Communauté des sports d'endurance

Cette année j’ai innové avec des participations aux fameux cross d’hivers de la région.

Je n’ai pas été déçu du voyage.

Des parcours courts mais exigeants

Du froid, un peu de boue et beaucoup de vitesse…sauf que ce Dimanche à 10H00 force de constater que le sol est dur comme du béton. Plusieurs semaines de temps sec lié à un froid de canard ont rendu le parcours très roulant…enfin à première vue.

En effet, à 10H30 j’attaque mon petit échauffement et la surprise…les fameuses bosses caractéristiques des cross sont ici de monticules à la hauteur impressionnante qu’il faut escalader à la force des mollets.

10H55 ligne de départ

Nous sommes 75, tous habillés aux couleurs des clubs. J’échange deux mots avec mon ami Dominique, grand habitué de ces cross et décide de démarrer la course dans ses jambes.

11H00 le départ

Je suis impressionné par la vitesse. Pour la plupart des coureurs c’est un départ au sprint.

Pour ma part, je démarre comme convenu en queue de peloton dans les pieds de Dominique.

Le premier petit tour passe sans encombre...c’était vraiment un tour de chauffe quasiment plat.

Au deuxième tour, mon ami Arnaud nous rejoint, je décide d’abandonner Dominique pour faire un bout de chemin avec lui.

Première série de bosses. Ouah !  J’ai les cuisses qui chauffe et la palpitant qui s’emballe.  J’observe attentivement la technique d’Arnaud : de l’élan, du rebond, du lâcher prise dans les descentes.

Début du deuxième tour, j’ai déjà bien récupéré de la série de bosses, je me sens vraiment en forme, je décide d’accélérer et abandonne Arnaud.

Je croise un collègue du club en difficulté après avoir pris un départ trop rapide.

Deuxième série de bosses : j’applique le technique élan, rebond, détente : ça passe nickel !!

A la fin de la série de bosse, j’entends distinctement mes amis du club m’encourager à plein poumon. Je suis galvanisé par ces cris.

Le deuxième tour est bouclé. Je suis toujours aussi bien. Aucune fatigue, aucune douleur et ce sentiment enivrant de facilité qui est grisant. Je sais déjà que je vais faire mon meilleur score.

Troisième et dernier tour. J’ai changé de braquet. Ma montre indique 15 km/h. je ne sais pas si je vais pouvoir tenir à ce train tout le tour et réussir à franchir une dernière fois les bosses, en attendant, je file à vive allure vers d’autres collègues devant moi.

A mi-parcours je dépasse l’un des meilleurs de mon club, aujourd’hui en petit forme.

Dernière série de bosse. L’accélération a fait des dégâts, je peine à franchir la dernière bosse toujours encouragés sans relâche par mes amis du club.

Dernière ligne droite et l’arrivée au sprint, 36’ et 7 secondes après le départ.

C’est de très loin, mon meilleur score.

Le cross c’est atroce mais j’adore !