Récit de la course : Semi-Marathon "Paru Vendu" Halloween 2005, par Mathias

L'auteur : Mathias

La course : Semi-Marathon "Paru Vendu" Halloween

Date : 31/10/2005

Lieu : Grenoble (Isère)

Affichage : 3293 vues

Distance : 21.1km

Objectif : Pas d'objectif

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Un long CR pour un ptit semi...

J'ai percuté il y a quelques jours, en trouvant L'Blueb sur le kivaoù, que Grenoble organisait son "1er" marathon en nocturne le soir d'halloween (et le marathon de St-égrève alors ? Il passe par le centre ville de Grenoble). Ca y est, j’ai envie de me promener dans Grenoble, où j'ai vécu presque 10 ans... et y croiser L’Blueb, et le Hérisson et Pinston que j’ai aussi trouvé sur le kivaoù. Bon ok c'est un peu loin pour un semi, mais je ne me sens pas trop de faire le marathon, trop long pour mon entraînement, et ça va terminer tard. Je bosse le lendemain.

Départ 19h ? Dernières inscriptions 17h ? Pas de problème, j'anticipe. Un poil à la bourre, me dis-je vers 16h50 en arrivant à Grenoble. Bof, je vais arriver à 17h05, c’est rien. C'était sans compter sans les bouchons à l'esplanade, puis ma 307 qui tombe en rade à 500m de la "sortie" de l'autoroute. Reuuuuh reuhhh reuhhh, ça ne redémarre pas. Ok, ça me fera un échauffement. Je pousse... diantre, elles sont sacrément lourdes les voitures de nos jours ! Au bout de 300m je fatigue et décide de la pousser sur la bande d'arrêt d'urgence pour faire le point. Je tripatouille le moteur un peu au hasard, et oh miracle ça redémarre. Un cierge, vite !
Ah ahhhhh ! Grenoble est en travaux depuis 5 ans, j'avais oublié ! Gasp, jamais vu un tel bordel ! Et puis, j'imagine que les organisateurs n'ont pas du réfléchir à la gestion de centaines de voitures à faire circuler et garer dans une ville bloquée par les travaux et par le marathon, vu le nombre de voitures qui s'entassent un peu partout à des kms à la ronde... !!!
Tant et si bien que... à 18h30, j'arrive enfin à me garer, non loin du parc Mistral, hop hop hop petites foulées, 18h45 aux dossards (pas une seule indication !), euh j'imagine qu'on ne peut plus s'inscrire ? Ah si ? Vous êtes bien gentille madame...
Inscription, dossard, pas le temps de retourner à la voiture bien sûr, toilettes, et, oh ! il est 18h55. Gasp, un peu juste pour retrouver les zanimos-kikoureurs, surtout vu le bordel ambiant... j’ai déjà vécu cette scène quelque part…

Hop hop hop, petites foulées toujours, et voici la ligne de départ, damned je ne suis pas du bon côté, y’a tous les balèzes ici… et comme je ne suis pas le seul clampin à m’être trompé de sens (toujours pas d’indications…), et ben, je vous laisse deviner, c’est un beau bordel ! On ne sait même pas de quel côté il faut courir ! D’ailleurs ça commence à râler par-ci par-là…

Après cette longue introduction, je me retrouve sur la ligne de départ un peu ramolli par 300m de pousse-307 et pas mal de hop-hop-hop de ci de là ! Je suis assez surpris de croiser le montagnard MichelC, mais que fait-il sur marathon ? Il vient de passer à la télé en direct ;-) et cherche à savoir ce qu’il vaut sur bitume…
J’entends un organisateur râler « de toute façon on donnera pas le départ tant que vous serez pas tous derrière la ligne ». L’écho répondit : « mais c’est où la ligne ? » « on part dans quel sens ? » Eh oui ! C’est le bordel !

