 180 km à vélo puis vont enchaîner en courant les 42,195 km d’un marathon !

 

C’est extraordinaire, c’est énorme. Nous vous remercions, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, de vous être levés si tôt pour suivre avec nous cette aventure.

 

Et aujourd’hui, nous avons décidé de ne pas vous faire suivre la course des professionnels, de ces champions extraordinaires qui vont défier toutes les lois de la physiologie, mais celle de ces 4 amateurs licenciés au RMA Paris Triathlon, et tout aussi extraordinaires si vous voulez mon avis.

 

Léonie tout d’abord. La benjamine de la bande. Premier Ironman, premier marathon. Elle est au faite de sa préparation Ironman. Elle s’est imposée pendant 6 mois un entraînement titanesque, se levant aux aurores pour rouler, courir, nager chaque jour avant une journée de travail. Elle a beaucoup impressionné pendant les épreuves d’avant saison. Elle a intégré le groupe numéro 2 des cyclistes lors du stage en Espagne. Elle a un mental d’acier. C’est indiscutablement la favorite !

 

Il-y-a aussi Stéphane D, l’outsider numéro 1. Entraînement discret mais efficace, solide et grande expérience en triathlon longue distance. Grosse perte de poids cette année et le voilà qui se présente bien affûté. C’est un sérieux prétendant à la gagne.

 

À côté de lui, tout aussi affûté, Stéphane K. qui se présente faussement décontracté. Sec et les muscles saillants, il nage vite, pédale efficacement et a réalisé cette année d’énormes progrès en course à pied, sa matière faible. Seule inconnue : sa capacité à tenir la distance, à résister toute cette longue journée sous ce soleil qui s’annonce mordant.

 

Et puis il-y-a Laurent, (*c’est moi, ouais je sais, ça fait mégalo de parler de soi à la 3ème personne, mais c’est pour le genre littéraire) qui enchaîne son 3ème Ironman en un an, son 2ème en 3 mois après Nice en juin dernier. Mauvais nageur il prendra nécessairement beaucoup de retard sur cette première épreuve. Le parcours vélo essentiellement plat semble parfait pour lui, plutôt rouleur et aimant relancer. Quant à la course à pied, c’est certainement sa meilleure discipline. On verra si les « lundi c’est semi » réalisés tout l’été avec la team parisienne seront profitables. Pas vraiment favori, mais avec lui, tout est possible. Un sursaut d’orgueil ou un malentendu, qui sait. Il affiche en tout cas son ambition : finir en moins de 12 heures (il avait fait 12h07 à Barcelone il-y-a 11 mois), et le marathon en moins de 4 heures, ce qui semble à sa portée quand on sait qu’il a bouclé celui de Nice il-y-a 3 mois en 4h00 et 6 secondes.

 

Mais, amis sportifs, vous savez comme moi que les calculs sur le papier sont régulièrement balayés par la réalité d’une course. Et c’est cette glorieuse incertitude que nous recherchons, que nous aimons.

 

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, cette journée s’annonce passionnante et je suis heureux de la partager avec vous.

 

Oh, à l’instant une nouvelle importante de la part de l’organisation. La combinaison qui devait être interdite est finalement autorisée malgré les 25 degrés de la température de l’eau. On murmure que cette concession est causée par la présence massive de méduses. Peu importe, ce ne sont pas ces gélatines flottantes qui vont faire renoncer nos guerriers. Et je vois Stephane D. se vanter d’en manger en salade chaque jour.

 

Il est 7h15. Le départ des pro sera donné dans 15 minutes. Les 2.000 concurrents sont sur la plage. La plupart des visages sont fermés. Les supporters sont là aussi. À cet instant de la course, ils ne sont pas en folie. Il flotte comme un air de recueillement sur cette zone de départ. 

 

Et je vais me taire quelques minutes, le temps de laisser la fanfare jouer l’hymne national italien.

 

....

 

Que d’émotions. Ça y est, le départ va être donné. Les athlètes gagnent leurs sas de départ. Léonie et les 2 Stéphane celui de l’objectif 1h10, Laurent le dernier sas, celui des plus de 1h30.

 

7h30 : c’est parti ! D’abord les professionnels hommes, puis les professionnelles femmes, puis les amateurs, en rolling-start, 5 par 5 toutes les 4 secondes. 

 

À ce rythme là, Laurent ne rentrera dans l’eau que dans 35 mn. Et le voilà qui s’assied dans le sable, à l’ombre d’une barrière. Il semble avoir déjà chaud. Ça promet !

 

Léonie et Stéphane K rentrent dans l’eau en même temps. Ils se checkent et nagent côte à côte quelques dizaines de mètres, puis Stéphane K prend un peu d’avance.

