Récit de la course : Trail du Josas - 35 km 2013, par bubulle

L'auteur : bubulle

La course : Trail du Josas - 35 km

Date : 7/4/2013

Lieu : Jouy En Josas (Yvelines)

Affichage : 2784 vues

Distance : 36km

Objectif : Pas d'objectif

14 commentaires

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Les avions atterrissent à Jouy en Josas, pas à Villacoublay

Donc, Trail du Josas en ce jour de marathon de Paris. C'est en fait un concours de circonstances.

Il y a quelques semaines, Mat95 proposait de donner un dossard du MDP : j'avais vu cela par hasard au milieu du fouillis de tentatives de ventes. Evidemment, Matthieu l'avait donné depuis belle lurette, mais il m'a fait LA suggestion à faire : "pourquoi tu viens pas au Trail du Josas". Ni une ni deux, j'étais inscrit. Et tant qu'à faire sur la distance qui ressemble le plus à un marathon : le 35 bornes (bon, javoue avoir hésité pour le 50, mais à deux semaines des Lavoirs et trois semaines après l'Ecotrail, faut peut-être pas exagérer..:-)

Donc, hop, me voilà parti en ce dimanche matin. Le trail du Josas, c'est le même type d'organisation que le Trail des Cerfs : un 20, un 35 et un 50 (plus un trail de 12km pour faire encore plus profiter à tous des parcours). Les départs sont décalés d'une heure, ce qui permet aux courses de se mélanger sur la fin (enfin, uniquement le 35 et le 50, ainsi que le 12 et le 25), ce qui est toujours sympa.

Le 35km est agrémenté d'une formule en relais à trois assez bizarre car les trois relayeurs doivent se rejoindre au point de séparation des 35/50km pour finir en un quatrième relais tous ensemble. Drôle de formule car rien n'est prévu pour transporter les relayeurs 1 et 2 de leur point final vers le dernier relais....il faut qu'ils y aillent....à pied (ou en train s'ils ont la chance d'en trouver un).

Tout cela fait un joyeux mélange et pas loin de 1000 coureurs de tous types. Bon, certes, il y en a 50000 en ce moment dans les rues de Paname, et des kikous en pagaille mais ça fait quand même déjà une grosse organisation.

Organisation bien huilée, d'ailleurs, même si c'est seulement la 3ème (4ème?) édition. Bénévoles aux petits soins, retrait des dossards impec, consigne bien organisée (et avec le sourire) et un beau gymnase pour nous accueillir au chaud.

Du chaud, il en faut : -3°C en prenant la voiture pour partir et -2°C pour le départ du 50km où 110 courageux s'élancent à 8 heures. J'admire car la boucle en plus par rapport à nous, dans le Bois de Verrières, elle va leur paraître très longue alors qu'il seront sûrement très isolés.

Pas mal de kikous sont là pour le 35. J'ai du mal à me souvenir de tous les pseudos, donc ceux que j'oublie vous êtes priés de me détester. Je passe un bon moment avant avec JLW, ainsi que Lutin93 et aussi, surprise, Monsieur Loup en personne qui vient nous faire le coup de "j'ai pas d'entraînement, je suis trop gros, je fais rien qu'à bosser, je cours plus, je finis 14ème". Bon, il radote un peu, c'est normal, il est V1, maintenant.

La grande question existentielle de la tenue bubullienne est vite réglée. Après un peu d'hésitation pour mettre la deuxième couche manches longues, je décide que j'aurai vite trop chaud, avec le soleil. Donc, ce sera le tee-shirt Raidlight qui court vite, les manchettes Kikourou fétiches (comme j'en ai deux paires, je peux mettre deux manchettes avec écrit "Kikourou" dessus, ça fait classe) et le corsaire qui court vite aussi. Les XT Wings sont de la partie et j'empile au dessus de belles chaussettes orange et mes boosters Sigvaris qui courent vite aussi. Ça fait de drôles de  guibolles un peu chamarrées....mais c'est que des trucs qui courent vite. Pour compléter le tableau, le sac à dos avec la poche à eau....qui malheureusement va balloter toute la course car les attaches supérieures ont lâché (et non pas comme un esprit sournois me l'a suggéré parce que j'ai oublié de faire le vide dans la poche à eau, voyons....!).