Une poignée de secondes plus tard, contre toute attente, le « pan » habituel retentit.
J’ai décidé de partir mollo sur le 1er km, histoire de chercher les zani-kikoureurs dans la foule. Mais y’a vraiment trop de monde, et en plus ça se bouscule.

Km 1, 4’20. C’est parti, un peu lentement, mais c’est parti. Je n’ai pas fait de course bitume-plat depuis le marathon de Paris en avril (3h06). Mon entraînement laissant à désirer depuis, je me suis fixé 1h30 comme objectif. Ca me parait raisonnable.
Je retrouve la sensation « je cours en calculant » : alors, 4 min au kilo sur les 10 premier avec 30 sec de marge, puis j’essaie de tenir du 4’15 au kilo, ce qui nous donne... Et en slalomant aussi. J’ai accéléré, et je commence à doubler du monde.

Oh ! Voici les berges (piste cyclables) ! On emprunte un bout du parcours de la montée de la bastille ! C’est un peu sombre ici, mais j’aime bien… combien de fois je suis venu courir par ici !

Nous voilà maintenant sur les berges « voitures », en face de l’alignement de pizzerias rive droite. Ca veut dire qu’on ne va pas passer en centre ville, tant pis on y passera au retour sans doute… ah là là, la nostalgie de mes années étudiantes, je laisse mon esprit batifoler d’un côté pendant que mes jambes moulinent de l’autre…

Soudain, je suis tiré de ma rêverie par une bousculade : c’est le ravito-surprise, pas bien visible, sur les berges, c’est étroit, je crois qu’il y a aussi le changement de coureurs pour le relais (ékiden), je manque de rentrer dans 2 personnes qui se jettent sur une bouteille, pas mal de coureurs n’ont rien pu attraper… et ça râle ! Et oui, c’est encore un beau bordel !
D’ailleurs, ils trouvent un autre motif de râler : il n’y a pas d’eau, seulement une espèce de truc fluo et très sucré, pas mauvais mais ça ne plait pas à tout le monde… Certains trouvent même scandaleux d’avoir fait partir le semi en même temps que le marathon : ça fausse tout paraît-il. Eh-oh faut pas exagérer, je me retiens de leur demander à quoi ils reconnaissent un coureur parti pour 1h30 sur le semi d’un autre parti pour 3h sur le marathon… bref !

100m plus loin, c’est à mon tour de râler : je beugle un « gros porc », ça m’échappe, quand je vois un coureur balancer sa bouteille direct dans la rivière. Bravo… c’est sûr que c’est pas le meilleur endroit pour un ravito, quand on jette les bouteilles par terre elles rebondissent et nous reviennent dans les pieds, mais bon… après la course, l’hérisson m’expliquera d’ailleurs qu’il a lui aussi enguirlandé un gros porc. Y’en a partout.

Ma montre est capricieuse : elle s’arrête, repart… je ne sais plus du tout où j’en suis. Bah c’est aussi bien comme ça. Je ne sais pas si c’est à cause de l’effort, de la nuit, de l’ambiance… mais je suis désorienté, j’ai l’impression de planer. Je suis incapable de déterminer si on en est au 3ème ou au 7ème !!! D’autant que je n’ai pas vu de panneau kilométrique depuis le 1er !

Ah si, tiens, en voilà un : km 7. Un de mes compagnons de route donne le temps : 28’30’’. Il me semble que c’est pas mal, mais je n’ai pas les idées claires. Je suis totalement incapable de faire la soustraction pour savoir combien ma montre a de retard. Basta ! Penses à autre chose !

Tiens, on arrive à Europole ! C’est plus sympa par ici. Y’a du monde… de la lumière… arg, y’a aussi des panneaux et des plots partout… j’ai failli m’en prendre un, faut faire gaffe…

Zut, on ne revient pas vers le centre : on prend la grande avenue Jean Jaurès, c’est looooong !
Bof pas terrible… on se tape des km et des km en longeant des files de voitures pare-choc contre pare-choc… Sympa de courir dans les embouteillages ! Surtout que la course est probablement à l’origine de cette galère pour les automobilistes…

J’essaie de bien boire la bouteille du ravito du 10 ou 11ème km. Je suis bien desséché. Il fait chaud ! Je ne m’y attendais pas… j’ai l’air fin avec mon tee-shirt noir manches longues !