 

Stéphane D semble très à l’aise aussi. Je ne sais pas, amis auditeurs, s’il va manger les méduses effectivement nombreuses, mais ce qui est sûr, c’est qu’elles n’ont pas l’air de le déranger.

 

Quant à Laurent, il s’engage crânement dans cette épreuve, la pire pour lui. Il semble bien sur cette première boucle avant la sortie à l’Australienne. Il semble avoir pris le parti de ne pas éviter les méduses, de rester sur sa trajectoire quoi qu’il arrive.

 

Ne nous leurrons pas, chers amis, ce Laurent n’est pas un nageur. Mais il réussit tout de même à parcourir ces 3,8 km au crawl, lui qui faisait encore ses triathlons à la brasse il-y-a 18 mois.

 

Et le voilà qui termine cette première épreuve en.... 1h37 ! C’est son record, chers auditeurs. 3 mn de mieux qu’à Nice. Il semble heureux. Pas comme l’athlète qui améliore son chrono, non. Plutôt comme l’alpiniste qui a atteint le sommet dont il rêvait.

 

Mais ne nous embarquons pas dans ces considérations et faisons un premier point de classement, après cette première épreuve.

 

1er, Stéphane K qui établit son record sur la distance en 1h10

 

2ème, Stéphane D, en 1h12,

 

3ème, Léonie en 1h15

 

Et notre Laurent qui sort avec près d’une demi-heure de retard sur Stephane K, en 1h37.

 

Pas le temps de s’attarder, nos athlètes courent près de 700 mètres sur la plage et le long du parc à vélo pour enfourcher leurs machines.

 

Rendons hommage à tous ces spectateurs qui encouragent chaudement notre Laurent et les derniers nageurs. Leur enthousiasme fait chaud au cœur. Merci chers amis de comprendre que dans le sport, les derniers se font autant mal que les premiers.

 



La bande des 4 est donc partie sur l’épreuve vélo. Léonie a dépassé Stéphane K lors de la transition et s’élance juste derrière Stéphane D, qui a également fait une bonne transition.

 

Parlons du parcours. Un aller-retour de 90 km que nos athlètes vont parcourir 2 fois.

Ce parcours est plat, traverse les marais salants où se trouvent de nombreux flamants roses, puis une quinzaine de km sur une autoroute privatisée, oui chers auditeurs, vous avez bien entendu, une autoroute privatisée, et enfin les 15 derniers km de l’aller qui se terminent par une côte de 700 mètres, à 14 %. Il va sans dire que cette côte à gravir par des organismes éprouvés, au km 45 et au km 135, va faire mal. Très mal, même.

 



Stéphane D. roule en tête. Stéphane K. et Léonie, quelques km derrière, jouent au chat et à la souris, se dépassant et se redépassant. Cela semble les motiver.

 

Et les voilà qui croisent Laurent. Ils ont bien une vingtaine de km d’avance. Ils sont sur le retour de leur première boucle, Laurent sur son premier aller.

 

Chers amis, je crois que nous pouvons faire une croix sur la remontada de Laurent. Il semble à la peine. Ses jambes sont lourdes. Il semble souffrir de la chaleur. Il fait au moins 30 degrés et le parcours est en plein soleil, pas la moindre ombre.

 

Regardez-le ce Laurent qui roule seul au soleil, seul sur mars. Il se demande ce qu’il fait là. Pourquoi a-t-il rempilé 3 mois après Nice ? Le combat de trop ? 

 

Pas le choix, Lolo, tu dois continuer.

 

Les autres compères sont à la peine aussi. Stéphane K. qui roulaient il y a encore 2 heures à 37 km/h sur l’autoroute, souffre aussi de la chaleur. Le goudron réverbère le soleil. C’est dur pour tous. 

 

Nous constatons que Léonie, pourtant dure au mal, s’arrête aussi à chaque ravitaillement pour se vider des bouteilles d’eau sur la tête, sur le corps. Elle semble souffrir. Sûrement un mal de ventre, elle ne parvient même plus à se coucher sur les prolongateurs.

 

Laurent est dans le dur. Il sait que l’abandon n’est pas une option, mais rêve secrètement d’une panne mécanique, ou même d’une chute, qui l’obligerait à s’arrêter. Il a la bouche sèche et l’eau qu’il ingurgite régulièrement ne semble plus suffisante pour le désaltérer. Il se rappelle cette sortie avec son frère 15 jours après Nice, sortie terminée perfusé dans un camion de pompier. Il se demande s’il ne va pas devoir repasser par là pour se re-hydrater.

 

Il est 16 heures, chers amis. Le soleil écrase tout. Les locaux font la sieste bien à l’ombre. Plus personne dehors. Seul le sifflement des roues carbone sur le bitume brûlant sort la campagne de sa léthargie.