Bref (c'est pas parti pour être bref), j'ai étudié le parcours comme toujours : les bubulles, ça a une carte dans la tête, ça adore les cartes, ça aime repérer chaque caillou et donner un nom aux choses....et c'est pas ce compte-rendu qui va le démentir, vou sêtes prévenu(e)s). Normalement, c'est un début assez roulant, avec une longue côte vicieuse où on va courir et se tuer les guibolles pour la suite, une traversée en principe tranquille jusqu'à l'A86, une boucle montagnerussesques dans le bois du Pont Colbert et un très méchant enchaînement de côtes à partir du km 23 jusqu'au km 29, que je pense être le juge de paix de la course.

D'où plan bubulle : partir mollo, en mode limace. "si tu te sens bien, c'est que tu vas trop vite".

Placé au milieu du peloton (je laisse Alex faire le kakou devant et lutin93 quelques rangs devant moi), je pars donc sur un petit 10 à l'heure tranquille. On traverse un Jouy en Josas encore bien frais pour environ 1,5km de bitume qui permet de bien s'échauffer (ce qui tombe bien vu que je ne me suis pas échauffé). Entrée sur une espèce de stade dont on fait le tour et on bute directement sur ce que j'avais repéré comme première difficulté : les escaliers qui montent tout droit à Tecomah. A part quelques énervés qui tiennent absolument à péter une durite dès le départ, tout le monde marche tranquille pour monter. S'ensuit une descente cool qui nous ramène sous le golf pour une longue montée en faux-plat montant que je me force à redouter.

C'est donc en mode diesel volontaire que je monte...mais je finis par trouver mon point de repère. Et comme toujours c'est une fille, que j'ai décidé d'appeler "Mobylette" à cause d'une foulée très courte mais efficace d'économie, qui ressemble à la mienne. Je suis donc Mobylette avec mes petits pas de diesel.On remonte du coup tranquilles vers Les Loges où le faux plat montant se transforme progressivement en plat....puis en plat descendant, puis en descente vers le val de Bièvre. Dans la descente, une espèce de fusée nous passe : c'est Maria (je ne la connais absolument pas mais elle est très expansive...). Visiblement, elle aime bien descendre comme une balle.

Moi, je garde ma Mobylette.....mais je me demande ce qui nous attend à l'aqueduc. Les autres années, j'ai entendu parler d'un passage dans l'eau qui était là...mais qui était près de l'arrivée. Les organisateurs vont-ils nous le faire? À encore 30 bornes du but, ce serait chaud patate.

Finalement pas : on passe l'aqueduc par le chemin le long de la route et.....bim, ça monte tout droit à l'autre bout. Là, je proteste : ceci n'est PAS un chemin, c'est une énorme talus de 30-40m de haut et faut s'accrocher aux branches....pour de vrai...pour passer. Encore heureux que le terrain ait séché. Dans le bourbier qu'on avait au mois de mars, je n'ose imaginer. Cela aurait été poétique.

Bref, nous voilà en haut, dans le Bois des Gonards (avec un G!). Je m'attendais à ce qu'on suive le GR11 comme pour l'Ecotrail, et donc qu'on redescende le long de la route, mais on prend une variante, bien plus sympa qui fait un peu le yoyo sur la crête, avec quelques passages en single bien rigolos. Mobylette est toujours pas très loin de moi donc on a bien le même rythme même si elle prend progressivement un peu le large.

À un moment, quand même, faut bien descendre. Ce sera une descente bien pentue sur un chemin large et plein de cailloux : j'y vais en mode prudent. Et un TGV arrive sur moi de l'arrière :  Maria strikes again. En plus y'a son fan-club en bas donc elle en rajoute une petite couche. Une vraie descente de zinzin...mais c'est bien sympa de l'entendre rigoler..:-)

Le Petit Jouy est déjà là. Deuxième fois que je passe sous cette ligne de chemin de fer en deux mois mais là, je suis tout frais tout frais, j'attends mon heure, niark.

Bon, déjà, je mets une mine à Maria dans la montée, non mais alors. Cette côte, je l'aime bien, elle est régulière et on peut y marcher solidement en balançant bien les bras. Et y'a le temps de prendre mes premières rondelles de saucisson, première arme secrète du bubulle. En haut, y'a le ravito, mais j'ai décidé de zapper les ravitos, donc on s'alimente dans les côtes : dans les trails, c'est fait pour ça, les côtes, non?

