Récit de la course : Off - GR2++ - Mantes-Val du Rueil 2016, par bubulle

L'auteur : bubulle

La course : Off - GR2++ - Mantes-Val du Rueil

Date : 24/9/2016

Lieu : Mantes La Jolie (Yvelines)

Affichage : 1232 vues

Distance : 103km

Objectif : Pas d'objectif

9 commentaires

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Pas d'autre récit pour cette course.

Divagations normandes



Un Off sur le GR2, en Val de Seine, quelque part entre Paris et Rouen, pour faire découvrir aux kikoureurs qui ne les connaissent pas, les beautés des boucles de la Seine et un relief parfois....surprenant. Voilà l'idée d'origine.

Idée qui avait émergé à la suite du Trail des Deux Amants, en avril, où sur une conversation Facebook, Émilie (qui ne courait pas, ce week-end, mais faisait des photos sur la course....n'oubliez pas de lire le blog d'Émilie, c'est un ensemble de récits de photos....qui vaut le détour : http://www.danslesyeuxdemilie.com/), moi-même, ainsi que Ponpon, comparions les qualités des reliefs de la rive droite : falaises des Andelys, de la Roche-Guyon ou des Deux-Amants.

Et c'est un peu ainsi que j'ai fini par proposer un Off en deux étapes, allant de Mantes la Jolie à Val de Reuil (deux gares facilement accessibles), avec une étape en profitant de notre maison près des Andelys, à peu près à mi-parcours.

Et me voici lancé dans une de mes activités favorites : tracer un parcours sur OpenRunner, avec dans l'idée de suivre le GR2, qui fait ce parcours dans son ensemble, en y ajoutant quelques variantes si possible, pour éviter des sections s'annonçant ennuyeuses...ou pour rajouter du D+.

La trace fut même reconnue et affinée, au printemps, par Overnight près de Mantes...et par Boubou27 dans le secteur de Courcelles sur Seine/Les Andelys/Vernon. L'objectif était notamment de veiller à éviter les parties apparemment praticables sur la carte IGN, mais interdites car privées.

Samedi : première étape

Au fil des candidatures et, malheureusement, de quelques défections, nous nous sommes retrouvés le samedi matin à 6 coureurs au départ de la gare de Mantes la Jolie : Overnight (pour les 10 premiers kilomètres, il était malheureusement handicapé par une aponévrosite plantaire), catcityrunner, Romain (ami d'Émilie), Sab, Fa2 et moi-même. Émilie, qui avait terminé la semaine précédente un 100km au Québec, nous rejoindrait en route.

6 coureurs.....mais 7 participants, car mon infatigable Élisabeth nous a conduits à Mantes et ralliait ensuite notre future étape (chez nous, quoi) pour nous récupérer en fin de journée à Courcelles sur Seine, 60 kilomètres plus loin. Sans elle, pas de off possible, ou du moins un off bien plus compliqué !

La traversée initiale de Mantes nous révèle une bien sympathique petite ville avec un air un peu provincial, avec sa très belle collégiale. Bien loin de la simple image des cités du Val Fourré.





La traversée de la Seine donne le ton : le fleuve est large et paisible, les bords sont champêtres, on imagine déjà les peintres au bord de l'eau, les guinguettes, etc.



Au delà de Limay, nous entrons en forêt dans une belle succession de singles assez ludiques avec un peu de pente. J'avais tenté quelques variantes au GR pour agrémenter mais en fait celui-ci est bien agréable.

Les 10 kilomètres jusqu'à l'approche de Vétheuil sont assez champêtres, plutôt roulants. Nous coupons en réalité la boucle de Rolleboise, avec ça et là des échappées sur Mantes, au loin, et la boucle suivante (celle de la Roche-Guyon) de l'autre côté.

 



Overnight nous quitte à regrets et nous arrivons relativement rapidement à Vétheuil, joli petit village francilien qui marque le début de la boucle de La Roche-Guyon.