 

 

Stéphane D rejoint le premier le parc à vélos. Il a 10 bonnes minutes d’avance sur Léonie, elle même avec une dizaine de minutes d’avance sur Stéphane K. Laurent, à la dérive, rentre dans le parc à 17h, 1h20 après Stéphane D.

 

Aucun de nos 4 athlètes n’aura atteint l’objectif du vélo en moins de 6h, objectif auquel chacun pouvait légitimement prétendre. 6h11 pour le premier des 4, Stéphane D, 6h53 pour le dernier des 4, Laurent. Les conditions de course et la chaleur ont imposé leur réalité, laquelle n’a que faire des prédictions et des calculs.

 

Chers amis, chers auditeurs, il est 17h15. Cela fait maintenant 9 heures que Laurent a pris le départ de la course et il lui reste à courir un marathon. Le thermomètre affiche 28 degrés et nous avons peur pour lui. Il n’est parvenu à manger que 2 pâtes d’amende depuis ce matin et l’eau ne semble plus suffisante pour répondre à ses besoins.

 

Il ne traîne pourtant pas dans l’aire de transition qu’il quitte en 9 mn, soit 2 fois plus rapidement qu’à Nice il-y-a 3 mois.

 

Sursaut d’orgueil ? Envie d’en finir ? Qui sait...

 

Toujours est-il que nous le voyons se lancer sur le marathon. Il prend d’emblée son rythme cible, 10,7 km/h. Incroyable corps humain qui parvient à se déconnecter de la souffrance, à la surmonter et à répondre encore et encore à la volonté, fusse-t-elle irrationnelle.

 

Et déjà le premier ravitaillement au km 1. Voyez notre Laurent plonger ses mains dans les grands bacs de glace pilée. Voyez-le remplir sa casquette de glaçons avant de la remettre sur la tête. Et s’éponger avec ces éponges mouillées, passer sous le jet d’eau. Il devait à tout prix faire baisser la température de son corps, cela semble fonctionner. Et maintenant il se jette sur les quartiers d’oranges. Il en croque 6 ou 7. Il semble affamé. 2 verres de coca, 2 quartiers de pommes, 2 verres d’eau.... c’est une orgie ! Mais cela le requinque, et lui qui était moribond à vélo, repart complètement revigoré sur ce marathon.

 

Chers amis, c’est le moment de dire un mot sur ce fabuleux parcours du marathon de Cervia. Il conviendra de parcourir 4 fois une merveilleuse boucle de 10 km en plein centre ville, au bord de la marina puis dans les rues animées, le long de terrasses bondées. À chaque boucle, un chouchou de couleur différente marque le passage. Le 4ème, jaune fluo, donne le droit de prendre le passage des 2 derniers km vers la finish line.

 

Mais nos héros du jour en sont encore loin, chers amis. Laurent en est à son premier tour, au Km 2, et croise Stéphane K qui a 7 km d’avance sur lui.

 

Il calcule qu’il peut le rattraper et se promet de passer la ligne d’arrivée avec lui si cette jonction se fait dans le dernier tour.

 

Nous sommes maintenant au km 10 et Laurent rattrape Stéphane D. qui a un tour d’avance sur lui. Voyez chers amis la joie de ces 2 survivants qui se congratulent fortement. Stéphane D. semble euphorique, hurle ses encouragements en italien. Fort de son tour et de son heure d’avance, il laisse Laurent partir devant, ne s’accroche pas à lui.

 

Km 12 et coup de théâtre : Laurent rejoint Stéphane K. assis sur un banc, les yeux dans le vide. Ce sport est incroyable, Stéphane K., sorti en premier de la natation, qui a pu compter jusqu’à 1h30 d’avance sur Laurent, est rattrapé par ce dernier. Rien n’est jamais joué, mes amis.

 

Stéphane regarde Laurent s’arrêter à sa hauteur et lui murmure : « je suis dans le dur, je suis vraiment dans le dur... ». À ce moment de la course, il n’y a pas de place pour l’apitoiement. Et Laurent de répondre vigoureusement : « on s’en fiche, mon pote, on s’en fiche. Tu te relèves, tu commences à marcher, la forme reviendra et tu te mettras à courir. Mais tu repars, et tu l’auras ce teeshirt finisher. Tu es un Ironman, mon pote, lève -toi ».

 

Et pendant que Laurent part, Stéphane K. se relève et puise dans ses dernières énergies la force de se remettre en mouvement. L’énergie du désespoir.

 

Mais voyez, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs cette scène incroyable. Stéphane K., à la dérive, au bord de l’abandon à 30 km de l’arrivée, se lie avec 2 coureurs également en perdition : un Suisse, Joran, et un Italien. Ils décident de former une team, de s’entraider. Et tous les 3 marchent ensemble, se remettent à courir, dès que l’un craque s’arrêtent, l’attendent, marchent ensemble, ainsi de suite.

