Récit de la course : Marathon des Alpes Maritimes Nice - Cannes 2013, par Pieromarseille

L'auteur : Pieromarseille

La course : Marathon des Alpes Maritimes Nice - Cannes

Date : 10/11/2013

Lieu : Nice (Alpes-Maritimes)

Affichage : 1758 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Objectif majeur

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Marathonien !

 

Ca y est ! 10 mois après avoir démarré la course à pied et une première tentative sur la distance un peu difficile, je viens enfin de terminer mon premier marathon ! Et c'est les neurones encore gorgés d'endorphines que je prolonge maintenant cette belle aventure avant qu'elle ne s'estompe progressivement dans les limbes de la mémoire où toutes les courses finissent par se ressembler un peu. Récit d'une belle histoire.

On ne présente plus Nice-Canne : deuxième marathon de France après Paris, proposant un magnifique parcours en bord de mer, assez roulant dans l'ensemble et avec le soleil au RV ce dimanche !Cool  Arrivée en famille le samedi en fin de matinée, qui permet de profiter de l'après-midi à Nice déjà envahie par les coureurs et de se plonger progressivement dans l'ambiance du lendemain. Les enfants, qui se sont un peu mis à la course à pied avec Papa ces derniers mois, veulent absoluement m'accompagner pour courir le marathon. J'espère bien que ça arrivera un jour !!!

Couché tôt, levé à 6h20, et un rapide petit dèj plus tard, me voici dans les rues de Nice pour un footing de mise en jambes en attendant le départ. Les 30 mn d'échauffement ne serviront d'ailleurs pas à grand chose, puisque il me faut ensuite attendre immobile près de 25 mn devant les quelques cabines de sanitaires, visiblement insuffisantes pour les 12 600 inscrits qui participent ce jour là ! L'heure passe, et je n'accède à la délivrance que 5 petites minutes avant le coup d'envoi, en me demandant comment me frayer une place dans le sas des 3h30... Derrière moi, la queue est encore longue et les gars/filles qu'attendent encore m'ont l'air tout stressés !... Finalement, ça ne sera pas trop compliqué, l'organisation est suffisament au point pour que je puisse me glisser en queue de sas... à 7h58, juste à temps. Trois mots d'échangés avec mon voisin et c'est déjà parti !

L'énorme foule se coule en un lent mouvement fluide sous le portique de départ, et elle mettra presque 1 km pour s'espacer suffisament et permettre de monter enfin jusqu'à un bon rythme de course. Très bien ça pour éviter un départ trop rapide : le premier km sera de loin le plus lent de tout ce marathon. Bon, mais ça met quand même un petit stress de prendre presque 45 secondes de retard par rapport à mon planning sur le premier km, quand on sait la difficulté pour les regagner après. Du coup, dès que les espaces se creusent un peu, j'accélère comme je peux, et zigzague entre les coureurs plus réguliers à la recherche de plus d'air. La bordure du trottoir semble la meilleure zone pour doubler, un coup en haut, un coup en bas, un coup à droite (gare à l'arrêt de bus !), un coup à gauche (gare au feu rouge !)... jusqu'à ce que l'espace se dégage suffisament en largeur et permette de se déporter vraiment à gauche en étant un peu moins géné par le monde. Difficile de se concentrer sur son allure dans ces conditions, d'autant qu'il ne me faut pas plus de 2 à 3 km pour me rendre compte que mon accéléromètre, pourtant réglé 5 jours avant sur piste, indique aujourd'hui un écart substanciel avec les panneaux kilométriques de l'organisation ! 1km au réel ne fait que 920 mètres à mon compteur perso, donc je cours... nettement plus vite que ce que me dit ma Polar ! Sans doute parce que j'ai décidé de changer de chaussures la veille au soir, pour troquer mes vieilles Cumulus ayant plus de 1000 bornes au compteur contre des chaussures toutes neuves, essayées et achetées aussitôt au village du marathon et montées comme sur des ressorts : la preuve par les faits que les chaussures qui courent vites ça existent : pour une même foulée et un même effort cardiaque, je gagne 80 mètres par km, soit 8% de vitesse en plus ! Mais sur le moment, je n'en sais rien et je mettrai 9 km avant de régler l'accéléromètre ; en attendant je cale mon allure un peu au feeling, un peu au cardio, autour de 80-85% de ma FCmax, sans trop savoir à quelle vitesse je cours exactement. 