Nous voici maintenant tout au sud de Grenoble. Je connais moins bien le coin. On entame une série de changements de direction, pas facile de se repérer, surtout de nuit. Au moment d’un aller-retour un peu bizarre au fond d’un parking bien sombre (quel intérêt ? Pour atteindre les 42,195 pile poil ?), on croise des secouristes affairés autour d’un(e) coureur allongé(e) au bord de la route. J’espère que ce n’est pas grave…

Je commence à avoir du mal, autour du 12ème. Je ne sais pas si je suis dans les temps pour 1h30. Ca me semble réalisable, à vu de nez… mais je n’ai pas la force de demander l’heure ;-)

Chic, on revient au centre, ah mais non, on l’évite ! :-(
Quel dommage… on va donc se taper toutes les grandes artères tristounettes de nuit, et surtout surchargées de voitures, de conducteurs mécontents et de gaz d’échappement ??? :-(((

Km 14 ouf enfin un ravito, je suis tout sec. Damned ! Les bénévoles nous tendent des compotes… mais ça va pas du tout ça, c’est très bon la compote, mais j’ai besoin d’eau moi ! Des coureurs font le même commentaire à voix (très) haute… grrrr…

J’essaie de m’accrocher à d’autres coureurs. De temps en temps, je suis doublé par des coureurs de l’ékiden, certains vont très vite. J’autorise le cardio à monter jusqu’à 182. c’est curieux, mais y’a clairement une limite à 182. Je peux tenir 1/2h voire 1h à 182. Mais 183 c’est déjà une autre paire de manche…

A un passage de relais ékiden, étroit, les gens se pressent, les coureurs foncent… et je manque de marcher sur une coureuse qui vient de s’étaler de tout son long… ok on s’occupe d’elle, mais quelle galère ! Ca doit ressembler à ça, de tomber dans la meute des coureurs 100m après le départ… :-(

Km 16, ou 17, d’ailleurs je ne sais plus trop où j’en suis, je continue à planer. Mais je suis bien… Allez on se bouge ! C’est curieux, j’ai l’impression d’être une machine : je règle la vitesse et hop on voit si ça tient. Oui ? Ca tient ? Augmentons d’un ½ km/h. Depuis quelques années je n’ai plus du tout les mêmes sensations en course sur route, j’ai moins l’impression de m’arracher à chaque foulée. Je ne force peut être pas assez ?

J’essaie de me détendre, j’ai des douleurs dans les épaules et des débuts de points de côté. Aïe. En plus, j’ai la bouche terriblement sèche. Pas de ravito depuis le 10 ou 11ème. Surprenant, pour un « gros » marathon comme celui-ci. Vivement le ravito du 17ème. Comment ça y’en n’a pas ? Ben ? On meurt de soif nous !

Tiens, je suis doublé par le ballon des 3h. Coup au moral. J’espérais secrètement que par un coup de baguette magique, j’allais avoir une bonne surprise du style 1h26 ou 1h27. Et voilà que je n’arrive pas à suivre le ballon des 3h :-(
Allez Mathias, faut se bouger un peu ! Je m’accroche. Dur. J’ai du mal à déglutir, je n’arrive pas à cracher l’espèce de matière gluante qui m’empâte la bouche (désolé ;-) ).

Vers le 19ème, tiens le ballon ne s’éloigne plus. J’en remets un coup. Je parviens à revenir à sa hauteur. Je suis complètement dans le rouge. Le « ballon » est en train de causer avec un coureur. Je crois qu’il n’a rien compris aux (rares) panneaux kilométriques : un coup 1 min d’avance, le coup d’après 2 de retard… J’ai moi aussi des choses bizarres sur les quelques périodes où ma montre a fonctionné : un kilo en 4’30 puis le suivant en 3’20… ???