Le GR grimpe ensuite sur le haut des falaises. Une variante que j'avais repérée, sur un petit single en forêt, nous est impossible à emprunter car une battue de chasse s'y déroule. Pas de conflit particulier, le chasseur interrogé à l'entrée du single nous déconseille de nous engager sur le sentier et comme nous avons une alternative, nous n'insistons pas.

Cela a un peu le défaut de nous faire longer assez longuement l'aérodrome local, en lisière de forêt, sous un soleil qui commence à taper fort.

Heureusement, la variante suivante (après en avoir manqué une qui eût du nous faire redescendre au fleuve pour remonter un peu....si ce n'est que le single de la carte IGN était invisible sur le terrain) va nous apporter une superbe surprise : les grottes du Colombier. En effet, après un improbable single presqu'invisible, nous tombons sur un incroyable réseau de grottes à mi-pente, avec une vue exceptionnelle sur la boucle de Seine, des échelles qui montent et descendent d'une grotte à l'autre, le tout taillé dans le calcaire.



Je ne donnerai pas de détail d'accès. J'ai appris par la suite que l'accès à ces grottes est en théorie interdit par arrêté municipal car elles sont très fragiles. Cela étant, par où nous sommes arrivés, nous n'avons rien vu ! Si vous passez par là, essayez de les chercher, mais...respectez-les !

Après un petit moment passé à profiter du lieu, nous repartons en direction du chateau de la Roche-Guyon qu'on voit au loin. Un haut lieu du trail, puisque c'était le départ de feu le Trail du Donjon : il est probable que certains singles que nous empruntons étaient utilisés par la course.

Singles très amusants, qui passent leur temps à monter/descendre. Romain, qui habite avec Émilie près d'ici, les connaît par coeur et nous en fait parcourir certains que je n'avais pas prévus. Un petit regret, toutefois, il oublie de nous faire passer dans le village, et au pied du chateau.



Midi approchant, le ravito devient nécessaire. Nous allons l'atteindre après une traversée via les champs, un dernier passage sur la crête au dessus de la Seine qui nous montre toute la boucle que nous avons parcourue...et Mantes qui est à peu près à 7km à vol d'oiseau (et à plus de 25 pour nous !)



Ravito, vous avez dit ? Eh oui, ravito.

Je ne l'ai pas fait exprès, mais Émilie, instigatrice presque involontaire de ce off, et Romain, qui est venu avec nous, habitent le petit village de Gommecourt, qui est pile sur notre trajet. Depuis 3 heures, je tiens Émilie au courant de notre progression et il est tacite qu'il y a ravito...tout simplement chez eux. En plus, elle nous nargue en disant qu'elle en est déjà à 3 bières.

C'est qu'il fait quand même bien chaud en ce samedi...et c'est une troupe un peu fatiguée qui est bien contente de débarquer dans la belle maison en bois de Romain et Émilie. Et, en un tournemain, force saucisson, morceaux de beaufort (pas de Tome, Arclu, désolé) et...bouteilles...sont sur la table.



Bref, ravito 4 étoiles chez Romain et Émilie, on resterait bien (surtout Fafa, sans vouloir cafter). Mais, nous sommes des warriors, des vrais, des tatoués, et nous devons repartir. C'est qu'il reste encore près de 30 kilomètres à faire et....qu'il fait diablement chaud !

Le passage de l'Epte est fait.....



...et nous voilà donc en Normandie. Et contrairement à une légende tenace, la Normandie n'est pas verte QUE parce qu'il y pleut tout le temps. Là, il fait une chaleur de bagnard (tiens, d'ailleurs, il nous manque, lui).

Une jolie monté champêtre nous amène sur le coteau et une looooongue traversée sur un single à flanc nous amène au célèbre village de Giverny.



J'ai une petite poussée d'émotion. Giverny, pour Elisabeth et moi, c'est spécial. C'est, pour elle, toute son enfance et, pour moi, la rencontre avec une belle-famille pour qui le qualificatif de « chère à mon coeur » est tout simplement bien trop faible.