Petit single le long de la barrière, comme à l'Ecotrail d'il y a 2 et 3 ans. Attention, ce passage est vachard : ça monte tout doucement. Tout le bois des Metz est comme cela et à l'Ecotrail c'est souvent une tuerie, ce très long faux-plat montant.

Mais, là, en fait, on ne prend pas le milieu du bois. Le parcours nous ramène plus à l'Ouest, sur les contreforts du bois, pour quelques singles plus agréables que les grandes allées du haut. C'est en plus légèrement descendant, à flanc de colline. J'en profite pour utiliser la deuxième arme secrète : la Pom'Pote. Bien plus facile à avaler que ces gels tarabiscotés. Peut-être moins dosée pile-poil en éléments énergétiques machin-bidule mais ça me suffit. Vive la Pom'Pote.

Le peloton est maintenant bien étiré et il y a pas mal de "trous" créés. Un groupe de 4-5 coureurs s'est plus ou moins formé dans mon voisinage et les rythmes se sont nivelés. Mobylette est partie un peu devant, je ne la vois plus. Mais je fais toujours le scooter diesel, moi, en mode sous-régime.

On remonte progressivement vers le haut du bois, le long des aménagements du tunnel Duplex A86 pour finalement déboucher en haut sur la passerelle de l'A86. Assez marrant car on croise.....un des tout premiers de notre course (petite tape amicale de la main : sympa) qui a juste dans les 7-8 kilomètres d'avance --> lui est au 20 et nous au 13..:-)

Redescente sur le Pont Colbert. On rencontre un troupeau énorme de marcheurs. Assez marrant de les dépasser et puis, ils sont gentils, ils font bien attention et lancent des encouragements au passage. Par contre, la descente, je me demande où on va la faire car la carte était assez imprécise.

En fait, c'est un petit single génial qui serpente dans le bois, en légère descente. Très ludique, assez reposant car il suffit de se laisser aller. Un vrai bonheur. Pourquoi l'Ecotrail ne passe-t-il pas là? Du coup, je sens que ça commence à fourmiller et que je dois accélérer insensiblement? L'écart se creuse d'ailleurs derrière : je n'ai plus personne, et j'ai juste deux coureurs en point de mire qui semblent bien avancer aussi.

Arrivés en bas du Pont Colbert, j'avais repéré que le tracé devait être plus ou moins en dents de scie jusqu'au stade de Viroflay. Succession un peu ininterrompue de montées/descentes dans ce bois qui est assez tourmenté. Je me sens bien : je décide de courir toutes les montées qui ne dépassent pas 100m de long environ.

Du coup, évidemment, je commence à remonter le brave monde. Pas vite vite, mais ça commence à se sentir. Arrivé au bout du bois, vers le stade (en fait on n'y descend pas complètement), la remontée est plus sèche : c'est une "côte à saucisson". Donc, saucisson. En plus, je sais qu'en haut, c'est une "route de cordon", qui va rester sur le plat jusqu'au retour à la passerelle. C'est là qu'il faudra passer en mode turbo-diesel.

C'est rigolo en haut, y'a plein de joggers, donc ça fait plein de points de repère à prendre, à se rapprocher doucement et à dépasser. Et dans l'affaire, il y a aussi quelques concurrents du 35.

Re-passerelle. Moi, je ne vois pas les concurrents de derrière du 35km me croiser. Donc, il y avait moins d'écart entre moi et les deniers qu'entre le premier et moi (ou alors les derniers étaient très espacés). Mais, ce n'est pas le tout : il y a encore 2-3 km de chemins roulants jusqu'au début des montagnes russes du Val de Bièvre : en profiter pour se refaire bien la cerise, toujours penser à bien boire (je sens la poche à eau bien diminuer donc je dois bien assurer de ce côté là).

Là, on entre dans l'inconnue pour moi. Les bois entre Vélizy, Jouy et Bièvres, je ne connais absolument pas. J'ai essayé de compter les côtes sur la carte, j'en ai compté 6 bien prononcées, donc je m'en suis fait le passage clé.

En fait, ces côtes seront moins dures que je ne l'imagine. En effet, on ne descend jamais totalement en bas de la vallée, donc ce sont des coups de cul de 40-50m maximum. Cela dit, ça s'enchaîne un peu sans répit. Comme toujours, d'ailleurs, je ne descends pas très bien, donc je suis vigilant sur les retours de l'arrière. Mais, bizarrement, pas grand monde ne revient. Par contre, je dépasse régulièrement : autour, on commence à marcher de plus en plus tôt en bas des côtes et on relance plus difficilement. Pour ma part, tout va bien. C'est là qu'on voit que l'accumulation de kilomètres depuis le début de l'année paie : à 25 bornes, je ne suis pas du tout entamé et ça déroule toujours parfaitement.