5 kilomètres déjà, et premier point ravito. Le moment de vous parler de ma stratégie de course. Echaudé par ma première tentative ratée à Marignane en juillet, où j'avais abandonné au 36ème kilomètre, j'avais décidé pour cette seconde tentative de suivre les conseils avisés du Papy (qui tient notamment le fil Hydratation sur Kikourou) et de m'inspirer de la méthode Cyrano en alternant marche et course. J'ai mis un bon mois à caler mon plan de course, pour au final m'y tenir à peu près : arrêt sur TOUS les ravitaillements en eau pour une pause marchée de 20 à 30 secondes (il y en a tous les 2,5 km à partir du km5). Pour cette première pause donc, où je suis encore tout frais, je ne m'accorde qu'une petite vingtaine de secondes, à peine le temps de boire un verre d'eau, et hop, le pannier du gobelet dans la poubelle donne le signal du redémarrage.

Sans souci jusqu'au 10km, que j'attends avec impatience pour voir mon premier temps intermédiaire et me situer à peu près par rapport à l'objectif visé : initialement 3h40, réactualisé de façon un peu optimiste à 3h30 après le semi du Lubéron réalisé pendant ma prépa, où ma forme du moment m'avait permis un très encourageant 1h35. Bon, donc normalement, sur le 10km, je dois passer grosso modo en 49-50mn, un poil moins si j'anticipe une probable perte de temps sur la deuxième partie du parcours. Le panneau des 10km est situé juste après le ravitaillement. Je prends mes 25 secondes de pause et je passe en... 46'47'' (12,83 km/h), soit avec 3 minutes d'avance.

Gaffe Piero, ça veut dire que la Polar cette fois ne ment plus, compte tenu d'un départ un peu lent, des arrêts programés aux ravitos et d'une petite pause technique supplémentaire, je cours sur une base de 4'30''/4'35" au km, alors que ma stratégie de course préconise 4'48" ! Faudrait tacher de ne pas se cramer non plus ! Car après juste 10 bornes, impossible de savoir si je pourrai tenir le fragile équilibre...

Sauf que les kilomètres passent, je me sens bien, le cardio ne s'affolle pas (autour de 80-85% FCmax) et les jambes restent bondissantes ! Je m'efforce donc juste de ne pas trop accélérer, d'autant que c'est tentant, car comme je m'arrête régulièrement, je me fais dépasser et dois systématiquement redoubler les coureurs qui ont adopté une stratégie plus régulière. J'ai comme ça joué au yoyo avec quelques coureurs sur 5 à 6 ravitaillements, soit plus d'une quinzaine de kilomètres pour certains. Ca devait les énerver Criant !... Hihihi. Et le semi passe, à jouer à l'élastique avec des coureurs qui me dépassent et que je repasse, et qui me redépassent et que je rerepasse... au final, tous ceux que j'ai repéré finiront derrière moi. Bon, avec tout ça, voilà la moitié de faite, en 1h40mn03s très exactement (12,65km/h), soit 5 petites minutes d'avance pour me permettre de terminer en 3h30. Petite inspection physique : le coeur ne s'emballe pas et semble bien stabilisé autour de 150 bpm, les jambes déroulent comme il faut et le souffle est facile. Bon ben je continue alors.