Bref, les autres ne le voient pas trop, mais, Giverny, quoi.

Et même une image insolite n'y changera rien.



Cela dit, il fait de plus en plus chaud et la corniche au dessus de la Seine est un peu longue bien que nous croisions Claude Monet (ou bien son alter ego) qui y bronze torse nu au bord du chemin.

Le pire est quand même la (putain de) piste cyclable jusqu'à Vernonnet. Environ 2 kilomètre de plat/plat/plat sur du bitume/bitume/bitume et du chaud/chaud/chaud. Le silence est éloquent : tout le monde en a un peu marre, on en est à 40 kilomètres, 5 heures de course (c'est roulant, on court beaucoup), on veut un ravito !

Je fonde mes espoirs sur Vernonnet...où nous arrivons...quand le bar de la place de l'église ferme ! Déception générale, mais le GPS-bubulle entre en mode « ravito » et je nous dirige rapidement vers le bar-PMU local « Le Week-End », fort heureux d'accueillir 6 trailers dégoulinants au milieu des parieurs des courses du samedi après-midi.

Dommage que je n'aie pas de photo, ça valait le détour....

Cinq cocas (dont deux pour moi) et deux jus d'orange (pour les filles : y'avait pas de pamplemousse) et quinze carafes d'eau, avec 242 glaçons, plus tard, nous voilà repartis vaillamment à l'assaut des coteaux vernonnais. Plus que 18 kilomètres, annoncé-je. Genre 3 heures, quoi. D'où SMS à Elisabeth pour la tenir au courant de la progression de la vaillante troupe.

J'appréhendais la tentative de variante via le coteau (terrain militaire ou non?) mais ça passe, ce qui nous évite 1km de bête route en suivant le GR. Nous attaquons ensuite la grande forêt de Vernon par un chemin bien tracé sur la carte, mais qui n'est pas le GR2. GR2 que je prévois d'ailleurs d'abandonner pour une traversée de forêt plus sympathique....

...sauf que ça ne marche pas. Sur notre beau chemin nous croisons un chasseur...fort aimable...qui nous signale qu'il est en fin de battue et que l'ensemble de cette immense forêt (plus de 20km2) est privé.

La seule solution pour passer est de ne pas suivre le bel itinéraire que j'avais tracé (par de grandes allées, pourtant), mais de faire une immense boucle de 5 kilomètres par de grandes allées droites et plates en forêt, croiser plusieurs chemins qui semblent s'enfoncer symathiquement dans la forêt...mais sont tous bardés d'agressifs panneaux "Passage interdit", "Chasse réservée". Ou comment privatiser de superbes espaces pour le plaisir egoïste de quelques tartarins parisiens venant salir les roues de leur rutilant 4x4 les week-ends. No comment.


Notre vaillante petite troupe avale stoïquement ces kilomètres peu passionnants, d'autant que nous nous sommes éloignés de la belle vallée de la Seine....vers laquelle nous ramène heureusement et progressivement le GR2.

Il y a tout de même un peu de lassitude lorsque nous atteignons enfin la jolie église moderne (mais au look ancien) de Notre-Dame de l'Isle, en bord de fleuve. Nous en sommes désormais à plus de 50 kilomètres et il en reste une petite dizaine relativement plats jusqu'à Courcelles où Élisabeth doit nous récupérer.



Cela se fera largement avec des chemins de halage, toujours le long d'un beau fleuve calme. Le rythme est désormais un peu cyrano, d'autant que cela commence à tirer un peu dans le petit groupe.

En croisant quelques promeneurs, deux chiens qui jouaient sur le bord du chemin se joignent à nous.....puis commencent à nous suivre...puis nous suivent carrément. Je finis par m'inquiéter un peu et je me propose de les ramener avec moi là où nous les avons trouvés. Comme je suis le plus en jambes...eh bien, je reviens tout seul vers le bord de fleuve que nous avions un peu abandonné. Pendant ce temps, les autres font une pause qui semble bienvenue.

