Récit de la course : Cross des Châtaignes - 9 km 2013, par Romue38

L'auteur : Romue38

La course : Cross des Châtaignes - 9 km

Date : 13/10/2013

Lieu : Bresson (Isère)

Affichage : 1273 vues

Distance : 9km

Objectif : Pas d'objectif

5 commentaires

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Retour en enfance

  Le petit parcours (entre 9 et 9,5km) à Bresson

  L'envie de se défouler un peu dans un week-end pluvieux à Grenoble, de tester une course avec du pentu (une première pour moi !), et d'essayer mes chaussures en mode course (jusqu'à présent je les ai utilisées pour des randos) : ce sera donc le cross des Chataîgnes, je connais bien le coin pour y avoir ramassé des chataîgnes et des gamelles mémorables à l'époque où je montais à poney.


  Le matin même, ma co-coureuse se démotive à la vue de la pluie qui persiste. Il y a pourtant un chouette soleil dessiné sur la carte météo, avec écrit "Belles Eclaircies". Je décide que le ciel ment et que Météo France a raison, j'y vais quand même. En plus la neige est remontée, donc il fait chaud.

  Arrivée à Bresson, le parking est bien organisé, bien boueux et en léger dévers. C'est fou le nombre de gens même pas pré-inscrits qui font la queue pour aller patauger dans la gadoue, et la plupart pour le 15km en plus ! J'ai le dossard 634 : on est nombreux, mais pas beaucoup de filles; C'est souvent comme ça ?

  J'ai pas d'objectifs, je me mets donc au fond sur la ligne de départ. En plus tous les gens autour ont l'air bien affûtés, et les filles ont le regard de tueuses. Certains ont des espèces de manchons autour des mollets, avec écrit "BOOSTER" en gros ; on dirait des petits propulseurs individuels. 

  Pan ! C'est parti sur une courte portion de route, qui passe au-dessus de très belles maisons anciennes, bien restaurées. Puis on entre en sous-bois, on y restera quasiment jusqu'à la fin. D'abord quelques petites montées et descentes sur des chemins caillouteux, un peu de boue mais pas trop de feuilles mortes, ça tient bien et j'arrive à passer 2-3 coureurs en descentes.

  Après avoir longé le terrain de cross, on monte pour de vrai dans les bois, pfff, c'était plus facile quand c'était les poneys qui faisaient le boulot. Bon, en marchant vite dans les grandes montées, je vais plus vite que ceux qui trottinent devant. Marchons donc, le coeur s'emballe mais le souffle va bien. Un coureur du 15km qui me passe à un rythme régulier. Il a l'air de bien savoir faire ce monsieur, suivons-le et faisons tout comme lui ! Son rythme imperturbable me convient parfaitement, je suis bien et la montée passe en douceur jusqu'à l'antenne hertzienne. Il relance beaucoup mieux que moi sur le faux-plat, donc il finit par me larguer doucement. Pas grave, il ne reste plus que de la descente ! 

  Courir à fond dans la descente c'est quand même bien rigolo, en s'éclaboussant dans les flaques de boue c'est encore mieux, tout ce qu'on n'avait pas le droit de faire quand on était petits ! En plus il n'y a pas de gros cailloux, les chevilles ne risquent pas grand-chose.

  Hop, on rentre dans Bresson couverts de boue, une immense perche me dépasse, elle exagère ! Je la reprends dans la petite montée du parc, je pourrais la dépasser à mon tour mais ce serait pas très chic de le faire dans les 20 derniers mètres, c'est pas comme si je me battais pour un podium, je passe l'arrivée juste derrière elle (en fait c'était une relayeuse, donc j'ai bien fait).

 Bilan :

  • c'est très chouette de courir dans les bois et dans le pentu, on s'amuse bien et les kilomètres passent vite.
  • Mes chaussures sont bien, en revanche pas mes chaussettes, je suis bourrée d'ampoules
  • les bénévoles étaient au top, souriants un dimanche matin humide
  • C'est Météo France qui avait raison : il y avait de belles éclaircies
  • le buffet avait l'air chouette (pizzas au feu de bois...), je n'ai pas pu rester et heureusement, car sur le parking pas encore trop labouré, ma voiture avait envie de se mettre au patinage artistique, avec double boucle piquée et atterrissage dans le ruisseau. Vivement qu'on remette les pneus neige !
  • La première fille du 15km coupe la ligne environ 7 minutes après moi : il y a encore du boulot!

5 commentaires

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 14-10-2013 à 10:45:41

Comme quoi il est toujours bon de se motiver !!!
Merci pour le récit et rassures-toi, la gagnante du 15 kil est une extra-terrestre !

Commentaire de le_kéké posté le 14-10-2013 à 13:03:19

Bravo Romue et merci pour le récit,
C'est vrai qu'on a bien rigolé dans la boue et les flaques moi aussi j'adore et prends un malin plaisir à passer au milieu !!!
Bizarre d'avoir des ampoules sur 9km ?? Si le changement de chaussette ne suffit pas regarde du coté du laçage des chaussures (toute un science méconnue) et un petit coup de crème anti-frottement (nok) ça peut chaunger la vie.
Dommage d'avoir raté la pizza au feu de bois elle était vraiment super bonne !!!!

Commentaire de Romue38 posté le 15-10-2013 à 10:27:13

Je suis une "ampoulée" chronique, avec toutes mes chaussures, de sport comme de ville. Là, c'est des ampoules sous la voûte plantaire, parce que j'ai le pied qui "s'effondre" à chaque foulée - c'est ce que m'avait prédit le gars d'Endurance shop. J'aime beaucoup mes Salomon, mais je trouve que le système de laçage (avec un bloqueur) rend l'ajustement précis difficile. Mais j'ai les mêmes ampoules avec mes Asics, un peu plus tard (15 km environ).
Pour la pizza, ma foi, à la maison c'était foie gras poêlé et agneau au miel, pas de regrets donc !

Commentaire de Albacor38 posté le 14-10-2013 à 19:11:30

Mais comment vous faites, tous, pour vous amuser dans ces descentes "gabouilleuses" où ça glisse à gauche, à droite et où on essaie de se souvenir à chaque foulée si la chirurgie de la cheville fait partie des spécialités du CHU de Grenoble ?

(Faut sans doute que je me lâche dans les descentes ça doit être ça le truc...)

En tout cas bravo et félicitation ! C'est vrai que ça valait le coup de se "Romuer" de bon matin :)

Commentaire de Romue38 posté le 15-10-2013 à 10:24:53

C'est peut-être une question de chaussures ? Moi je n'ai pas glissé, sinon ça m'aurait drôlement fait mettre le frein à main. Et je sens ma cheville bien tenue dans mes godasses, donc pas d'appréhension. C'est vrai que dans des descentes comme celles-là, assez modérées finalement (point de vue de randonneuse habituée à crapahuter dans des pierriers avec 10kg sur le dos) on n'a pas besoin de freiner, voire on peut accélérer.

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