On approche, km 20, c’est la fin, j’ai l’impression de sprinter alors que je dois être à 14km/h, c’est dur. Dernière ligne droite, sur le boulevard Clémenceau. Une arche, je sais que ce n’est pas la bonne. J’évite de peu la collision avec un coureur du marathon, qui a fait ½ tour pour son 2ème tour. Bigre, les 2 flots de coureurs se croisent, et il n’y a pas un seul signaleur !!!
A 100m de l’arrivée, à l’endroit où le semi se sépare du marathon, nouvelle surprise : il fait sombre, pas de barrière ni de signalisation claire, seulement un bénévole qui répète inlassablement : le semi à gauche vers les lumières, le marathon à gauche… c’est pas rigolo pour lui… l’esprit complètement embrumé par l’effort et le sprint final (on sait jamais, si ça se trouve je sprinte pour 1h30 !), je marque un temps d’arrêt : quoi, hein, où ?, comme pas mal d’autres coureurs… pas très agréable à 100m de la ligne !

Allez, les derniers 100m sur l’anneau de vitesse (tiens je m’attendais à un chrono au dessus de la ligne)… je m’arrache en évitant de trop malmener l’estomac (je sens que ça remonte…).
Ouf ayé terminé, finalement pas si mal, en bon état général.
Je demande au coureur qui a terminé juste devant : 1h28’30 me dit-il. J’apprends aujourd’hui que mon temps est de 1h28’54’’ (enfin selon mon numéro de dossard : cerise sur le gateau, je suis classé avec un autre numéro de dossard en 1h38 !!! Je suis allé vérifier mon dossard pour être sûr de mon 1h28 !). Nickel, je suis ravi. J’espérais un peu mieux, mais je craignais aussi de ne pas pouvoir descendre sous les 1h30. Contrat rempli !

Je me jette sur une bouteille d’eau. Glou glou glou ça fait du bien ! Par contre, rien à manger, pas l’ombre d’un raisin sec, d’une orange, rien, nada, que dalle, nibe. Je ne comprends pas…
Je remonte le fil des coureurs pour essayer de repérer les zani-kikoureurs. Pas facile, y’a du monde. Je ne vois pas l’ombre d’un zanimal… :-(

J’assiste à quelques scènes surréalistes, comme ce coureur qui envoie balader le contenu d’une table de ravito en constatant après 1 heure de course sans boire qu’il n’y a rien de plus à l’arrivée (!), des spectateurs qui sont allés récupérer quelques bouteilles d’eau auprès de l’organisation (et encore, elles n’ont pas été faciles à obtenir !) et qui les distribuent aux coureurs du marathon qui sont parfois furieux de l’absence de ravito et le montrent… :-(

Je crois aussi Philippe, l’organisateur de la Grande Traversée des Alpes (entre autres), qui, passant près de l’arrivée, s’est mis à faire l’aiguillage pour éviter que les semi-marathoniens qui arrivent ne rentrent en collision avec les marathoniens qui repartent… et quelques-uns, voyant en lui l’émanation de l’organisation, manifestent leur mécontentement au passage… pas glop :-(
Quelques temps après, c’est avec des jerricans que des bénévoles approvisionnent en eau sur les tables d’arrivée ! Encore plus tard, des provisions de yahourt à boire arrivent. Puis des palettes d’eau… 2h après, des pâtes et de la nourriture solide… je ne comprends rien à ce bazar…

Et c’est quelque chose comme une heure après mon arrivée que j’ai finalement l’idée lumineuse d’aller faire un tour dans le gymnase, où je trouve L’Blueb et le Hérisson ! Zut, j’ai raté Pinston… un peu tard pour moi pour aller boire un coup, j’ai de la route… on va voir l’arrivée du marathon, on papote un peu et zou c’est parti, je remonte dans mes montagnes un peu naze mais bien content de ma soirée malgré le … BORDEL, qui a régné en maître !