De façon amusante, les deux chiens me suivent...pourtant sur des passages acrobatiques (allez faire passer une clôture à deux chiens que vous ne connaissez pas). Cependant, au bout d'un bon kilomètre, je ne trouve aucun « maître ». Me voilà beau, tout seul...avec deux chiens à mes basques ! Je finis par appeler le numéro que je lis à grand peine sur le collier du labrador (avec un beau combat pour faire tenir ledit labrador en place : il est fort sympathique, mais je n'y connais pas grand chose en chiens, moi !). Le propriétaire qui répond...n'a pas l'air plus inquiet que cela (allons bon) mais m'indique qu'il arrive...en moto (même si je ne suis pas sûr qu'il ait compris où j'étais !).

Il est temps de rejoindre les autres...qui sont à plus d'un kilomètre et doivent se demander ce que je fiche. Et là...ne voilà-t-il pas que le labrador cesse d eme suivre. Non mais je vous jure ! Au final, bin tant pis, je ne suis pas là pour gérer les chiens des autres ! Et je repars...avec un berger allemand inconnu (ou inconnue, car Fafa dit que c'est une fille) qui, lui, me suit comme mon ombre.

Je finis par retrouver mes 5 compères pour constater...que ça ne va pas fort chez Romain. En fait, c'est simple : il est perclus de crampes, il a des problèmes digestifs, bref, il n'est pas bien du tout. D'où plan d'urgence : nous décidons de partir devant, avec catcityrunner, et Sab/Fa2/Émilie restent avec Romain et avancent tranquillement en marchant. Nous allons tacher de les récupérer. J'estime qu'il nous reste alors 5 kilomètres...mais de plat barbant.

Au final, Élisabeth m'appelle et je décide de lui demander de venir nous récupérer car je crains que Romain ne soit trop mal pour finir...ce qui s'avérera le bon choix. Et ce sera donc à Port-Mort (funeste présage pour Romain qui a déjà abandonné son UT4M à...La Morte !) que nous arrêterons ce périple, au bout d'environ 58 kilomètres.

Et, finalement, les 7 participants (parce que, encore, Élisabeth elle compte, et pas qu'un peu : elle nous a fait des tas de courses pour un superbe after !) vont terminer en pique-niquant à Notre-Dame de l'Isle :



...avant que nous ne ramenions Émilie, Romain (qui se retape doucement) et catcityrunner, à la gare de Vernon. Cela pour qu'ensuite Sab, Fa2, et la famille bubulle se rendent au Bubulle-Hotel avant la deuxième étape.

Bilan de cette première étape : 58km, 8h30 de course et plus de 1200m de D+. Une belle balade !

Dimanche, deuxième étape


J'ai changé le programme. Au lieu de nous faire emmener très tôt à Courcelles pour reprendre le GR2 et longer la Seine jusqu'à Val de Reuil, j'ai choisi une boucle d'une quarantaine de kilomètres à partir de notre maison, à Bernières. Cela a déjà l'avantage de nous offrir un peu plus de sommeil....et ne pas mettre d'obligation à Élisabeth qui a déjà tant donné.

L'avantage, c'est que je n'ai guère besoin de carte car je connais les 3/4 du parcours. Le plan est d'aller jusqu'à St-Pierre du Vouvray via la rive gauche, avec notamment les montées/descentes de la boucle de St-Pierre, qui sont un de mes spots d'entraînement en D+. Puis, ensuite traverser la Seine, couper l'intérieur de la boucle en rive droite, puis atteindre les falaises des Andelys, pour la partie certainement la plus acrobatique de tout ce week-end.