 

Ce sport individuel devient collectif. Alors que ces 3 là étaient destinés à l’enfer, leur coopération va les sauver. Et regardez l’Italien tout heureux de partager avec ses compagnons d’infortune la pastèque que lui a apportée son épouse, dans ce carrefour sombre, loin des yeux des arbitres sanctionnant toute aide extérieure. Quand l’humanité prend le pas sur les règlements.... c’est beau, chers auditeurs, et nous ne dirons rien.

 

Et regardez maintenant Léonie qui, au 30eme km, est également dans le dur. Accompagnée par son père qui a couru 5 km avec elle, elle met en place une méthode Cyrano, alternant marche rapide et course à pied. Son rythme est d’une minute de marche tous les 500 mètre. Et comme Léonie ne serait pas Léonie si ce n’était pas une meneuse, voyez-là alpaguer tous les coureurs français qui marchent, épuisés : « allez, ne vous résignez pas, suivez-moi, on alterne marche et course, on y va ! ». On avait pas vu une telle meneuse d'Homme depuis Jeanne d'Arc !

 

Et, chers auditeurs, regardez, c’est incroyable, tout un petit groupe s’est formé autour de Léonie et ce groupe alterne marche et course au rythme imposé par cette gamine. Ils sont en train de boucler leur dernier tour et semblent euphoriques. Et les voilà qui approchent du dernier km, les derniers 300 mètres sur le tapis rouge, au milieu des projecteurs, de la foule en délire, de la musique... ils s’arrêtent et unanimement décident de laisser finir seule leur championne, ils poussent cette meneuse à profiter pleinement et à savourer personnellement sa ligne d’arrivée, avant de la suivre quelques dizaines de mètres derrière. J’en ai la chair de poule, chers auditeurs. Nous vivons un grand moment.

 

Revenons sur nos deux coureurs encore en course.




Après avoir bouclé le premier semi en 2h, Laurent marque le coup. Il s’arrête de plus en plus longtemps aux ravitaillements. Peine à repartir. Pourtant, il refuse de marcher. Il court. Certes, à 9 km/h seulement, mais il court.

 

Mais, que fait-il ? Il a perdu sa lucidité ? Arrivé au check-point des bracelets, au lieu d’aller chercher le 4ème chouchou jaune donnant droit à l’accès au 2 derniers km vers la finish line, il se dirige vers la porte des 3èmes bracelets. Va-t-il faire un tour de plus ?! Non ! Alors que la bénévole s’apprête à lui passer le chouchou des 30 km, il éclate de rire, lui montre qu’il l’a déjà et se déporte vers la porte des 40 km. Rire partagé par la bénévole. Futile instant de bonheur. Complicité. Moment de vie. Moment de joie qui prend une proportion démesurée au milieu d’une journée d’effort et de tant de souffrance.

 

Il reste 2 km. La ligne d’arrivée se dessine, et avec elle le sourire sur le visage défait de Laurent. Voyez comme il court, chers auditeurs. Voyez comme il a l’air heureux, il tape dans les mains tendues par les spectateurs, se frappe la poitrine, il rit, il pleure et exulte en franchissant l’arrivée. 

 


Quel finish, mes amis. Alors qu’il envisageait la perfusion sur son parcours vélo, il termine tout de même ce marathon en 4h20, certes 20 mn de plus qu’à Nice, mais dans des conditions vraiment difficiles.

 

Et puisque chaque arrivée est un exploit, chers auditeurs, nous allons attendre 2h10 de plus pour assister à l’arrivée de Stéphane K. Après 6h33 de marathon, le voilà qui se présente sur le tapis rouge, main dans la main avec son Suisse et son Italien. Ils franchissent la ligne d’arrivée ensemble et se font l’accolade, tombent dans les bras des uns et des autres. Ces hommes qui ne se connaissaient pas ce matin viennent de graver un souvenir à vie.

 

Qu’ajouter après tant d’émotions ? Un point sur le classement, même si, vous l’avez compris, il n’est qu’accessoire :

1er : Stéphane D en 12h44

2ème : Léonie en 12h45

3ème : Laurent en 13h15

4ème : Stéphane K en 14h50.

 

Chers auditeurs, il est tard. Je vous remercie de votre patience. Je vous remercie d’avoir suivi cette journée avec nous.

 

À bientôt pour de nouvelles aventures.

 

Vive le sport et surtout, merci la vie !

 

Ici Cervia, à vous Paris.




2 commentaires

Commentaire de marathon-Yann posté le 28-09-2018 à 08:20:25

Un grand moment de littérature pour un grand moment de sport.
Double Bravo 👏 !

Commentaire de marathon-Yann posté le 28-09-2018 à 08:20:25

Un grand moment de littérature pour un grand moment de sport.
Double Bravo 👏 !

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