Récit de la course : Marathon Arles Les Alpilles 2014, par TomTheMachine

L'auteur : TomTheMachine

La course : Marathon Arles Les Alpilles

Date : 27/4/2014

Lieu : Arles (Bouches-du-Rhône)

Affichage : 1026 vues

Distance : 41.9km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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Le récit

Données course
Distance mesurée: 41,9 KM.
Température au départ: 11°C.
Temps: Vent léger.

Données perso
Poids: 83,5 Kg.
Objectif: Atteindre l'arrivée.

(ouvrez la carte dans un nouvel onglet pour la voir en pleine résolution)

17ème semaine, 17ème course. Et pas des moindres.
Le marathon-nature d'Arles sera mon 3ème, après Marseille 2013 (4h13') et Provence-Luberon 2013 (Abandon au 34ème).
La préparation ayant été complètement foireuse, j'abandonne mon objectif de 4h00' et vais juste essayer de passer la ligne d'arrivée en un seul morceau.
Ce sera déjà bien.

Arrivée sur place à 7h30. Il fait frais et il y a un peu de vent. Les conditions sont bonnes.
Au départ je croise Benoît le clown, un Crocs-Man des cavernes et une Lapinou-mouth (les fans d'Alain Chabat comprendront).
Sur le podium on nous présente Jose Guadalupe de Jesus Puga, un petit mexicain fou et vainqueur quasi-garanti de cette épreuve en l'absence de grosses pointures.

Le départ est donné dans une ambiance assez relax à 8h00 pour le marathon en individuel, les relais et le semi.
Je me place vers l'avant du peloton pour courir à mon rythme dès les premiers mètres.
On va tenter de rester sur un rythme de 4h00' aussi longtemps que possible avant de lever le pied autant que nécessaire pour atteindre l'arrivée.
*5-4-3-2-1... C'est parti!*

KM 0 à 7:
On passe sous l'autoroute, on contourne l'usine électrique puis on traverse Pont de Crau.
La route est un poil plus vallonnée que ce que j'attendais et la température commence déjà à monter, mais tout va bien.
5'20" au KM sur les 7 premiers. Un peu trop rapide, mais sur ce genre de terrain je ne sais pas aller plus lentement.

KM 7 à 14:
On quitte la civilisation et on commence à alterner entre route et chemins.
Benoît le clown me dépasse juste avant le KM 8, pile au moment où j'ai mon coup de barre habituel.
Mais sur les 5 longues lignes droites qui suivent j'ai largement le temps de trouver mon second souffle.
Au 14ème KM, un long faux plat montant laisse place à une grande descente vers le château de Barbegal, qui marque la fin du premier relai.

KM 14 à 21:
On file plein Est, sur une ligne droite quasi-interminable.
A droite, des champs. A gauche la colline qu'il faudra gravir tout-à-l'heure.
Petite boucle dans le Paradou au 21ème KM, coup d'oeil sur le chrono: 1h59'30".
C'est bien. Quoi qu'il advienne je serai en-dessous des 5h.

KM 21 à 30:
Petite bosse sur chemin, court retour sur route, et puis entrée dans le vif du sujet: la partie nature.
Le chemin n'est pas trop accidenté ou difficile, mais ce n'est pas vraiment ce qu'on veut après un semi.
Crocs-Man me dépasse vers le 23ème environ alors que je commence à alterner entre marche et course pour m'économiser.
Alors que ça descend entre le 27ème et le 30ème, j'arrive tout juste à trottiner. Mal aux pieds, et manque d'énergie.
Beaucoup de monde au ravito du 30ème, qui marque la fin du deuxième relai. C'est agréable.

KM 30 à 34:
En repartant vers la route, je me rends compte que je viens de me prendre le mur.
Mes chaussures sont en plomb, et ma bouteille d'eau est une haltère. La suite va être fun...
En pleine descente au 32ème je me fais dépasser par un groupe de copains qui rigolent, se racontent des blagues et font même des sprints pour s'amuser.
Comme quoi, on n'a pas tous la même expérience. Beuh... j'ai mal partout, laissez-moi mourir sur le bord de la route. En pleurs
Au 33ème je fais une petite pause eau, épongeage et douche.
3h20 de course. A 10 minutes au kilomètre, je finis en 4h50'. Jouable.

KM 34 à 42:
1 minute de trottinement, 4 minutes de marche. C'est laborieux, mais ça fonctionne.
Je m'accroche à deux coureurs de Chrono Libre, mais ils finissent par me semer.
Pareil avec le dossard 1326 qui utilise la même technique que moi. Même en marchant, il s'en sort mieux.
De retour à Pont de Crau, je suis désormais tout seul. Probablement dans les 50 derniers. Incertain

A 1 KM de l'arrivée je vois mon ex-copine en train d'embrasser son nouveau mec sur le parking de M. Bricolage.
Ca fait 4 ans que je ne l'avais pas vue...
C'est la déshydratation qui provoque des hallucinations, ou c'est cette maudite course qui veut me narguer jusqu'au bout? Langue tirée
Marre de me traîner, j'essaie de courir jusqu'au stade.
Passage de la ligne au petit trot en 4h47'36". Et un beau petit trophée pour le monsieur.

Bon, maintenant il va falloir ramper jusqu'à la voiture et essayer de rentrer à la maison.
Pfiou... les marathons sans préparation, ça se fait pas. Criant
Quand je pense que le vainqueur a l'air aussi frais qu'avant le départ...

Au final je suis 249ème sur 292 (85%).
187% par rapport à Speedy Gonzalès en 2h33'29".
4ème pire course sur 72. Yeah! Rien à f*****, un finish c'est un finish. Cool

A la semaine prochaine sur les Boucles Bel Air, si les jambes reviennent.
@+ Les Kikoux.

1 commentaire

Commentaire de Rudyan posté le 08-05-2014 à 22:49:09

Ouch! Pas simple ce marathon. Comme tu l'as dit, sans prépa ça devient vite un enfer. Je l'ai vécu à Marignane l'an dernier...
Allez....il va faire tout noir!

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