La mise en jambes est tranquille : nous commençons par presque 7 kilomètres de plat en long de Seine, sur le chemin de halage. Tellement tranquille, d'ailleurs que je nous rajoute près d'un kilomètre en me trompant sur une bifurcation, qui nous oblige à faire un crochet pour traverser la voie ferrée (entre la Seine et la voie ferrée, les obstacles sont nombreux !).



Nous finissons par retrouver...le GR2 (sa variante rive gauche) à Lormais, pour attaquer la première des trois côtes sérieuses qui nous attendent (plus de 100D+ chacune). Cela permet de vérifier que nous avons encore des jambes solides....et accessoirement de profiter de quelques belles échappées sur la vallée et les lacs de sablières.



Arrivés au sommet, une petite traversée nous voit emprunter discrètement un single...qui traverse une partie privée, ce que je fais régulièrement. Nous jouons un peu les innocents avec un chasseur rencontré, genre "nous sommes un peu perdus, pouvez-vous nous indiquer le prochain chemin qui redescend sur la Seine ?".


Et une descente un peu acrobatique plus tard, avec quelques traversées de ronces un peu agressives, nous revoilà....au point de départ de la côte précédente....ou comment faire 100D+ sans progresser d'un mètre dans notre boucle..:-)



La deuxième boucle sera à l'avenant, avec une belle remontée sur le village de Heudebouville, célèbre (à 10km à la ronde) pour son semi-marathon qui se terminer par une côte de plus de 2 kilomètres et 120m de D+. Côte que nous redescendons d'ailleurs, la route étant la seule option.



Et les côtes s'enchaînent, avec la troisième qui arrive rapidement, sur le même modèle : et que je monte de manière assez raide sur 100-120D+.....et que je traverse un peu sur le plateau...et que je redescends sur la berge de Seine par le premier chemin rencontré.

C'est sur cette boucle de Vironvay que la pluie nous rejoint...de manière assez soft, toutefois.



Il ne reste alors qu'à redescendre, admirer le curieux jardin d'un original local, peuplé d'animaux....en ciment....



...et nous voilà à St-Pierre après déjà près de 28 kilomètres dans les jambes ! En un peu plus de 3 heures, nous n'avons guère chômé. Et, d'ailleurs, lesdites jambes sont un peu raides....




Ce sera le seul endroit où j'ai besoin de la carte, utile pour aller retrouver le GR2 qui va nous ramener droit sur les falaises des Andelys.

Droit...mais long ! Ces 6 à 7 kilomètres de quasi plat sur des chemins agricoles sont un bon travail de mental. Jugez plutôt :



La (toute petite) troupe est d'ailleurs assez silencieuse et nous attendons un peu avec impatience de retrouver un terrain un peu plus ludique....qui finit par arriver, sonnant le signal de l'arrêt ravito !

Un petit signe à Élisabeth : je sais que nous n'aurons pas les jambes, arrivés aux Andelys, pour avaler les 8 kilomètres de plat restant (j'ai "vendu" une boucle de 40 kilomètres, mais elle doit en faire en réalité près de 48). Elle nous récupérera donc au bout des falaises et cela nous suffira bien, surtout qu'ensuite il faudra encore rentrer en région parisienne...et devinez qui va devoir se taper la route ? Mais oui, c'est notre (quasi-)infatigable suiveuse. Elle a vraiment donné autant que nous, même si c'est d'une autre façon.

Enfin, pour la première fois, je peux faire découvrir "mes" falaises à Sab et Fa2. Et je crois que la découverte est une jolie surprise. Car, même prévenus, je ne suis pas certain qu'ils s'attendaient à ce terrain là. Mais, encore une fois, les vues superbes méritent l'effort et les quelques descentes "un peu" techniques (dont l'une vaudra malheureusement à Sab une chute sans gravité mais qui lui rajoutera pour la suite une légitime appréhension).




Les descentes sont croquignolettes, mais que dire des montées, par exemple celle en lacets du Rocher du Spéléologue. Il faut être dessus pour se rendre compte ce qu'est ce passage un peu vertigineux....et fort heureusement pas trop glissant.