Une seule personne me dépasse : une jeune femme en orange qui dépote bien dans les descentes et sur qui je reviens un peu dans les côtes. En fait, je verrais à l'arrivée que c'était une relayeuse, ça explique peut-être...:-)

Le gros déclic pour moi va être la côte du Bois de Monteclin (merci Geoportail). Une côte assez longue, à 5-6%, pas plus, que je vais monter *entièrement en courant* quasiment sans forcer et en déposant une bonne vingtaine de coureurs (dont lutin93 dans le bas, qui avançait pourtant tout à fait bien). C'est une révélation pour moi, cette côte avec ses lacets : j'ai la patate, il ne reste plus que 10 bornes et je suis sûr que, maintenant, je peux envoyer sans même trop puiser dans les réserves (Lavoirs dans deux semaines, youhou, bubulle).

Donc, tagada tagada, le rythme s'accélère (toujours avec ma coureuse en orange devant, cela dit). Et, tiens, qui je vois : ma Mobylette, toujours aussi régulière. Oui, mais paf, j'ai mis le V8 dans les guibolles, là. A pu Mobylette (je la reverrai à l'arrivée : belle perf' en 3h53 si je me souviens bien).

Finalement dans le chemin qui fait le tour du Bois de Bel Air, je finis par passer ma coureuse en orange. Initialement, l'intention était de lui faire un relais car cela faisait 300-400m que j'étais juste derrière. Le problème, c'est que le relais, j'ai du l'appuyer un peu fort...:). Donc, bon.

Descente assez cahotique vers le haut de Bièvres :  des VTT nous dépassent sur un single...un peu pénibles car, en fait, je vais à peine moins vite qu'eux donc c'est relou de les sentir derrière. Je m'attends à voir revenir Madame Orange (on se croirait dans une histoire de Monsieur Bonhomme pour les enfants) vu qu'elle descend comme une bombe. Bin, je dois descendre pareil, vu que personne.

Et pendant ce temps, je continue à pacmaniser allègrement. Je reconnais autour de moi les symptomes de la fatigue, chez les autres : quand la moindre bosse est un "prétexte" pour marcher et récupérer un peu. Je fais le fier mais ça m'est arrivé aussi. Je suis juste content que ça ne m'arrive pas là, quoi.

Descente le long de la N118 : il est rigolo ce cheminn. Je m'attendais à un truc glauque et c'est pas mal. Et puis, boum boum boum...on peut dérouler. Oh, j'ai bien le pied droit qui commence à picoter un peu sur le gros orteil : faut vraiment que je fasse gaffe à ça avec les Salomon, visiblement. Cela avait été un peu l'enfer à l'Ecotrail. Là, j'ai soigneusement nokké au départ, donc, rien de bien alarmant.

On passe dans une espèce de parc urbain, une mini remontée, on revient le long de la N118 et on arrive à la séparation 35-50. Pour un peu je me sentirais de partir sur le 50, tiens. Non, j'déconne...:-). Par contre, ravito zappé. J'ai toujours de l'eau, j'ai bien mangé sauciflards, fruits secs  et Pom'Pote. 10-15 places de gagnées d'un coup.

Et hop, c'est reparti pour dérouler en tirant sur les bras. Très joli petit chemin le long de la Bièvre, avalé à 11 à l'heure. On passe la gare de Bièvres, carrément *sur le quai* (ça a du être marrant quand des coureurs arrivaient en même temps qu'un RER C). Bon, si je me souviens bien, il nous reste 2 ou 3 côtes et c'est plié.

Donc, on va essayer de les courir, les côtes, hein? Y'a pas de raison vu que je suis encore bien frais. Et hop, d'abord deux jolies jeunes filles qui arborent fièrement un maillot "CAP Coignières" et à qui je lence sournoisement en passant : "c'est Maurepas qui dépasse Coignières". Hi hi. Puis un petit groupe avec une fille en jaune (oui, je sais, je me repère avec les demoiselles, moi, j'y peux rien : les gars, ils se ressemblent tous en tenue de warrior). Ils avancent bien et faut que je m'emploie dans la première côte pour mettre une distance suffisante et m'assurer d'avoir bien gagné une "place de féminine"...