C'est long un marathon. Presque aussi long qu'un CR de Pieromarseille... On peut se demander à quoi on pense pendant tout ce temps. A l'entrainement, surtout sur les sorties longues quand je cours tranquille, j'ai toujours l'imagination en balade, et je me retrouve parfois pendant 10 - 15 mn à oublier complètement que je cours. Je suis ailleurs. Mais là, non. Je suis complètement immergé dans l'instant présent, à regarder les autres coureurs, la mer, ma polar, les spectateurs, à surveiller le moindre signe de fatigue, à me forcer à relancer à chaque fois que je baisse un peu de régime... Sensation de présence à soi-même que je retouve en escalade, quand chaque petit mouvement compte et que l'équilibre ne tient parfois qu'à une respiration. Dans ces moments de concentration, le plaisir vient de la plénitude de l'effort (et non de la souffrance comme le croient certains) et de la sensation pendant quelques heures de faire tourner à plein régime un corps au summum de sa forme. Le fruit de trois mois de préparation intensive, où nombreuses furent les fins de semaines terminées vraiment fatigué à tenter de suivre un plan marathon construit au marton pilon par un centbornard célèbre dont les interminables sorties longues n'ont d'égale que l'intensité de séances d'EMA (= résistance dure). Ma plus grosse semaine aura fait plus de 70 kilomètres répartis sur 4 sorties, distance que je mettais presque deux mois à faire l'année dernière...

Aller, on arrive au 28ème, avec la fameuse côte du CAP d'Antibes. Je m'étais un peu entrainé sur côtes en prévision, pendant l'entrainement à Marseille, sur le semi du Lubéron fait un mois avant (200m de dénivellé) et surtout pendant ma semaine de vacances à Saint Martin Vésubie dans les 15 derniers jours, où mes cuisses se souviennent encore d'une bonne séance sur la boucle seuil long de la nouvelle station de trail. Les 38 mètres de dénivelé sont vites avallés. Hop hop hop ! J'en profite pour doubler plein de coureurs et je suis presque déçu quand déjà ça redescend. 

Bon, arrive le trentième, je passe en 2h22mn23s (12.64 km/h) et je commence à me dire que je vais peut-être pouvoir faire un truc aujourd'hui. Les jambes commencent à durcirent et le vent se lève, de belles bourasques même, prises en 3/4 face, dont certaines surprennent par leur violence. Je sais que ce n'est que dans ces derniers kilomètres que se révèle la vérité d'un marathon. Et je dois dire que l'abandon de Marignane, qui m'a hanté pendant toute ma prépa, m'a finalement psychologiquement bien aidé dans cette fin de parcours. Une remarque en commentaire de mon récit notamment, qui n'accordait "le droit de mourir qu'après la ligne d'arrivée". Je n'en suis pas là heureusement. Mais cette fois, la volonté est vérouillée sur l'objectif : terminer, tenir le rythme, ne RIEN lacher, pas même une seconde si je peux l'éviter. Je cours désormais pour 3h25 et suis intérieurement convaincu que je vais y arriver, mais il reste encore une bonne dizaine de kilomètres et une désagréable ampoule est apparue sous mon gros orteil gauche...

Les bourasques freinent, les relances deviennent systématiques. J'essaye de temps en temps de faire peloton avec quelques groupes de coureurs... mais non, ils ne vont jamais assez vite et je ne tiens pas 10 secondes derrière que déjà je dépasse et reprends ma course en cherchant du regard un nouveau coureur comme ligne de mire. Le ravito du 36ème. C'est celui où j'avais abandonné à Marignane, totalement épuisé, un genou en miette, le bide en vrac et tout grelottant de froid et de fatigue. Evidement j'y pense. On ne dépasse pas sa propre limite sans quelques apréhensions. Mais une nouvelle inspection générale me rassure : les jambes dures, cette petite ampoule qui me travaille depuis déjà quelques kilomètres... mais pas d'épuisement en vue et un cardio qui garde du répondant. Cette fois c'est sûr, ça va passer. 20 secondes au ravitaillement, ce sera le dernier, et je reprends mon allure. Le 38ème... en 3h. 3 heures ?!!!! P... mais si je tiens 5mn du km jusqu'à la fin... Les 3H20 sont JOUABLES !!! J'en reviens pas. Je n'en suis encore pas revenu d'ailleurs. Je suis comme électrisé. Je relance sans cesse. Je ralentis à cause du vent, je repars... c'est maintenant la vraie course de côte, pas sur le Cap d'Antibes. Arrive le 40ème kilomètre à la pointe Croisette. Ouahhhh ! Un vent à décorner des boeufs. Pendant 200 - 300 mètres, ça souffle à 80, peut-être 100 km/h, pleine face. Au moins un coureur sur deux est arrêté et marche. Mais non, moi je ne m'arrêterai pas. On marche aux ravitos, mais pas à 2 km de l'arrivée. C'est pas dans mon plan de course, ça. J'avance plié en deux contre le vent, en me demandant si on doit tout finir avec ce gros ventilateur dans le nez (je verrai plus tard sur ma polar que je suis passé à 9,25 km/h). Et bizarement presque en rigolant intérieurement de ce dernier coup fouré de l'organisation pour bien nous faire sentir qu'un marathon ça se mérite. Heureusement ça ne dure pas et on se retrouve à l'abri quelques centaines de mètres plus loin. Un dernier ravito nous tend les bras... mais ce sera le seul que je sauterai. 3h20 bon sang ! J'y arriverai ! Je me retrouve comme dans un rève à côté d'un coureur qui a très clairement accéléré lui aussi. On est en 4'30'' / 4'25'' du km et sur 1km / 1,5km, on se tire la bourre, on se motive mutuellement.