Mais, la récompense, c'est cela :

 




Et, enfin, au bout de la dernière descente et de 39 kilomètres pour 800D+, nous retrouvons la navette spéciale de l'organisation et pourrons enfin rentrer nous doucher (ce qui est apprécié par le chauffeur de la navette). 6 heures pour 39km et 800D+, c'est un off mené à bonne allure, n'est-ce pas ?

Au final, je crois que ce off (de près de 100 kilomètres) était une belle réussite. Il ne reste donc plus qu'à...le refaire, en essayant d'arriver à faire la deuxième étape prévue (mais la logistique est compliquée, tout de même...je voudrais pouvoir éviter d'avoir à trop solliciter un « chauffeur »pour qui le week-end est bien moins drôle que pour les coureurs. A nous de trouver la solution !

Merci à tous les participants pour votre bonne humeur....

9 commentaires

Commentaire de Arclusaz posté le 30-09-2016 à 22:20:00

donc, en fait, c'est joli comme coin (même si il n'y a pas de tome).

pour la chute de Sab, c'est imputable au changement de jupe entre le jour 1 et le jour 2 : la propreté c'est bien, la sécurité c'est mieux !!!

bravo pour ce joli TALC

Commentaire de Runphil60 posté le 30-09-2016 à 22:20:28

Ce petit compte rendu donne envie de panrticiper a l'édition 2 de ce off:-)
Bravo a vous !

Commentaire de Raphynisher posté le 30-09-2016 à 22:51:22

Superbe Off, Mantes est situé dans le Mordor ? Les grottes sécrètes sont magnifiques et vous avez eu de la chance avec la météo. Il y a même des passage en fort devers. Un beau parcours pour en prendre plein les yeux et les cuisses !! Bravo à vous les kikoux et merci Bubulle pour le partage !

Commentaire de philtraverses posté le 01-10-2016 à 08:05:34

Joli récit plein d'amitié, avec de belles surprises, dans ce secteur quand même très urbanisé. Et en plus il y a des chasseurs ( schocked).Peut être un jour si je suis muté en région parisienne

Commentaire de sabzaina posté le 01-10-2016 à 08:10:28

Un CR qui traduit l'ambiance de ce week-end: de belles découvertes, de belles amitiés et surtout une vraie passion pour les bergers allemands ;)
Merci Chris pour l'orga

Commentaire de Fa² posté le 01-10-2016 à 13:47:39

Moi je l'aime cette bergère qui nous a suivi et je suis triste de la savoir perdue au pays des normands :-)
Super Off, super orga, je me demande si ça vaut encore le coup de faire des courses organisées par de soi disant pro quand on trouve mieux et plus sympa juste entre Kikous.
Merci aux éclaireurs, aux organisateurs, à Mme bubulle, à la météo, à l'érosion, quel beau weeek-end.

Commentaire de catcityrunner posté le 01-10-2016 à 14:07:27

Merci Christian pour le CR fort bien illustré. Excellents souvenirs d'un off organisé de main de maître !
Le parcours bien ludique du 2ème jour donne envie ;-)

Commentaire de Overnight posté le 01-10-2016 à 19:41:56

Merci pour le off, le CR et bravo à vous pour la balade... Baleze d'avoir trouvé les grottes (je sais même pas y aller)! :D
Un peu deçu forcément d'avoir fait qu'un petit morceau mais cette semaine y avait du mieux donc ptet bien fait quand même d'avoir limiter les durées de sorties depuis 1 mois et demi.
A la prochaine pour un + gros morceau j'espère!!
Bravo à Elisabeth pour le boulot accompli à côté!

Commentaire de Tonton Traileur posté le 02-10-2016 à 12:34:17

Joli, joli, très joli !
visiblement, un très beau Off à étapes ... ça m'aurait bien plu. Malheureusement pris ce week-end là par d'autres obligations, mais j'espère bien qu'il y aura une 2ème édition ?

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