Cette portion là passe vite, en fait : les côtes sont rapidement avalées : la première presque totalement en courant. Dans l'intervalle le long de Vauboyen, que l'on fait le long du bois dans une espèce de champ de patates bizarre et piégeux, je suis de loin un gars en blanc qui avance bien. Difficile de le rattraper, va falloir être patient.

Dernière côte : on remonte sur le plateau après la route du Parc de Diane. Le début est très rude mais je me rapproche bien de Monsieur Blanc. Par contre, Madame Jaune, derrière, se rapproche. Diable, faut que je sécurise ma place de fille.

Donc, montée d'un bon pas, je balance les bras, je dépasse lentement Monsieur Blanc....et dans un lacet, je mets la mine : relance à la moitié de la côte, je repars en courant. Paf. Bingo (non mais, quel esprit de compétiteur, ce bubulle).

En haut, c'est carrément l'euphorie. Je vois un groupe de coureurs en rouge (tiens encore du Coignières) loin devant. Ça peut le faire. Et vas-y que je t'allonge tout ça, la foulée, les bras, Flying Bubulle arrive. Bon, en plus, ça descend un peu et la vitesse bubullienne monte. Le 35ème km est avalé à plus de 12 à l'heure. Les trois gars en rouge voient sûrement passer un truc flou sur leur gauche, je ne sais pas. Bon, javais pas mis le slip rouge de Superman par dessus le corsaire, mais j'aurais du mettre la cape.

Et ça avionne en bas de la côte, et ça avionne sur le single au dessus du gymnase...et les virages avant les gymnase, les barrières en tremblent encore. Le tour du terrain de foot est fait à fond, ça ne sert absolument à rien mais qu'est-ce que c'est bon! Tiens, oups, des concurrents du 20km qui arrivent de la gauche, c'est bien ça pour jouer à faire le kakou et sprinter.

Boum, paf, bip montre, bip tapis. Fini. Dernier kilomètre à 14 à l'heure, hihi. 3h40. 71ème scratch, 3ème féminine (hé c'est le podium féminin que j'ai joué avec Madame Jaune), 7ème V2 (celui-là, j'en suis encore plus fier car les vieux c'est fort quand il faut courir longtemps).

S'ensuivra une petite heure à glander autour de l'arrivée dans une belle ambiance, à recevoir par SMS des nouvelles des potes qui sont au MDP (merci, Sab, pour avoir envoyé des niouzes de patfinisher), à faire des photos de Mat95 qui fait le guignol en haut de son podium, à attendre de voir si Maître Loup sera sur le podium V1 du 35 (raté : les vieux, ça court vite et loin, Alex). A retrouver ejouvin (content de faire ta connaissance), à prendre des nouvelles de lutin93 (content d'avoir bien fini sa sortie longue). Tout cela sous un beau soleil pas encore printanier mais quand même.

Que demander de plus? On a même eu du rab' : le 35km faisait 36.

Eh bien, j'ai eu encore plus : un super massage par ma fifille au retour à la maison. C'est bien, pour un coureur, d'avoir une fille étudiante kiné, non? :-)

Une bien belle journée, un bien beau trail.

L'an prochain, je risque de ne pas être là car le projet de faire le Marathon de Paris déguisé en Bob l'Éponge commence à mûrir très sérieusement chez moi (pourquoi Bob? Parce qu'il est aussi loufoque que moi parfois, parce que c'est la mascotte de ma famille depuis 12 ans et parce que c'est un défi rigolo).

Mais je reviendrai, c'est sûr. Et, en tout cas, si vous hésitez à venir, n'hésitez plus : ce trail du Josas, c'est une belle organisation et un parcours d'excellente qualité (il FAUT que je retourne sur ce single au Pont Colbert!).

14 commentaires

Commentaire de sabzaina posté le 07-04-2013 à 20:57:49

Chris, je t'ai déjà dit qu'il n'y avait qu'un "k" à "nokké" !!!! ;)
Bon, comme je te l'ai déjà dit, je suis impressionnée par ce temps canon.
Tu gères tes courses à merveille. Bravo!

Commentaire de cloclo posté le 07-04-2013 à 21:09:00

Bravo Chrsitian Super-Man-Kikoureur volant par monts et par vaux. J'étais un peu fainéant aujourd'hui et du coup je ne suis pas passé vous faire coucou. A une prochaine.