Il passe devant, je m'accroche, reviens à ses côtés... lui demande si on a passé le 41ème. Il me dit qu'il n'a pas vu le panneau mais qu'il croit que oui, qu'il ne reste plus que 500 ou 600 mètres... et me dit de terminer seul, en me souhaitant bonne chance. Je suis surpris, presque déçu, et lui dit de s'accrocher, qu'on tient les 3h20 !, que c'est dans la tête, au bout des doigts de pieds, qu'on est arrivé... mais il décroche.

Alors je ne regarde plus rien et je sprint, droit devant, sans voir la ligne. Et je la passerai sans la voir. J'ai d'ailleurs arrêté mon chrono plus de 10 secondes après que la puce éléctronique placée dans mon dossard ne se soit arrêtée. 3h21mn10s au temps officiel, 3h20mn28s sur mon chrono perso, 3h20mn17s (12,65 km/h) pour le temps indiqué par la puce électronique. Et un second semi fait en 1h40mn14s, soit une régularité parfaite sur toute la course. J'en reviens pas. Inespéré. J'en oublie presque la fatigue. Quel contraste avec ma première tentative, où à l'épuisement total s'ajoutait une légère honte d'avoir craqué. Et quelle fierté aujourd'hui : un truc à faire perdre sa modestie à un Lama tibétain !

Un truc à faire aimer la course à pied en tout cas, dont je ne me doutais pas qu'elle pouvait apporter à ce point beaucoup plus que des gros mollets. Finir un marathon, c'est comme ouvrir les vannes d'un grand barrage. La soudaine libération d'une lente accumulation émotionnelle pendant les mois passés à s'entrainer, augmenté de la traversée d'un premier échec, puis de tout ce temps mental consacré à lire, à apprendre, à forumer, à calculer, à rêver, à s'obnubiler de cet objectif aussi mythique qu'inutile. Pour finalement jouer tout cet effort sur une course. Et bien sûr, je suis joueur : je cible dans mon plan de course l'allure la plus rapide que je pense pouvoir tenir, j'en parle pas mal (trop !) autour de moi... et je vais encore un tout petit peu plus vite que ce qu'il n'était déjà presque pas raisonnable de prévoir. Je sais que je flirte une nouvelle fois avec le mur, déjà ramassé trois fois depuis avril dernier, mais c'est plus fort que moi, y a pas moyen, faut que j'aille chercher la limite... et cette fois, CA PASSE !

Il parait que certains pleurs en franchissant pour la première fois la ligne d'arrivée d'un marathon ; moi j'ai le coeur en feu d'artifice, j'ai envie de chanter tralalalala, de crier Youhouhouuuuu !

Encore une petite demi-heure avant de retrouver la famille qui galère dans les embouteillages. J'en profite pour me reposer, discuter un peu avec d'autres coureurs, boire et manger un fruit, revenir sur terre. Après les chutes du Niagara, le courant retrouve (un peu) son calme. Bien content de retrouver enfin la famille et de partager ce beau moment : ma femme est visiblement soulagée de me retrouver dans un meilleur état que la dernière fois, et mes deux enfants, sans aucun doute très fiers de leur papa, n'ont surtout de cesse que de me piquer ma belle médaille ! Aller, retour à la vraie vie.