Un petit bilan ?
Sportivement, je ne savais pas du tout où j’en étais, et je suis bien content de voir que je peux courir un semi en 1h29, sans m’esquinter et en m’amusant. Tout va bien. J’ai encore du boulot, et surtout de la graisse à perdre, pour revenir 2 ans en arrière quand j’étais jeune svelte et sportif !

La course ? J’en ai déjà dit beaucoup.
Concernant le parcours : très déçu. Je pensais me promener en ville, peut être sur le campus, et on est restés principalement sur les grands axes, en plein milieu des bouchons, bof. Dommage. Et puis, c’était mal balisé, peu de signaleurs, pas de bonnes conditions de course. Bof bof. Dommage.

Concernant l’organisation.
Hier soir en partant de Grenoble, j’étais sidéré d’avoir assisté à une telle démonstration d’organisation ratée. Mais bon, me disais-je, ce sont des erreurs de jeunesse, ils ne doivent pas avoir l’habitude/les compétences pour gérer une grosse épreuve de CàP. J’ai pris ça un peu à la rigolade, désolé quand même de voir ce gâchis.
Puis je suis allé faire un tour sur quelques forums, et je vois que je ne suis pas le seul à râler, et même que certains mettaient en garde avant la course contre de possibles problèmes d’organisation. J’ai réalisé que 1) il semble que les « organisateurs » soient des pros, 2) la course a brassé pas mal d’argent (grands sponsors, invités prestigieux, bus affrétés des 4 coins du pays…), 3) ce n’étaient pas de « simples » erreurs de dosage de ravito.
Mal doser un ravito au 15ème, ça arrive. Mais je suis arrivé en 1h28’54’’. J’imagine qu’il doit y avoir plus de coureurs derrière que devant ! (au mini, tous les marathoniens…) Et, déjà, il n’y a plus d’eau à partir du 10ème ? Impensable ! Des palettes d’eau qui arrivent 1 heure 30 après l’arrivée des 1ers ? La signalisation, la gestion de flux de voitures, de coureurs ? On peut multiplier les exemples.
On peut même se demander si la sécurité des coureurs a bien été assurée dans ces conditions là !
J’ai vu tellement de coureurs mécontents, je me demande si la télé régionale a pu terminer son direct (studio en plein air à côté de l’arrivée : un grand succès pour ce 1er marathon, patati patata) sans intervention imprévue et non maîtrisée de coureurs mécontents ;-)
S’il y a des explications, des circonstances atténuantes, je ne les vois pas, je ne comprends pas. Je n’arrive pas à accorder le bénéfice du doute…

Et aujourd’hui, je suis déçu pour Grenoble, qui démarre bien mal son marathon, et surtout pour les bénévoles, qui se sont sans doute dépensés sans compter, pour finalement aboutir à ce résultat global bien médiocre, sans qu’ils puissent vraiment y faire quoi que ce soit… et en plus certains se sont fait engueuler par des coureurs furieux ! Déçu pour tous ces gens qui se sont bougés pour faire de cette course une fête ! Et en profiter pour défendre une cause : les enfants déficients visuels ! Quel gâchis ! Triste.

1 commentaire

Commentaire de pierrot34 posté le 02-11-2005 à 18:12:00

Tu as tout dit Mathias. Un CR digne d'un journaliste objectif qui a vécu la course de l'intérieur. A te lire, j'ai encore plus envie de ne plus faire que du trail(ah, le Cevenol!)et c'est vrai, ce que je peux râler quand les bagnoles viennent se mêler à nous! Une invitation à plus de circonspection la prochaine fois pour une première édition. On comprend ceux qui posent un tas de questions avant de se lancer.

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