Commentaire de SebKikourou posté le 07-04-2013 à 21:09:39

bravo christian pour ton temps,il va falloir qu'on te vois avant le depart aux lavoir sinon c'est peine perdu

Commentaire de SebKikourou posté le 07-04-2013 à 21:14:04

bravo christian pour ton temps,il va falloir qu'on te vois avant le depart aux lavoir sinon c'est peine perdu

Commentaire de isopropylamine posté le 07-04-2013 à 21:14:43

Très heureux d'avoir fait ta connaissance, Bubulle.
Impressionné par ce très long (et néanmoins très bon) compte-rendu.
De ma part, tu peux prendre ça pour un très grand compliment.
Je me demande comment tu as fait pour écrire tout ça si vite !
Décidément, il n'y a pas qu'à la course que tu es rapide...
Pour nous, cela s'est bien passé : nous avons les trois podiums du relais : équipe féminine, mixte (et première au scratch : c'est la mienne) et masculine. Carrément.
Bonne récup et à la prochaine,
Iso

Commentaire de Arclusaz posté le 07-04-2013 à 21:25:57

Madame Orange et Madame Blanc se sont faites doubler par.... Monsieur Saucisson !

Et tu sais, Christian, il n'y a pas de honte à ne pas savoir fait le vide d'air dans sa poche à eau. Si tu veux, la "prochaine" fois qu'on se voit, je te montrerais comment il faut s'y prendre...

Bravo pour cette course et pour ce CR (bon,il est un peu imprécis, mais on te pardonne !)

Commentaire de PhilippeG-627 posté le 07-04-2013 à 22:01:33

Bravo super Bubule, t'es un as du négativ split en trail doublé d'un très bon rédacteur !
Incroyable les détails que tu arrives à emmagaziner, je vais devenir un de tes fans, si tu acceptes ;-)
Vivement ton prochain récit: j'adore car en plus c'est rempli de clins d'oeil très humoristiques, continues, c'est tip-top !!!
Bonne récup pour les lavoirs (ça va donner)
@+
Philippe

Commentaire de RayaRun posté le 08-04-2013 à 08:31:46

Bravo Christian, tes CR me font vraiment vivre la course. Et j imagine parfaitement tes Mobylette ou Madame Orange ! Super perf, Bravo !

Commentaire de PaL94 posté le 08-04-2013 à 09:31:56

Bravo pour ta course ! Je vois que tu connais bien la partie du parcours plus à l'ouest. Très bien décrite : cela servira aux prochains compétiteurs de ce trail qui devient chaque année un peu plus une valeur sure.
Bonne récup pour les lavoirs.
PaL

Commentaire de seb_fraysse_12 posté le 08-04-2013 à 15:21:54

Bravo pour ce récit complet et ta course.
Merci aussi pour ton commentaire à mon récit du MDP.
Bonne récup,
Séb

Commentaire de PtitLudo posté le 08-04-2013 à 19:59:43

Lol, comme d'habitude un récit qui m'a bien fait rigoler, je ne sais pas où tu vas chercher tout ça ! Et comme Philippe je suis admiratif sur toutes les choses que tu arrives à retenir d'une course, moi généralement je me souviens que je suis parti, que je suis arrivé, et qu'entre les 2, ben normalement j'ai couru (ou des fois marché), mais c'est à peu près tout :-D
On se croisera peut-être aux lavoir, je serais sur le 65 en relais sur la 2ème ou 3ème boucle, tout dépendra de l'évolution de ma hanche.

Commentaire de JLW posté le 08-04-2013 à 21:57:39

Quel récit sympathique, aussi efficace et rapide que ton parcours. J'ai pu apprécier ta "science" de la gestion de course (va falloir que tu m'apprennes) et reste impressionné par ton dépassement en mode avion de chasse (normal, c'etait à côté de l'aéerodrome).
Sinon je me suis reconnu dans ton récit côté "poche à eau" ... Encore désolé et j'attends avec impatience ton prochain récit des Lavoirs.

Commentaire de jack91290 posté le 09-04-2013 à 07:55:40

Encore une course rondement menée.
Bravo bubulle

Commentaire de PhilippeG-627 posté le 31-03-2015 à 16:46:09

Bon, ben je viens de relire tout tes détails très utiles (même si je ne vais pas les retenir comme toi)
C'est la prochaine course donc ils peuvent servir...
Merci pour ce récit bubulle :-)
M'est avis que tu as du progresser !

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