Récit de la course : Off - Ascension du Mont Blanc - Montée au refuge de Tête Rousse 2006, par L'Castor Junior

L'auteur : L'Castor Junior

La course : Off - Ascension du Mont Blanc - Montée au refuge de Tête Rousse

Date : 10/7/2006

Lieu : Les Houches (Haute-Savoie)

Affichage : 3715 vues

Distance : 6km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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Le Tramway du Mont Blanc
Mes "performances" finalement acceptables lors de l'ascension de la Petite Fourche ont convaincu Olivier de me laisser une chance de tenter l'ascension du Mont Blanc, et je pars donc ce lundi matin avec cet objectif en tête, tout comme Dominique, François, Roger, Gilles et Aurélie et nos deux guides. Nos compagnons qui n'ont pas souhaité tenter l'ascension aujourd'hui, et qu'Anne-Marie guidera le lendemain vers le Buet, nous accompagnent jusqu'au Nid d'Aigle, un repérage en quelque sorte pour Anne-Marie, Kloug et Damodile qui sont inscrits, avec Gilles, à la course du même nom qui a lieu le dimanche suivant. Nous partons donc tous ensemble vers Les Houches, d'où une télécabine nous emmène à Bellevue, au dessus du Col de Voza où passe l'UTMB.


Le ticket de télécabine. J'aime bien le coeur utilisé pour poinçonner à l'aller...


Bionnassay depuis Bellevue.


Les alpinistes photographient les randonneurs.

Là, nous rejoignons l'arrêt Col de Voza du Tramway du Mont Blanc, où c'est aujourd'hui l'Anne qui nous transportera, à un train de sénateur brinquebalant, jusqu'à l'arrêt du Nid d'Aigle, à 2372 m.


Le Ticket du Tramway. Poinçonnage plus classique...


L'Anne, à son terminus.

On trouve autant de simples randonneurs que d'apprentis alpinistes dans ces voitures anciennes, dont il paraît que les créateurs caressaient le doux rêve de les voir transporter tout un chacun directement jusque sur le toit de l'Europe. Bigre...
Les adieux aux randonneurs et la montée au refuge de Tête Rousse

Arrivés au Nid d'Aigle, nous profitons du beau temps pour pique-niquer tous ensemble, avec les melons, jambon, pâté et pain amenés par chacun.


Le JDM à la recherche d'un emplacement pour le pique-nique.


Vue sur le refuge.

Nous nous mettons ensuite en route, accompagnés sur quelques centaines de mètres par nos amis randonneurs, qui profitent de la présence de nombreux chamois peu farouches pour improviser une séance photo.


Un bouquetin se donne en spectacle devant la presse buressoise...

Nous promettons, en nous quittant, de nous faire coucou le lendemain, au terme de nos ascensions respectives, par delà la vallée de l'Arve.


Au revoir tout le monde ! A demain !

L'ascension vers le refuge se fait sur un terrain très minéral, mais relativement roulant.


Ca y est, on grimpe. Attention aux bouquetins...


Lui a l'air plus paisible, et semble surveiller les opérations de son promontoire...


Ambiance minérale à souhait.

La seule péripétie de ce parcours tient au fait que Dominique et moi, qui avons pris tout notre temps pour photographier certains de ces bouquetins ou chamois volontaires, perdons un instant la trace de nos camarades, et nous égarons dans une montée difficilement praticable. Qu'à cela ne tienne, nous reprenons rapidement la voie normale et son balisage rouge finalement très visible. La vue sur la vallée est en tout cas saisissante à cette altitude déjà élevée, et le point de vue sur l'Aiguille du Midi, finalement très proche, magnifique.


L'Aiguille du Midi.


Chamonix et la vallée de l'Arve.

L'arrivée au refuge (3167 m) se fait en traversant un petit névé, et l'on contourne rapidement l'ancien refuge, désormais désaffecté, pour rejoindre le nouveau, dont les travaux ont tout de même coûté la bagatelle de 1,8 million d'euros, qui offre apparemment un confort bien supérieur à ce que l'on a pu expérimenter à Albert Ier.


Le(s) refuge(s) de Tête Rousse, avec Bionnassay en toile de fond.

Après avoir bu un verre et pris possession de nos lits dans le dortoir, et fait connaissance avec un concept intéressant de sanitaires écologiques ( http://www.saniverte.com ), nous décidons, avant le dîner, de jeter un coup d'oeil à ce qui nous attend le lendemain. Gilles nous montre le fameux couloir, si dangereux dans la voie normale en raison des fréquentes chutes de pierre.


Le "mur" qui nous sépare du Goûter.

Effectivement, peut-être en raison de l'heure (fin de journée) et du climat (journée chaude et ensoleillée), nous entendons et apercevons parfois des chutes le long de ce mur qui nous sépare du Refuge du Goûter, 650 m plus haut. Je me demande vraiment comment nous pourrons gravir ce bloc rocheux le lendemain matin, dans la nuit noire...


Le fameux couloir, dans lequel nous n'aurons pas intérêt à traîner demain...


Réponse au prochain épisode... ;-o)

L'Castor Junior

1 commentaire

Commentaire de Gadou 42 posté le 26-07-2006 à 17:03:00

j'avais lu l'ascention avant le refuge mais c'est du meme tabac !! bien dit et super photos

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