Arrivée en famille !!

Bouffe bien méritée avec les copains d'Aix !                                               Fier comme Artaban !


14 commentaires

Commentaire de chanthy posté le 12-11-2013 à 20:43:29

bravo belle performance!

Commentaire de Berty09 posté le 12-11-2013 à 23:01:21

Belle motivation et surement une bonne prépa qui font la différence à l'arrivée. Bravo et bonne récup!

Commentaire de looping posté le 13-11-2013 à 08:40:08

Bravo et surtout avec ce vent, j'étais juste devant toi , j'ai fini en 03:18 !

Commentaire de Benman posté le 13-11-2013 à 10:22:54

Wahou
1h35 sur semi, et faire 3h20 un mois après sur marathon, cela veut dire un bon potentiel et une très bonne assimilation de ce qu'il faut faire pour réussir sur route. Bravo! Tu as appris de toutes tes expériences, du "mur en trail" , de l'abandon à Marignane... et maintenant, c'est toi qui peut sdonner des conseils aux autres sur une prépa et un objectif plus que réussis. Bravo!

Commentaire de CROCS-MAN posté le 13-11-2013 à 18:22:24

Félicitations Piero, tu es au TOP

Commentaire de Papy posté le 13-11-2013 à 19:53:47

Ton résultat sur semi est inférieur à celui du marathon, du coup tu as un meilleur temps de soutien, bravo, l'endurance est là !
Tu peux t'amuser maintenant sur les courses saucissons de la fin d'année avec un entrainement léger, surfant sur la vague de ta réussite avant de couper pour les fêtes !

Bravo ! Et si tu marches en canard, faire du HTV(Home Trainer Vélo) est un must de récupération hyper rapide, si tu as la capacité d'en faire à 100Tpm et buvant plus de 0,5l en 30'...

Clap Clap...

Commentaire de La Tortue posté le 14-11-2013 à 01:15:44

il a raison le papy ! 3h20 pour un "débutant", c'est vachement fort !
chapeau et repose toi bien

Commentaire de Pieromarseille posté le 14-11-2013 à 11:03:51

Merci pour tous vos encouragements, ça fait bien plaisir ! Pas de HTV à la maison, mais par contre quelques courses saucissons d'ici la fin de l'année, ça me va très bien.
Et je repars sur un entrainement trail l'année prochaine, avec le Tour de la Sainte Baume puis le Tour de la Sainte Victoire en prévision pour le printemps prochain, afin de profiter du magnifique arrière pays marseillais. Et cette fois, aucun objectif de temps, juste terminer et prendre du plaisir.

Commentaire de speedygonzalaix1 posté le 17-11-2013 à 15:49:55

Merci Piero de nous faire partager toutes les sensations et émotions que peut éprouver un Marathonien ! Encore bravo pour ta performance . A bientôt !

Commentaire de Pieromarseille posté le 18-11-2013 à 10:36:12

Merci Jeff, et peut-être à dimanche sur l'Eguillène si le temps n'est pas trop pourri.

Commentaire de speedygonzalaix1 posté le 21-11-2013 à 16:29:50

Finalement je ne serai pas dispo pour ce we,par contre je ferai la montée de Sainte Anne à Lambesc le 1er décembre.Belle course ,trail avec un beau denivelé ...si tu es tenté ce sera avec plaisir !

Commentaire de GoRun11 posté le 25-11-2013 à 17:36:48

Wouaw !! Toutes mes félicitations Piero ! Super résultat pour un 2ème premier marathon :) !

Commentaire de Pieromarseille posté le 25-11-2013 à 17:48:48

Merci Séb !
Et de ton côté, comment se passe ta fin de prépa ? Le marathon de Florence, c'est pour tout bientôt, non ? Bon courage à toi ; j'espère que tu nous raconteras !

Commentaire de david42195 posté le 30-01-2014 à 16:52:47

Heureux de voir que ça c'est si bien passé ! Je t'avais bien dit que l'expéreince du premier marathon (même tronqué) te servirait sur celui-là !

3h20 c'est un vrai bon temps de référence.

Bravo


Bonne continuation

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